Bien sûr, Anne Steiner, le moins qu’on puisse dire c’est qu’un travail un peu sérieux sur ce qui vient de se passer ne pourra pas éviter de placer au premier plan ce fait massif : depuis quelques années, des juifs se sont fait tuer parce que juifs, à Toulouse, à Bruxelles, à Paris et les tueurs étaient des enfants ou petits-enfants d’immigrés sous influence de l’idéologie djihadiste. Mais croyez-vous vraiment que l’immense élan d’émotion instantanément récupéré sous le sigle « Je suis Charlie » est le début d’un commencement de réponse ? Pour comprendre au moins, sans même parler d’agir ? On a le droit d’en (...)