« Les jours heureux » pour qui ? Pour les Algériens, en tout cas, ce furent des jours malheureux au cours desquels l’ armée et les milices coloniales ont montré que seuls les blancs européens étaient dignes de la liberté. Aujourd’hui, les enfants de ces populations colonisées vivent ici et le même regard se porte sur eux avec les mêmes qualificatifs attribués, naguère, à leurs ancêtres. Cette nostalgie des « jours heureux » suppose-t-elle l’ appel à reconstruire l’ union sacrée face à un adversaire que seraient les tenants du libéralisme débridé et dans le même temps destinée à mater les descendants de (...)