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lundi 31 août 2009

Littérature

posté à 11h20, par JBB
13 commentaires

Des armes, une moustache et un chapeau : Pancho Villa montre la voie !
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Autant te le dire tout de suite : c’est le genre de lecture dont tu ne te remets pas aisément. Parce qu’il s’agit de Pancho Villa et qu’il n’est guère de révolutionnaire plus enthousiasmant que lui. Et parce que sa vie est contée par Paco Ignacio Taibo II, écrivain qui livre là une somme si fouillée et exhaustive qu’il est très facile de s’y noyer. Tu sais quoi ? J’ai bu la tasse. Et j’ai adoré ça.

C’est étrange : quelquefois, on lit, on lit, et il n’en reste guère, hors l’écume. Des dizaines d’heures passées sur une biographie. Les pages qui se tournent sans fin. Aucun effort pour se plonger dans l’ouvrage. La certitude qu’on en sortira plus intelligent. L’impression - même - de s’être trouvé un héros - qu’importe si le terme fait grincer certaines dents - , vraie rencontre qui devrait changer ta vie ou à tout le moins te redonner du cœur à l’ouvrage à l’approche de la rentrée. Et puis : rien, sinon un vague souvenir superficiel. Rageant.

Le bouquin auquel je fais allusion m’a occupé pendant une dizaine de jours, à raison d’une centaine de feuillets quotidiens - denses, très denses, les feuillets. J’en relevais parfois la tête pour souffler un bon coup, excédé par le perfectionnisme de l’auteur, sa capacité à plonger dans les plus infimes détails, sa volonté de se montrer le plus précis possible, son refus de prendre un tant soit peu de hauteur pour mettre les choses en contexte. À d’autres moments, j’étais tellement enthousiaste qu’il me fallait en parler, à ma copine qui n’en avait cure, à Lémi qui s’en battait l’œil, à qui que ce soit même, n’importe quelle occasion bienvenue, surtout l’apéro. Toujours, il y avait cette étrange impression, bonheur et insatisfaction mêlés, sentiment de tout savoir - dans les plus petits détails - et de ne rien apprendre, de rester sur ma faim. Et puis, le résultat, trois semaines après avoir refermé l’ouvrage : je n’en conserve que quelques images générales, souvenirs imprécis et insuffisants. Et je n’ai guère le courage, ou l’envie, de me replonger de suite dans ces mille pages - denses, très denses, les pages - pour t’en livrer une exégète à la hauteur. Alors : il va falloir te contenter de l’écume.

Ce n’est pas la première fois que Paco Ignacio Taibo II fait le coup, hein : sa biographie de Che Guevara, Ernesto Guevara, connu aussi comme le Che1, était déjà un monument de précision, une plongée minutieuse dans chacune des journées du révolutionnaire, un livre aussi passionnant que lassant. Faisant écrire à ce brave Lémi : « C’est que l’ouvrage substitue au vide du mythe la profusion d’informations, l’exhaustivité biographique, sans lyrisme ni sentiments, sans interprétations abusives. Juste une déferlante documentée et précise d’informations en vue de retracer un parcours accidenté. D’aucuns y verront une forme d’aridité, de sécheresse stylistique. Je crois plutôt que c’est la seule manière de ne pas trahir le personnage. »

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Bis repitita, donc. Mais en pire… Avec Pancho Villa, roman d’une vie, l’écrivain mexicain livre une si grande foultitude de noms et de faits, pousse si loin le souci de l’exactitude historique, de la précision quotidienne et de la quête de vérité, fut-elle la plus futile, qu’il en donne littéralement le vertige. Il s’abstient - par contre - de dresser un tableau général du Mexique du début du XXe siècle, d’expliquer le contexte politique, de détailler les raisons des affrontement qui n’ont cessé d’agiter le pays de 1910 à 1920. Macache, débrouille-toi tout seul pour t’y retrouver…

Qu’on s’entende bien : je ne me plains pas. Bien au contraire, même : j’ai adoré cet ouvrage. Mais voilà : quand je comptais te livrer un billet fort complet sur Pancho Villa, je vais devoir rabattre mes prétentions. Et - que les choses soient claires - je m’en lave les mains : c’est faute à ce maniaque incroyable de Paco Ignacio Taibo II, lui qui a passé quatre années à travailler sur le révolutionnaire et se fait fort, en une interview donnée à Télé Toulouse, d’avoir livré « La Bible sur Pancho Villa », « sans aucune trace de fiction », sur le modèle de « la biographie narrative ». « Avec une biographie de cette sorte, vous devez entrer dans le personnage, il n’y a pas d’autre voie, il faut entrer en lui, poursuit-il. Cela signifie suivre Pancho Villa dans les plus petites choses du quotidien, de façon à le reconstruire. En ce cas, c’était très difficile, parce qu’il y a un grand nombre de versions différentes de sa vie. Lui, pour des événements importants, qui le concernent, a raconté quatre ou cinq versions. Il faut confronter les versions, pour voir ce qui s’est réellement passé. C’est une façon de parler avec le personnage. (…) La révolution de Pancho Villa a été détruite, il a perdu, lui et ses hommes ont été éjectés de l’histoire officielle. Ça veut dire qu’il faut refaire l’histoire à travers les soubresauts et replis de la mémoire. » Pour le coup, l’histoire est refaite, mais moi aussi.

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Et Villa, tu me demandes ? Je ne sais que te répondre. Je pourrais te dire que Pancho était un paysan mal dégrossi, homme sans éducation et autodidacte touchant. Un être rude et brutal, qui n’hésitait jamais à faire fusiller ses adversaires par dizaines, voire plus. Un sacré queutard, marié 27 fois (si, si…) et père de 36 enfants. Un tireur d’élite. Un gros gourmand, qui ne crachait jamais sur un milshake à la fraise. Un baratineur ayant compris l’importance du mythe, lui qui entretenait sa légende à coup de versions contradictoires et signait des contrats avec les entreprises de cinéma américaines souhaitant filmer ses exploits. Un ancien bandit ayant mué social, sans guère de doctrine ni de dogme. Un guérillero d’élite, capable de lever une armée en quelques jours, de fiche une branlée d’anthologie à ses adversaires et de disparaître du paysage par quelques sentes perdues dans la montagne. Le seul - aussi - à avoir attaqué les États-Unis sur leur territoire continental, puisqu’il a joyeusement et à la tête de ses hommes dévasté la ville de Colombus en 1916, avant d’échapper les doigts dans le nez à l’expédition punitive montée par les Américains. L’alter ego de Zapata, enfin, Emiliano au Sud et Pancho au Nord, chacun enchaînant - sans guère se croiser - les coups de boutoir contre le pouvoir dictatorial.
Je pourrais te dire tout ça, mais tu n’apprendrais pas grand chose, au fond. Retiens juste, ainsi que l’explique Paco Ignacio Taibo II en une interview donnée au site Évène, que « Villa ne plaît pas à grand monde, il représente l’horreur, la brutalité, le désespoir. Étrangement, on l’associe beaucoup à l’alcool alors qu’il ne buvait pas. C’était certes un homme qui devenait facilement violent, au caractère à fleur de peau, mais pas un sadique… »

Et à moi, t’enchaînes ? S’il me plaît à moi ? Clair que oui. Un max, même. Ok : il fusillait sec. Ok : il agitait ses pistolets à tout bout de champ. Ok : il aimait sans doute davantage se battre que n’importe quoi d’autre au monde. Circonstance (très) aggravante : il détestait l’alcool et fit fusiller plusieurs de ses hommes, coupables de n’avoir pas respecté son interdiction de tremper le bout du museau dans la bibine. Un moraliste hypocrite et prompt à faire couler le sang, suggères-tu ? Non, te réponds-je, Pancho Villa déchire bien plus du steack que ça.

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Reprenons. 1910, le dictateur Porfirio Díaz se fait élire pour la huitième fois président de la République, les pauvres crèvent toujours la dalle, les classes laborieuses n’ont que poussière à porter à leur bouche et quelques baudruches privilégiées se partagent les terres. D’où : la révolte gronde. Elle part du Nord du Mexique, pauvres qui se soulèvent , péons sans avenirs, bandits, crèves-la-faim et révolutionnaires mêlés. Pancho Villa, devenu hors-la-loi après avoir pris la défense de sa sœur qu’un petit chefaillon tentait de violer, est au cœur de l’action. S’impose comme chef guérillero. Et organise coups de main sur embuscades sur attaques d’ampleur.
Le truc, c’est qu’il ne va plus arrêter, en guerre presque constante contre les hommes qui gouvernent le pays au cours des années 1910 à 1920. Et ils sont une tripotée à s’être imposés à la tête du Mexique. Díaz remplacé par Madero ; Madero dégagé par le contre-révolutionnaire Huerta ; Huerta viré par Carranza ; Carranza destitué. Les présidents changent, mais toujours Villa se bat, courant de victoire en défaite, gagnant une ville pour en perdre une autre, diable d’homme qui ne cesse de rebondir et d’attaquer là où on l’attend pas, une fois montant à l’assaut avec plusieurs milliers d’hommes, une autre fuyant avec quelques dizaines de fidèles, une autre encore reconstituant ses troupes et ses finances en attaquant les trains de passage. Comment le vaincre ? Il est chez lui dans les terres du Nord, bénéficie de l’appui d’une partie de la population et se révèle stratège de haut-vol.

Cela déjà, c’est jouissif : Pancho n’abdique pas, ne repose jamais les armes et s’en tire toujours. Il est insaisissable. Mais il n’est pas que ce combattant malin et futé, bien plus malin et futé que ses adversaires : il est aussi un chef de guerre, qui a charge d’hommes et responsabilité d’organisateur. L’incroyable précision de la biographie de Paco Ignacio Taibo II a déjà ce mérite, montrer combien Pancho se démène pour armer, équiper et ravitailler ceux qui se battent avec lui, passant un temps fou à nouer des contacts avec des industriels américains ou européens, jonglant avec les trains de ravitaillement et mettant la main à la pâte pour dénicher des chaussures dignes de ce nom pour ses soldats. La révolution n’est pas un dîner de gala, mais d’abord un incroyable travail d’organisateur et de logisticien.

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La révolution, justement ? D’abord, elle se fait par le bas : comme tous ceux qui le rejoignent, Pancho n’est pas un intellectuel, un bourgeois ou un enfant de la classe moyenne. Il est le peuple, littéralement. Et tous les satrapes ridicules qui ne cessent de prôner une avant-garde éclairée à la révolution peuvent aller se brosser : le villisme n’a que faire des guides et des idéologues, non plus que de ceux qui prétendent choisir le bonheur des masses à leur place. Pour une bonne raison : il est la masse.
Pour le reste, je laisse la parole à Paco Ignacio Taibo II : « Pour Pancho Villa, (la révolution) est la nécessité de changer radicalement un monde qu’il n’aime pas. Et il ne connaît qu’un moyen de le changer : les armes. Villa fait très peu de politique dans sa vie, il s’occupe seulement d’économie quand il gère son hacienda de Canutillo : il y développe sa vision d’un monde agraire qui, dans son idéal, est très hiérarchisé, très militaire. Pour le reste, il prend les armes. » Une petite nuance, toutefois : s’il fait très peu de politique, Villa y est néanmoins contraint par la force des choses. Qu’il s’agisse de redistribuer des terres récupérées, de mettre en place une nouvelle monnaie, d’édicter un arrêté commandant la spoliation des biens des plus nantis des habitants de cette ville tout juste prise ou de bâtir des écoles - Pancho, rustre sans éducation, ne kiffait rien de moins que de faire construire des écoles -, le guérillero mexicain ne cessait de mettre les mains dans le cambouis.
Enfin, il y a cette référence à l’hacienda de Canutillo : en 1920, Villa dépose les armes, obtient une amnistie et se retire sur ce domaine situé non loin de Chihuahua, l’un de ses fiefs du Nord du pays. De cette hacienda, il fait un modèle d’organisation, rejoint par ses soldats les plus fidèles qui se transforment en paysan. La terre est partagée, cultivée en collectivité. L’école est obligatoire pour les enfants, les veuves de combattants sont prises en charge, les paysans ont accès à une boutique communale (implantée dans l’ancienne église) qui distribue gratuitement ce que l’hacienda produit, les coûteux tracteurs sont achetés en commun. L’ordre règne - Villa n’était pas vraiment un tendre en la matière… - et les vols sont inexistants dans ce qui devient une ville de plus de 3 000 habitants. Et Pancho le chef de guerre se mue en paysan débonnaire, travaillant sans cesse à faire vivre ce lieu à part :

Si au début Canutillo n’était pour Villa qu’un lieu de retraite où se reposer de dix années de lutte armée, ce lieu devint peu à peu dans l’esprit de Pancho un projet social, une façon de vivre pour lui et pour des milliers de paysans, un monde différent de l’hacienda porfirienne qu’il avait connue et mal supportée, et différente de l’hacienda capitaliste du Nord qu’il avait haïe et reniée, écrit Paco Ignacio Taibo II. Mais à quoi ressemblait ce nouveau projet ? Il ne devait surtout pas ressembler à la petite propriété agricole - qui ne lui inspirait pas confiance - , il fallait qu’il permette aux veuves de vivre et qu’il inclue l’éducation. Accumulant certitudes et intuitions, Pancho consacra toute son énergie à ce qu’il pressentait, et il agit à sa manière, la seule qu’il connaissait : avec ténacité et en tâtonnant, en imposant une structure militaire paternaliste, de la rigueur et beaucoup, beaucoup de volonté.

Las ! Pancho n’aura guère le temps de savourer son bonheur à Canutillo : le révolutionnaire est victime d’une embuscade, organisée avec l’aval du pouvoir, le 23 juillet 1923, dans la ville de Parral. En compagnie de quelques-uns de ses hommes, qui voyageaient en voiture avec lui, il est descendu sans pouvoir réagir, le corps criblé de balles. Pancho meurt.

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Il n’est guère de choses à rajouter. Je pourrais encore te servir un long baratin, mais mieux vaut en rester là. Ce livre, Pancho Villa, roman d’une vie, est aussi passionnant qu’insupportable, notamment dans son soin du détail ; il est donc indispensable et je ne peux que chaudement te recommander de te plonger dedans. Quant au bonhomme dont il est question, je me contenterai de préciser que j’en ai déjà rêvé quatre fois depuis que j’ai refermé sa biographie ; autant dire que tu n’en sortiras pas d’indemne. Viva Villa !, voilà tout.


Ps : note que les éditions Allia ont sorti récemment un ouvrage sur le sujet, Pancho Villa du grandiose journaliste révolutionnaire John Reed. Si le bouquin de Paco Taibo est sidérant par sa quête de l’exactitude et par sa volonté d’aller au plus profond de chaque détail, le texte de Reed - qu’Allia a édité dans sa collection à 3 € - se révèle un brin trop général et succint (le livre fait 79 pages). Les deux ouvrages n’ont guère à voir, puisque l’un est travail d’historien effectué près d’un siècle après les faits, l’autre de journaliste réalisant à l’époque un reportage sur la révolution mexicaine ; l’un est trop fouillé, l’autre pas assez. Mais au fond, tous deux, les ouvrages de Paco Taibo et John Reed, donnent envie d’en savoir plus. En clair : tu n’as pas fini d’entendre parler du Mexique insurgé du début du XXe siècle et de Villa.

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1 Éditions Payot.


COMMENTAIRES

 


  • Dans un registre beaucoup plus petit (par sa taille), lire également Je paie pas le loyer, je fais grève ! à propos d’un mouvement contestataire des locataires du DF dans les années 20. Ca retrace aussi rapidement les origines du PCM. Comme à son habitude, c’est extrèmement bien annoté.

    Et bien sur, ne pas oublier de lire tous les autres bouquins de Paco, notamment les aventures de Belascoarán.

    • lundi 31 août 2009 à 18h39, par JBB

      Je ne connaissais pas ce bouquin, je vais essayer de le trouver. En plus, 60 pages, c’est tout juste une bouchée… :-)

      « ne pas oublier de lire tous les autres bouquins de Paco »

      Je plussoie fortement.



  • J’ai cru à un moment voir José Bové . Nan, je déconne !

    C’est pas gentil de terroriser un môme en disant que Philippe Val aller venir aqui himself !



  • mardi 1er septembre 2009 à 14h42, par Danse-toujours

    Je n’ai pas (encore) lu le bouquin dont tu parles, mais je te (vous) conseille sur le même sujet l’incomparable « Les Amis de Pancho Villa » de James Carlos Blake (Rivages Poche). C’est une relecture de l’épopée des révolutionnaires emmenés par Villa, au travers du personnage (réel) de Rodolpho Fierro, un des lieutenants de Pancho. C’est de l’action déchaînée (on se croirait dans un film de Peckinpah !), en même temps qu’une réflexion intelligente et pas manichéenne sur le sens de l’action révolutionnaire.
    De toute façon, TOUS les bouquins de Blake sont de très haut niveau (lire aussi « L’Homme aux Pistolets » sur John Wesley Hardin) : enfin un auteur intelligent qui écrit des... westerns !

    • mardi 1er septembre 2009 à 18h36, par JBB

      Je ne connais pas James Carlos Blake, mais tu m’as donné envie de le lire. Surtout que le bonhomme a l’air très mystérieux et que je n’ai guère trouvé d’infos sur lui, si ce n’est qu’on le surnommerait « le Hemingway sous stéroïdes » (la classe…). Bref, vais me procurer « Les Amis de Pancho Villa », merci pour le conseil.



  • mercredi 2 septembre 2009 à 18h40, par Luc Fayard

    Rien à voir avec votre billet, je sais, ça ne se fait pas, mais je ne sais pas où ni à qui m’adresser sur votre site, ce n’est pas très visible au premier abord !
    Donc ma question : à qui et à quelle adresse puis-je envoyer mon dernier livre « 100 mots ou presque » (LHarmattan), un recueil de nouvelles (courtes) sur la vie ordinaire, l’amour, le rire, la nostalgie ?
    Et si vous voulez venir à ma séance de signature, vous êtes cordialement invité ; ci-dessous le texte « officiel » :
    Bien confraternellement
    Luc Fayard
    ===INVITATION
    ===Les éditions l’Harmattan
    ===et l’auteur Luc Fayard
    ===ont l’honneur de vous inviter à la présentation de l’ouvrage
    ===100 mots ou presque
    ===Collection : Ecritures
    ===Le 7 septembre 2009 à 19h
    ===A l’Espace Harmattan
    ===21 bis rue des Ecoles, 75005 Paris
    ===(M° Maubert-Mutualité, ligne 10)

    Voir en ligne : 100 mots ou presque

    • mercredi 2 septembre 2009 à 20h00, par JBB

      Pas de problème pour le HS. :-)

      Tu peux m’envoyer un mail à jbb.article11 (at) gmail.com
      Mais, précision quand même : a priori, les recueils de nouvelles sont pas le « coeur » de notre activité.

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