ARTICLE11
 
 

lundi 1er septembre 2008

Le Charançon Libéré

posté à 10h17, par JBB
30 commentaires

Le PS gigote encore. Qu’il se décide à mourir et qu’on en finisse !
JPEG - 30 ko

Un énième congrès d’été en forme de nouvelle pantalonnade. D’éternelles querelles de personnes et d’appareil pour tout horizon. Et un rôle d’opposant de premier plan si usurpé qu’il faudrait se demander si ce n’est pas l’Elysée qui subventionne le Parti socialiste. Reste une question : le PS va t-il enfin se décider à mourir ? C’est bien là le seul service que les socialistes peuvent encore rendre à la gauche…

C’est dingue…

A chaque fois que je me dis que les socialistes ont touché le fond.

Et qu’ils sont descendus si profond qu’à creuser davantage, ils sortiraient à l’air libre de l’autre côté, au milieu du stade olympique de Pékin.

Paf, ça ne rate pas : ils font pire, encore.

Se roulent dans la fange la plus politicienne.

Et se comportent comme de si indignes pourceaux que mêmes les cochons les plus mal élevés et les moins confraternels se refuseraient à les avoir comme voisins de porcherie.

C’est dire…

JPEG - 45.5 ko

__3__

L’ensemble, querelles de chapelle et luttes de petite influence, conflits de personnes et étalages de basses ambitions, retournements perpétuels d’alliances et plantages de couteau de boucher dans le dos, autant de comportements de peu qui ont été mis une fois de plus en évidence lors du congrès d’été du parti, devrait laisser indifférent.

Amuser la galerie sans plus concerner quiconque.

Et ne surprendre personne.

Tant ça fait longtemps que les socialistes nous ont habitué à ce spectacle.

Et qu’ils s’entêtent à se déconsidérer bassement.

Mais…

S’il n’est plus de sens d’invoquer aujourd’hui les mânes de Jean Jaurès ou de Léon Blum.

Pâles fantômes d’un passé auquel le PS a depuis longtemps démontré qu’il ne pensait plus avoir de comptes à rendre.

Et si vivantes incarnations de la trahison des socialistes que l’on devrait interdire à ceux-ci d’en appeler à leur mémoire ou de seulement prononcer leurs noms.

Il est par contre urgent de mettre dirigeants, militants et électeurs du Parti dit Socialiste en face de leur responsabilité.

Celle d’une formation qui, en trustant dans les médias et les urnes les oripeaux de l’opposition, ruine les efforts de tous ceux qui tentent de s’opposer à l’effroyable évolution de la société et au rouleau-compresseur sarkozyste.

Dit autrement…

Je ne suis pas socialiste.

(Marx m’en préserve…)

Je me fiche comme d’une guigne de voir Moscovici, Valls, Royal, Hamont, Cambadélis, Delanoë, Hollande, Dray ou le prince de Bel-Air prendre la tête de ce parti.

Et je me contrefous tout autant de l’avenir d’une formation qui n’a eu de cesse de fouler aux pieds toute référence à la gauche.

Mais j’en ai ras le bol de voir la droite surfer, les mains libres et les doigts dans le nez, sur ce spectacle pathétique donné par la coterie socialiste.

Comme j’en ai plus que marre de voir ces insignifiants truster des premiers rôles d’opposants quand ils se contentent de faire la plus insignifiante des figurations.

En un mot : de l’air !

__3__

Voilà.

Je n’ai désormais plus qu’une espérance.

Un unique souhait.

Un vœu pieux que je suis prêt à exprimer à genoux devant le plus anonyme des militants de ce parti.

Mourrez, s’il vous plaît.

Tout de suite.

Ouvrez une dernière fois la bouche, tournez sept fois votre langue à l’intérieur et puis, ne dites plus rien, cessez de respirez, d’agiter les bras, de remuer une quelconque parcelle de votre corps, mourrez juste, exhalez un dernier souffle et hop, la fin.

Parce que seul votre silence nous permettra d’entendre autre chose que la petite musique de nos illusions qui meurent.

Et de nos espérances qu’on enterre.

JPEG - 54.7 ko

COMMENTAIRES

 


  • lundi 1er septembre 2008 à 12h52, par DJM de Cambrai

    EXACTEMENT : DE L’AIR.
    Quand j’entends ces « dangereux gauchistes » j’ai des envies de cimes. Et je ne vous parle pas de cette oligarchie libérale...
    Rien à attendre de ces figurants de bazarre.

    • lundi 1er septembre 2008 à 12h55, par DJM de Cambrai

      Je manque d’air au point d’en mettre deux à bazar.

      • lundi 1er septembre 2008 à 13h52, par JBB

        On est pareil : asphyxiés.

        Mêmes les socialistes en ont ras-la-casquette. Voir ce billet de Mélenchon, de retour de La Rochelle : http://www.jean-luc-melenchon.fr/?p=615

        Lequel écrit notamment : « L’indigne merdier de La Rochelle m’a galvanisé. Ni de près ni de loin, je ne veux rien avoir à faire avec cette sarabande de girouettes. (…) Bien fou qui voudrait confier son pays à de tels vibrions. La seule synthèse dont ils semblent capables à cette heure c’est celle de toutes les tares de la politique, du bourrage de liste électorale en passant par le fractionnisme des groupuscules. »

        Dommage qu’il n’en tire pas la seule conclusion qui s’impose : saborder ce ridicule et nuisible parti.

        • mardi 2 septembre 2008 à 09h33, par Veig

          ... et de créer une annexe du PC chinois en France ?

          Sérieusement : même si sur ce coup-là il a raison, et même s’il n’est pas atteint par la libéralite aiguë qui a contaminé une bonne partie du troupeau, Mélenchon ne fait pas partie des meubles à sauver au PS...

          • mercredi 3 septembre 2008 à 15h53, par Jean-Marie Belgique

            Créer une annexe du PC chinois en France ? Pas de problême, Serge Dassault s’en charge ! (Voir l’hilarante prestation du travailleur « Dassault » dans une vidéo diffusée sur marianne2.fr)

      • lundi 1er septembre 2008 à 15h41, par Zgur

        Bizarre (avec 2 r) bazar (avec un seul) à bazarder (avec entrain) !

        Arf !

        Zgur

        Voir en ligne : http://zgur.20minutes-blogs.fr



  • Salut le charançon

    Ca se faisait un baille que je n’avais posté sur ton blog.
    Je m’y remets avec joie :)

    Sur ce billet, je suis à peu près d’accord sur tout ca.
    J’aime bien l’image des cochons dans la boue :) Elle traduit une vraie réalité DU problème du PS.
    Quand on lit le résumé de Moscovici sur son blog c’est a peu près la même chose.
    On y retient que des consensus sont trouvés le vendredi soir et pan ! le samedi tout explose pour une lutte de pouvoir ...
    Perso je suis plutôt adepte de la vision du socialisme et de l’organisation du PS facon Mosco.
    Il prône pour la définition d’une ligne socialiste claire et réaliste qui plus tard d’elle même amènera le chef de file d’une prochaine election.
    De l’autre coté on a un UMP avec un unique chef de file présidentiable qui définit les lignes et derriere que des suiveurs.

    Certes les PS ne sert a rien depuis bien trop longtemps malheureusement je crois que c’est le seul parti permettant de réunir assez de gens pour être crédible.
    Alors j’y crois tjrs ... un peu ... :)

    • lundi 1er septembre 2008 à 22h16, par JBB

      Salut Gaska, content de te revoir. Poste tant que tu veux, ce sera toujours un plaisir :-)

      Pour le PS, je ne vois pas vraiment de différence entre les différents courants : pour moi, ils relèvent tous d’une même essence carriériste. Dans mon esprit, ils se valent tous peu ou prou, avec un peu plus de sympathie pour Mélenchon et un chouia (à la limite) pour Montebourg.
      J’ai été lire le billet de Moscovici, sans comprendre bien en quoi « la ligne claire » différait du courant de « la gauche décomplexée ». Tu y as compris quelque chose ?



  • lundi 1er septembre 2008 à 21h32, par Zgur

    En cherchant P« S » dans mes archives j’ai retrouvé ça :

    Quand le PS se croyait en Ferrari ...

    Pestilence Superfétatoire

    Après la vague rose ...

    Et aussi « spéciale dédicace » :

    Merci Lionel ! Encore merci pour tout.

    Qui me semblent tout à fait dans le propos de ton billet.

    Si tu trouves que ça fait trop autopromozgur, vire mon message, ça sera toujours plus facile que de dégager ces brêles.

    Arf !

    Zgur

    Voir en ligne : http://zgur.20minutes-blogs.fr

    • lundi 1er septembre 2008 à 22h21, par JBB

      Eheh, je vois qu’on nourrit les mêmes sentiments à l’égard du PS. Ce qui ne m’étonne pas…

      J’aime particulièrement le : « On les pendra avec les tripes du dernier commissaire européen »… Même si ça me semble presque trop doux comme traitement. Un peu de nerf, boudiou !

      (Virer ton message ? Tu rigoles, il m’a bien fait marrer, moi)



  • lundi 1er septembre 2008 à 23h02, par stef de Lyon

    Salut JBB !
    C’est sur que le PS ne joue plus grand rôle depuis bientôt 8 ans. Que ses éléphants, ses futurs éléphants roses, verts, rouges et bleu (dès fois)voient dans ces universités d’été qu’un ascenseur à mandat. Mais qu’on en finisse, c’est peut être un peu rapide.
    En finir pour tendre ou aller vers quoi ? Tout suicide a ses raisons et ses messages.
    La liberté d’aller plus à gauche, rejoindre le parti du facteur ? Le PS n’est pas le seul à se chercher, l’ensemble des partis à gauche sont dans la même panade. Et même le facteur se plante à mon avis dans sa stratégie. « Tous à droite, sauf moi »
    Moi, je voudrais bien une mort style « Tomber pour la France ». Un truc qui servirait d’exemple. Où tous les mecs de gauche se diraient « Arrêtons les conneries...Les batailles d’idéologies...L’alternative, c’est tous ensemble. »

    • lundi 1er septembre 2008 à 23h32, par JBB

      Eheh, ne serait-ce pas un militant cégétiste qui vient s’acoquiner en terre gaucho ?

      Salut Stef, très content de te lire :-)

      Mais… tout plaisir que je puisse avoir à te voir en ces lieux mal famés, je ne rejoins pas ta vision. Je serais plutôt tenant de la dialecte du grand coup de balais : une fois que le PS aura débarrassé le plancher, on y verra un peu plus clair. Ce sentiment, ce sont les socialistes eux-mêmes qui l’ont créé, à force de ne jamais se comporter comme ils le devraient. Je n’étais pas fondamentalement anti-PS il y a cinq ans, je le suis devenu foncièrement après les épisodes Royal et constitution européenne, à force de voir les dirigeants de ce parti s’enferrer dans leurs querelles de pouvoir et ne pas jouer leur rôle d’opposant. Demain, au réveil, apprendre la disparition du PS ne me ferait ni chaud ni froid.

      Je sais que je me répète. Mais il me semble que le PS n’apporte rien de positif. Il cause juste toujours plus de tort à la gauche. Pour le reste… Je suis d’accord avec toi : Besancenot ne paraît pas exempt de critiques. Mais entre tous, c’est bien celui à gauche qui m’inspire le plus confiance. Mis à part les anar, bien entendu… :-)

      (HS : prêt à jouer du biberon ? Ce sera mieux que je vous le dise en face à face, en vidant une ou deux canettes, mais… toutes mes félicitations !)



  • lundi 1er septembre 2008 à 23h08, par un-e anonyme

    C’est bien joli tout ça, mais le PS a des élus locaux, il tient la majorité des moyennes et grandes villes, des départements et la quasi-totalité des régions. Cela ne durera pas trop pour les régions qui repasseront pour une bonne part à droite, mais hum... si tout ce monde décide d’aller à part chacun de son côté, qu’est-ce que l’on obtient à l’arrivée, mmmh ? Ben... des listes d’union de la gauche à géométrie plus ou moins variable selon les lieux, les personnalités et les circonstances (pas de Verts ici, un peu de NPA là, plus de PCF ou de PRG ailleurs), mais sans l’étiquette PS tout en conservant pratiquement les mêmes personnes ! Et chacun se bricolera son petit parti socialiste à sa mesure pour ses intérêts limités au département ou à l’agglomération (notez que cela déjà existe pour le MRC de Chevènement, la Gauche moderne de Bockel ou les Progressistes de Besson dont la sphère d’influence n’a jamais dépassé la surface d’une sous-préfecture, le PCF issu de la SFIO est lui aussi devenu un parti presque totalement local comme le PRG). Or s’il y a une chose à laquelle tiennent les élus qui ne dépendent pas directement du bureau politique (donc non députés européens ou nationaux), c’est à leur mandat local et le PS est devenu pour une grande part un parti d’élus locaux qui font leur tambouille dans leur coin - avec souvent de fortes divergences dues à des intérêts purement locaux - car ils ne seront jamais même sous-secrétaire d’Etat alors que président de la Communauté d’agglomération est plus sûr. Cela a un fumet de IIIe République et de Parti radical-républicain et radical-socialiste où l’on assistait à des alliances dites républicaines des plus étranges. Je veux dire que le mal ne se situe pas simplement au niveau de l’appareil fédéral sur lequel glosent les éditorialistes, mais déjà à la base. Et je crois dans ce fait : le PS qui gouverne les échelons locaux les plus importants inconsciemment ne veut plus assumer de responsabilités nationales, mais entend garder la main sur tout ce que les lois de décentralisation ont permis. Il a passé un deal avec l’UMP pour ce partage des rôles (deal non formel, mais visible, une partie de l’échec de la présidentielle vient aussi de ce maintien de la répartition des rôles, je l’ai vu chez moi). D’où un système bipartite au sein du PS : des élus locaux de base qui ne participent plus à la vie nationale, des membres du bureau qui sont cooptés et qui ont droit soit à des circonscriptions en or, soit à des élections assurées (européennes), soit qui sont élus de nulle part et qui sont payés par le parti ou une autre association. L’attelage tient un peu encore du fait d’un compromis et il peut tenir plus longtemps à des échelons locaux puisqu’il n’y aura plus les contradictions nationales.

    C’était la minute d’Alain Duhamel.

    • lundi 1er septembre 2008 à 23h47, par JBB

      Diantre… un clone d’Alain Duhamel ici ? Pas sûr que ce blog résiste à un tel discours…

      D’accord avec vous sur le hiatus évident existant entre élus locaux et nationaux. Comme dans les autres partis. Aussi d’accord avec vous quand vous écrivez : « Et je crois dans ce fait : le PS qui gouverne les échelons locaux les plus importants inconsciemment ne veut plus assumer de responsabilités nationales, mais entend garder la main sur tout ce que les lois de décentralisation ont permis. » C’est évident que ce fromage-ci est plus aisé à conserver, peut-être moins goûteux mais tellement plus sûr. Un tien vaut mieux que deux etc… Mais encore une fois : on retrouve aussi ces barons locaux, peu pressés de sortir de leur ville ou circonscription, à l’UMP.

      Pour le reste… Annoncer la réduction prochaine du PS à son plus petit dénominateur local revient à prédire sa mort. Que les socialistes continuent à servir de petite force d’appoint ou renfort occasionnel d’alliance n’y changera pas grand chose.

      (Je viens de me rendre compte que je me suis contenté de répéter peu ou prou ce que vous avez écrit. Preuve que moi aussi, je suis capable de faire mon Alain Duhamel, non ?)



  • Sur rue 89, ils avaient créé une rubrique pour l’université en chemise courte intitulée « le point sur les roses » dont voici le logo :

    Perso, j’aurais préféré le poing sur les roses
    (avec le poing dans l’autre sens)
    , c’est un peu ce que tu fais...

    Alors, je te fais partager cette image :

    see ya !

    Voir en ligne : Kprodukt, blog actif et militant(?)

    • mardi 2 septembre 2008 à 09h20, par Françoise

      Socialiste... Socialistes... Ça a encore un sens ces mots-là ? À moins que pour trouver le bon sens, il faille prendre la première rue à droite, et la suivante à droite...

      Voir en ligne : http://repvblicae.wordpress.com/

    • mardi 2 septembre 2008 à 13h09, par JBB

      @ Skalpa : yep camarade :-)

      Si seulement, le PS ressemblait à ton image… Je crois que si ce parti était peuplé d’éléphants roses et traversé d’envolées psychédéliques, je le verrais d’un oeil bien plus clément.

      @ Françoise : socialisme ? Socialisme ? J’ai beau chercher et fouiller dans ma mémoire, ce mot ne me dit rien non plus…



  • mardi 2 septembre 2008 à 10h12, par skel

    Bonjour a vous.

    j’avoue ne pas avoir (encore) lu l’article mais je poste pour dire que quel que soit le contenu de l’article je suis d’accord avec le titre, quand on voit comment les socialistes ont combattu la reforme des institutions mais (lâchement) laissez passer la constitution/traité europeen on voit bien que leur préoccupation sont loin loin de celle du peuple.

    • mardi 2 septembre 2008 à 13h10, par JBB

      Je suis d’accord avec vous : le titre suffit amplement.



  • mardi 2 septembre 2008 à 10h49, par un-e anonyme

    Moi je veux bien mais tu as vu ce qu’il y a en face.

    Signé : Antisarkozyste Pavlovien

    • mardi 2 septembre 2008 à 13h12, par JBB

      Je sais, je sais. Mais je doute fort que le PS soit d’une quelconque utilité face au rouleau-compresseur sarkozyste. Si ce n’est amuser la galerie, qu’a fait ce parti pour mettre en échec l’oeuvre malfaisante du petit monier ?



  • Salut JBB,
    Bel article et belle plume.

    Je ne me tiens pas spécialement au courant de l’actualité politique, ça aurait tendance à me fatiguer (sans doute ai-je tort). Je ne me considère pas d’un parti en particulier, mais là, il est vrai que la connerie et l’absurde débordent tellement de ce troupeau d’andouilles que même quelqu’un ayant une vague conscience politique (comme moi) peut également se trouver débordé, mais par la consternation et la colère.

    J’ai entendu un extrait du dernier discours de Hollande à la Rochelle, ce type est affligeant. Il ne semble tirer aucune leçon sur ses erreurs et en plus il persiste et signe en déclarant assumer toutes ses actions passées, (Sur ce point il rejoint lourdement l’actuel président de la république. Il y a la dedans du mimétisme, comme dans son phrasé par exemple) tout en balançant quelques piques au passage.
    Comment qualifier une telle incapacité à prendre du recul ?
    Plutôt que de haranguer la foule il devrait se concentrer sur le contenu désespérément vide de ses discours.
    Ce type est un idiot et il est le reflet du P.S..

    Selon moi, ils ne se contentent pas de déshonorer la mémoire des Jaurès, Blum et consors, ils font honte au genre humain.

    A ce rythme, dans 4 ans, les alternatives de vote risquent d’être bien maigre.

    • mardi 2 septembre 2008 à 17h54, par JBB

      Merci à vous, c’est gentil.

      Pour rester dans les gentillesses, je ne peux qu’approuver avec fracas ce que vous écrivez : « la connerie et l’absurde débordent tellement de ce troupeau d’andouilles »… Je ne saurais mieux dire.

      Tout juste serais-je un peu plus indulgent que vous avec François Hollande : sans lui trouver une quelconque qualité tant il est fade et sans saveur, cet homme me fait un peu l’effet d’un naufragé essayant de conserver son cap envers et contre tout. Disons plutôt : il me paraît moins opportuniste et carriériste que les autres. Pour le reste, j’agrée : il ennuie et désespère.



  • mardi 2 septembre 2008 à 16h18, par Jean-Marie Belgique

    Bonjour Charançon,
    je suis bien d’accord avec toi sur le fond et sur la forme de ton article... Ah, si le PS pouvait disparaître, cela permettrait peut-être l’éclosion d’une véritable opposition !
    Il n’y a pratiquement plus qu’Olivier Besancenot pour s’opposer réellement à la politique de Sarkozy et le meilleur service que pourrait rendre Ségolène Royal à la France serait qu’elle fasse exploser le PS de l’intérieur. Elle en a les moyens. De toute façon, elle n’aura pas d’autre choix face à l’alliance non-dite du PS et de l’UMP.
    Quand les français comprendront-ils que des gens comme DSK ou Kouchner ne sont pas des socialistes mais les pions placés par l’oncle Sam pour saboter la gauche française !
    Les français ont commis une erreur majeure au second tour de la présidentielle de 2002 en plébiscitant Chirac face à Le Pen.

    • mardi 2 septembre 2008 à 17h57, par JBB

      J’en étais sûr, les grands esprits se… etc :-)

      Si je te suis bien, il faut que Ségolène fasse définitivement exploser le PS pour que Besancenot remporte la mise ? Dans ce cas, pour moi, ça roule. Et je suis sûr que ça plairait bien au facteur aussi.

      • jeudi 4 septembre 2008 à 16h50, par ko

        Est-ce qu’on est vraiment obligé de toujours parler des chefs, des personnes (la cruche, le facteur...), et jamais de ce qu’elles sont censées représenter (des idées, des lignes politiques) ?
        La vraie gauche fourmille d’idées, de propositions, d’envie, parmi lesquelles celles du NPA (et tant mieux, car le fait qu’il ait accès aux médias mainstream contribue un peu à diffuser un autre discours). C’est de ça qu’il faudrait se saisir. C’est d’ailleurs bien ce qu’on reproche aux solfériniens : ne s’intéresser qu’à leurs petites personnes et leurs mandats ! (en même temps, vu que leurs idées sont celles de la droite, c’est mieux qu’ils ne les développent pas plus, hein... :-/ )

        • vendredi 5 septembre 2008 à 08h50, par JBB

          Dans l’absolu, je pourrais être d’accord avec vous.

          Dans la pratique, je me contenterai de citer ce passage de Raoul Vaneigem, tirée de « Entre le deuil du monde et la joie de vivre » :

          "Depuis lors, les idéologies politiques, qui occupaient une place prestigieuse sur le devant de la scène, ont perdu leur substance au profit des techniques de rabattage. Le clientélisme a exonéré graduellement les vedettes de droite et de gauche d’une pondération d’idées reçues qui réglaient les hauts et les bas de la balance électorale. En les ravalant au statut de produits promotionnés, il accorde au contenant plus d’importance qu’au contenu.
          La politique du « n’importe quoi, pourvu que cela se vende » préside à la carrière de figurants sans idées, sans charisme, incapables de soutenir le mensonge dont ils n’ont même plus la consistance.
          "



  • jeudi 4 septembre 2008 à 22h12, par Kokolat

    Comment ça le P.S. est à gauche ?

    • vendredi 5 septembre 2008 à 08h44, par JBB

      Sans doute une faute de frappe, un enfourchage de clavier. Ou bien une erreur de traduction ?

      Je ne vois que ça

  • Répondre à cet article