De la part d’une organisation qui, depuis mai 81, a intégré l’appareil d’état, géré l’Unedic avec le plus grand mépris des chômeurs et précaires et soutenu le « travailler plus » des destructeurs du droit à pension de retraite, l’accusation de corporatisme est ubuesque. Elle l’est d’autant plus qu’en l’occurrence la coordination des intermittents et précaires a depuis 2003 toujours mis en avant la nécessité pour les salariés à l’emploi discontinu de tous « secteurs » de conquérir une continuité de droits qui permette de faire face aux aléas de l’emploi.
La CFDT ne défend pas les salariés d’aujourd’hui mais des (...)