Quand on vous a tout pris. Tout. Absolument tout. Que vous n’avez plus rien, ou alors si peu, vous pouvez encore être quelque chose. Vous-même.
- Mais encore ?
- Vous-même, dis-je.
- Certes, mais qui suis-je ? Parfois, j’ai des doutes.
- N’en ayez plus. Soyez vous-même.
- Euh.....
- Je vois qu’il vous faut quelques encouragements. J’ai commencé par dire que vous n’êtes plus rien. Etes-vous d’accord ?
- C’est à dire que.... je suis quand même français.
- Voilà, voilà ! Je ne vous le fais pas dire. Vous êtes français. Vous n’êtes donc pas (...)