ARTICLE11
 
 

jeudi 11 juin 2009

Le Charançon Libéré

posté à 15h17, par JBB
31 commentaires

Le petit Vert du peuple montre la voie, l’UMP se convertit à la décroissance. Ridicule…
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Un vrai festival ! Depuis dimanche, les ténors du parti présidentiel se sont donnés le mot, enchaînant les déclarations écolo-friendly et les engagements décroissants. Une tentative de dragouillage électoraliste, initiée par Nicolas aka le petit Vert du peuple, si pathétique qu’elle ne tromperait pas le plus abruti des électeurs. Au moins, ça reste une bonne occasion de se poiler…

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La radio libre FPP m’a gentiment proposé de faire une petite chronique hebdomadaire, le jeudi à 12 h 30. Comme je ne recule devant rien, je vous la copie-colle ici.


Pour celui qui a envie de rigoler un brin, la politique française recèle un stock insondable de pépites, trouvailles et autres joyeusetés.

Et l’amateur de sorties comiques, de vannes involontaires et de raisonnements ridicules ne perdra jamais son temps à scruter les déclarations des guignols qu’il s’est choisi comme représentants, assuré de trouver son bonheur parmi leur production quotidienne.

Pour peu - c’est une condition sine qua none - qu’il sache prendre les déclaration des politiques dans le bon sens et qu’il n’oublie pas qu’elles fonctionnent comme des carambars.

D’un côté, il n’y a rien, sinon le papier jaune et le sigle rouge de la marque.

Mais de l’autre, miracle, il y a cette petite devinette qui rend nos journées inoubliable et nous fait nous gondoler comme des perdus dans les couloirs du métro, dans les toilettes du boulot ou au micro de FPP, on rit, on rit, on rit, c’est pas croyable de se fendre autant la poire.

En politique, c’est la même chose.

Face, vous avez un homme en apparence très sérieux, l’air important et le costard royalement triste.

Et pile, vous découvrez que le bougre, sous cette présentation somme toute très classique, dissimule une âme de guignol d’élite, l’un de ces mecs qui n’est tellement jamais fatigué de faire rigoler ses compatriotes qu’il finit par en devenir - justement - un brin fatiguant, on rit, on rit, on rit, c’est pas croyable de se fendre autant la poire.


Bien sûr, ce rayon comique est en renouvellement permanent.

Et il ne se passe pas un jour sans que les politiques ne repoussent les limites du genre, fonçant un peu plus avant et un brin plus loin dans le foutage du gueule.

Ainsi de la conversion expresse à l’écologie de tous nos cadors de droite.

Laquelle devrait faire ricaner le plus abêti et abruti des électeurs, tant il est jouissif d’imaginer tous les barons de l’UMP s’endormir le dimanche soir, après leur traditionnel plateau-télé-bœuf-aux-hormones-et-riz-aux-OGM, dans leur pyjama d’habituels réactionnaires se fichant comme d’une guigne du sort de la planète pour peu qu’ils puissent continuer à engranger un max de pépètes sans qu’on les dérange.

Et de voir les mêmes se réveiller le lundi matin, après le score surprise obtenu par les bobos de la liste Europe Écologie, pour se fader un petit-déjeuner-boulgour-bio-et-fruits-sans-pesticides, avec leurs nouveaux costumes d’ayatollahs de la protection de l’environnement, de fervents partisans de la décroissance et de stricts défenseurs de notre mère la terre.

Paf, comme ça : en une nuit !

Autant dire que ça surprend.

(Mais ça prouve au moins que les capacités de régénération des hommes politiques sont décidément bien plus fortes que celle de notre environnement. )


Au rayon écologico-comique, donc, la sortie d’un Jean-François Copé, expliquant que la droite avait « mis au placard les dogmes productivistes », avant de souligner que l’UMP était « un parti qui a pris la dimension de l’écologie à bras-le-corps ».

Et je veux croire que la langue du chef de groupe UMP à l’assemblée a fourché, l’homme essayant en fait d’expliquer que son parti avait toujours pris à bras-le-corps l’écologie, oui, mais pour mieux l’étouffer en ses bras velus.

Au rayon écologico-comique, toujours,la saillie d’un Xavier Bertrand estimant que « la gauche a complètement abandonné cette thèse du développement durable. Nous, nous irons jusqu’au bout ».

Et j’ai failli faire une crise de nerfs en tentant d’imaginer le porte-parole du parti présidentiel au volant d’un gros tracteur, en train de foncer vers le Mac-Do de Millau, chargeant tout seul cet emblème de la malbouffe en agitant son petit poing, criant « Gardarem lou Larzac, forza UMP » et se répétant in petto : j’irai jusqu’au bout, j’irai jusqu’au bout…

Au rayon écologico-comique, enfin, la visite du petit Vert du peuple, hier, à l’Institut national de l’énergie solaire1.

Lieu où Nicolas Sarkozy est apparu comme un homme neuf, avec son pull au chanvre naturel emprunté à Daniel Cohn-Bendit, sa pipe au tabac bio piquée à José Bové et les cheveux pleins d’une enivrante odeur, celle du shampoing spécial Ushuaïa-je sauve-le-monde que lui avait conseillé Nicolas Hulot.

Là, il s’est transformé en chevalier vert de l’environnement, bavassant à foison sur tout ce qu’il allait mettre en œuvre pour faire semblant de réaliser à sa place le programme de la liste de Daniel Cohn-Bendit.

Avant de conclure, en évoquant l’écologie : « Il faut être militant, parfois. »

Et j’ai manqué faire une attaque en imaginant Sarkozy sur le plateau de Bure, tentant de bloquer un convoi de déchets nucléaires, bras-dessus bras-dessous avec ses camarades militants.

Ça craint.

Et je remarque que ça va devenir vraiment dur d’être écolo aujourd’hui, tant on peut y faire de très mauvaises rencontres.

Mais cette petite chronique aurait été incomplète si je n’avais rendu hommage à la déclaration écologico-comique du plus crétin des membres du parti présidentiel, ce qui n’est pas une mince performance tant les idiots s’y bousculent par centaines.

J’ai nommé Christian Estrosi, député-maire de Nice et rapporteur de la proposition de loi « antibandes ».

Lequel a estimé, en une interview donnée hier au Figaro, que Nicolas Sarkozy et ses petits camarades avaient inventé le concept de « sécurité durable ».

En clair : Cricri a pris le pire de la droite, la sécurité, il a pris le pire de l’écologie, le développement durable, il a secoué le tout, et paf, ça donne la sécurité durable.

Plus con, tu meurs…


Je ne sais pas pour vous.

Mais si la droite continue à faire main basse sur l’écologie, je vais me sentir pousser des ailes productivistes.

Et même, je commence de suite : vive le nucléaire, vive les autoroutes et vive les OGM !



1 Tout un programme tant le président pourrait suffire à faire tourner une centrale solaire à lui tout seul, avec juste le rayonnement émis par son ego boursouflé


COMMENTAIRES

 




  • il faut admettre que depuis que ces clowns ont investi le concept vasouillard nommé écologie développement durable et autre endouillerie verte bien résumée en « Ushuaïa-je sauve-le-monde » je me prends une passion soudaine pour le 4X4 et me shoote au CO2 avec volupté.

    Quant à la « sécurité diurable » c’est vrai qu’il fallait être con comme une moto pour inventer un truc aussi débile.

    c’est encore plus pénible d’ailleurs de savoir qu’on se la fait mettre en permanence par des abrutis de la sorte

    comme quoi un QI à peu prés développé n’est d’aucune utilité pour dominer le monde il est même plutôt un handicap - je vais demander conseil auprés de ma vieille honda XLS pour devenir aussi idiot qu’Estrosi

    Voir en ligne : http://rue-affre.20minutes-blogs.fr/



  • « Sous la forme économique qui dépérit nait confusément une manière de néo-capitalisme. Misant sur la reconstruction d’une planète ravagée, il en escompte des profits que viendront soutenir à plus ou moins longue échéance de nouveaux modes de production. »



  • Pour compléter, on peut se reporter aussi au dernier billet de Gunthert.Je le rejoins sur le storytelling.

    J’ajouterai que parmi les aspects déplaisants d’’une certaine écologie politique il y a :
     × La définition du développement durable comme une industrie et un commerce. Cette marchandisation des produits verts a été très bien comprise par le gouvernement qui entend faire de la France un pays leader sur le secteur (jusqu’à présent occupé principalement par des pays nordiques par exemple pour les éoliennes ou l’isolation ou le bois) avec un impératif : vendre aussi à l’étranger. Pendant ce temps, on interdit des choses aussi anciennes que le purin d’orties ou des espèces de pommes anciennes qui ne rentrent pas dans la nomenclature officielle. Mais c’est vrai qu’il y a moins d’argent à faire dedans. Les nouvelles normes européennes obligent les magasins à jeter tous les aliments qui ont dépassé la date de péremption alors qu’ils sont le plus souvent consommables, mais il faut faire acheter toujours plus. Les restaurants et cantines ne peuvent plus donner leurs restes aux éleveurs de cochons, c’était gratuit et c’est donc immoral, dangereux !

     × La culpabilisation et l’infantilisation du consommateur sous couvert de responsabilisation. Le film de propagande Home en est l’exemple le plus édifiant. On vide les images de tout contenu par les travellings vertigineux et incessants et une mise en scène d’un point de vue supérieur (comme pour le prêtre qui monte en chaire muni de sa Bible) : si vous ne suivez pas cette vérité suprême, vous serez maudits ! Le laïus de YAB me fait plus songer à celui d’un prédicateur évangélique américain qu’à celui d’un vrai écologiste par ses simplifications grossières, sa niaiserie de faiseur d’images de calendriers, son manichéisme autour de l’Enfer et du Paradis, son silence autour du nucléaire. J’ai écrit durement à ce sujet, mais c"était dans Twitter. Le pire a été quand même les T-shirts bio vendus par PPR à la suite du film : 140 euros ! Soit un quart de minimum social. Ce n’est pas indécent pour ces gens...

     × Le corollaire obligé de la culpabilisation des individus, c’est bien entendu le dédouanement des entreprises, des institutions ou l’absence totale de mise en cause de celles-ci. Pas question de mettre en cause par exemple Total ou Areva sur non seulement leur mauvaise gestion écologique : elles sont éco-responsables nous assurent-elles et toute leur communication est fondée dessus. De même, plus question de parler de gestion sociale ou humaine, parce que ce serait vraiment indécent de parler salaire, horaires, lorsqu’il est question de sauver la Planète ! On doit abandonner toute réflexion un peu critique lorsque l’enjeu est aussi important, les individus lambdas doivent se considérer comme des privilégiés (et on ne parle plus de ce fait des vrais privilégiés, de riches et de pauvres puisqu’on est tous pareils sur la même Planète à sauver).

    Voir en ligne : http://champignac.hautetfort.com/

    • Le billet d’ARHV est excellent, en quelques paragraphes limpides tout est dit. Tes précisions sont pas mal non plus, d’ailleurs. Particulièrement quand tu soulignes le double mouvement à l’œuvre, culpabilisation des consommateurs et exonération des entreprises. Quant à le côté religieux de toute cette entreprise de nouvelle-écologie-à-la-sauce-bobo, c’est patent : sauvons le monde en technicolor et dites amen.

      « Le pire a été quand même les T-shirts bio vendus par PPR à la suite du film : 140 euros ! »

      Sérieux ? Je l’ignorais, c’est collector. :-)

      (C’est quoi, l’adresse de ton twitter ? Je ne sais même pas me servir de ce truc…)

      • C’est champignac tout simplement, mais il est en accès restreint pour que les mises à jour (Updates) ne se promènent pas sur Google : on peut lire les Twitts en accès libre sans être inscrit à Twitter. Pour s’inscrire, il suffit de choisir un nom et un mot de passe. On donne une adresse de courrier pour confirmation et ouverture du compte. Ensuite il suffit de s’abonner à des flux (Follow, suivre) que l’on recevra sur sa page (chaque Twit reçoit des messages différents). Il faut songer à rafraîchir la page, puisque cela change en permanence : Twitter est un agrégateur de flux plus proche des forums que des blogues. Si le Twit est en accès restreint, un message automatique de demande d’autorisation est envoyé au Twit que l’on veut suivre.
        Les règles sont simples # pour indiquer un thème auquel des personnes peuvent être abonnées. @ pour répondre en public à quelqu’un qui recevra la réponee dans tous les cas, D pour message direct (en privé seulement et par courrier), RT (c’est Re-Tweet, en fait comme le transfert des courriers, on partage un Twit avec ses Followers ou abonnés). On écrit en 140 caractères, la limite est montrée directement par un décompte. On abrège les liens par des outils comme tr.im ou u.nu.
        Cela peut se lire dans une interface de navigateur (ou même sur portable), j’utilise un logiciel client spécifique : TwitDeck qui agrège les flux automatiquement et qui permet de transformer instantanément les adresses. Il y a aussi d’autres applications pour la photo, la vidéo.

        Voir en ligne : http://champignac.hautetfort.com/

        • Merci pour cette parfaite présentation, je ne pourrai plus dire que je ne savais pas…

          En fait, j’exagérais un brin dans ma façon de me présenter comme totalement étranger à twitter. A force d’en entendre parler par tout le monde, j’ai ouvert un compte Article11 il y a deux mois. Mais ça a été mon seul contact avec l’interface : rien n’y a jamais été posté, et je ne suis abonné à aucun flux. Et j’étais très loin de maîtriser les sigles que tu présentes dans ton commentaire : au moins, maintenant, je saurai à quoi ça correspond.

          Puisque tant de monde y participes et en parles, j’imagine que Twitter doit avoir un réel intérêt. Mais - pour être franc - je me sens totalement incapable de poster des messages de 140 caractères, j’aurais trop l’impression d’envoyer un sms. Je me dis que je finirai par m’y mettre. Mais sans doute que je ne commencerai à twitter qu’une fois que tout le monde aura abandonné cet outil pour passer à autre chose. C’est comme ça, je suis toujours en retard d’une guerre ou deux…

          • il faut pas comparer avec les SMS,

            tu mets un tweet quand tu as posté un article avec un lien sur l’article,

            c’est plus pratique pour tes lecteurs.

            Merci de t’y mettre !!!!!

          • Comme le dit Totolezheros, cela peut servir à signaler des mises à jour de son blogue, site, actualité à des abonnés. Cela peut remplacer ou compléter une niouzeletteure (je me suis abonné ainsi à mon employeur le MEN). Mais c’est aussi un outil de veille d’information si l’on est abonné à des flux pertinents ou bien de dialogue entre amis ou de propagande virale ou de sondage commercial.

            JBB : rien n’y a jamais été posté, et je ne suis abonné à aucun flux. Et j’étais très loin de maîtriser les sigles que tu présentes dans ton commentaire : au moins, maintenant, je saurai à quoi ça correspond.

            D’abord mettre en évidence les mises à jour du blogue comme pour un agrégateur, mais avec un titre ou un message provocateur-incitateur qui peut être retwitté et donc diffusé plus loin. S’abonner à un flux signifie recevoir parfois une foule de messages dénués de sens, soit trop en mode plaisanterie privée, soit en trop grand nombre, il faut choisir qui on veut accueillir et on peut n’accueillir personne mais être en mode « write only ».

            JBB : Puisque tant de monde y participe et en parle,

            Pas tellement. La quasi totalité des messages de Twitter viennent de moins de 10 % de ses utilisateurs selon une étude récente. Dans mon établissement, nous sommes 4 sur 50 à le connaître (dont 2 informaticiens, 1 femme d’informaticien et bibi). C’est un truc de guique ou de journaliste pour l’instant, à la différence de Fesse-Bouc.

            JBB : j’imagine que Twitter doit avoir un réel intérêt. Mais - pour être franc - je me sens totalement incapable de poster des messages de 140 caractères, j’aurais trop l’impression d’envoyer un sms.

            Il suffit d’imaginer un titre, une accroche. Et on peut le faire sans abréviation avec du style. Si le propos est trop long, j’utilise comme d’autre les 1/4, 2/4 (je l’ai fait récemment à propos de notre ami Estrosi et de ses propositions avant-gardistes en matière de sécurité qui décoiffent). Il y a aussi des solutions pour écrire des Twits en 280 signes, mais cela demande une autre application.

            JBB : Je me dis que je finirai par m’y mettre. Mais sans doute que je ne commencerai à twitter qu’une fois que tout le monde aura abandonné cet outil pour passer à autre chose. C’est comme ça, je suis toujours en retard d’une guerre ou deux…

            Ce n’est pas le même but, un blogue peut convenir pour des textes longs, réfléchis, argumentés, un Twit est là pour signaler un lien ou une action (et renvoie souvent vers des articles de blogues ou de journaux, ce que je fais le plus souvent), parfois sur une blague carambar qui ne vaudrait pas un article. Mon dernier Twit a été pour signaler la réouverture d’un blogue que j’aimais au bout de trois ans de silence. Je n’ai pas envie d’envahir mon carnet d’adresse ou mon blogue avec des messages aussi courts et circonstanciels. C’est une solution différente du diffuser à tous et aux lettres d’information, en outre les gens peuvent se désabonner d’eux-mêmes alors que l’on est toujours dans le carnet d’adresse de quelqu’un.

            Voir en ligne : http://champignac.hautetfort.com/



  • RaAah ! Aller voir Home au cinoche et rentrer dans sa maison écologique aux normes Iso XXXX en PRIUS climatisée ! Là on a la nette impression d’avoir fait quelque chose pour-la-planète non ?

    Ca valait le coup de se casser le cul pour pouvoir enfin se payer un peu d’écologie et être quite.
    Allez, un petit suschi au thon tropical et au lit devant la fin du match sur le plasma Samsung de 102 cm. Lui aussi aura mérité ses 185 w. Quand il sera naze, l’année prochaine, on achètera le tout dernier à carrosserie en bambou et teck. On est écolo-durable ou pas.

    (excellent billet, excellents commentaires, toujours agréable de se promener par ici ...) _ :-)

    •  :-)

      Exactement : c’est ainsi que la planète sera sauvée. (Mais quand même, je le trouve un brin riquiqui, ton écran plasma. J’en ai de 150 cm, c’est tout juste assez pour visionner les matchs du PSG ou applaudir aux prestations de Johnny.)

      (Tout d’accord pour l’excellence des commentaires. Et : c’est cool.)



  • Et Juppé de Bordeaux reste droit dans ses bottes...de jardinage bien entendu

    Voir en ligne : Droit dans mes bottes



  • Soit ! alors rien que pour faire mon antisarkosiste primaire je vais aller déverser un peu de Round-Up aux pieds du premier platane venu, iaisser le robinet de l’évier couler en me lavant les dents et continuer à ne pas m’éclairer avec des ampoules basse-conso.



  • M’en fous, moi , avec mes 0,185%, j’ai vraiment voté décroissant et j’ai même pas eu de croissants...
    Alors, les belles paroles umpiennes vertes comme la pomme de chirac, franchement, ça me donne envie de rouler en 4x4...
    Enfin, on peut faire plein de trucs avec un 4x4, non ?

    Voir en ligne : Kprodukt



  • Le petit vert du peuple.. ele est grandiose, celle-là, j’ai bien ri, je l’envoie à José !
    Et je la copie sur mon blog.

    Voir en ligne : http://toutpetitblog.blogspot.com



  • Mais puisqu’on vous dit que c’est des terroristes qui arrêtent les trains de déchets nucléaires !!

    Voir en ligne : http://desptitdessins.wordpress.com/

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