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mercredi 6 octobre 2010

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posté à 15h09, par ZeroS
16 commentaires

Vers des associations « sans qualités » ? Des compétences en régime concurrentiel
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Rentabilité ! Nombreux sont ceux qui rêvent d’appliquer au monde associatif les sacro-saintes lois du marché. Et maintes associations se prêtent à cette dérive néo-libérale : en se professionnalisant et par le recours à certains outils - dont les « bilans de compétences » -, elles ont depuis longtemps fait entrer le loup (marchand) dans la bergerie. Le point avec ZeroS.

« Qu’est-ce au fond que la conscience critique, sinon une insatiable prédilection pour l’alternative ?1 » (Edward Saïd)

Les collectifs informels ont tendance à l’oublier, mais la loi de 1901 régit toute forme d’associations, dont celles de fait. Il y a plus d’un siècle, le législateur essayait déjà de couvrir toutes les éventualités d’angle mort. L’habitude, avec l’approbation de l’Institution, a même réussi un pari improbable : faire croire aux ignorants que l’organisation bureau/conseil d’administration est une obligation légale. Pourtant non. Évidemment, il est aisé de reproduire la séparation des pouvoirs exécutif/législatif qui marquent l’émergence de l’État moderne et la démocratie dite libérale et républicaine. Somme toute occidentale. À la hiérarchisation des fonctions, certains préfèrent une direction collégiale et égalitaire : pas de bureau avec président, secrétaire et trésorier. Les préfectures n’aiment pas trop ça ; il leur faut pouvoir identifier un responsable. Certains fonctionnaires tatillons peuvent être récalcitrants. Si nous nous résignons, nous mettons au moins un trésorier, et si nous sommes de fortes têtes, nous en mettons dix2.

La loi dont il est question est d’une souplesse remarquable. Elle n’a réellement pas pris une ride. Enfin si : les politiques néolibérales soutenues par le MEDEF aimeraient bien se l’offrir sur un plateau d’argent3. Particulièrement le critère de « non lucrativité ». Et les têtes des grandes fédérations associatives, parfois même dites de « gôche », jouent dans la cour des grandes entreprises capitalistes4, penaudes et apeurées, mais quand même essayant de concilier habilement intérêt général, utilité sociale, non lucrativité et compétitivité économique. Elles arguent que les associations ne rémunèrent pas les actionnaires et défendent (sans conviction) quelques valeurs phares précitées. Elles ont raison, cependant, c’est l’intégration au marché concurrentiel qui dénature tant leur l’essence que leurs actions, et à terme met en danger le cadre légal existant et l’ensemble du mouvement. Les entreprises mécontentes formulent la question ainsi : «  Pourquoi ont-ils un accès privilégié aux DSP alors qu’ils vendent le même service que nous – plus cher ? ». La rhétorique sent la remise en cause des régimes spéciaux.

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«  Le néocapitalisme propose une réintégration de l’association. Il en limite la portée politique pour en faire « un capitalisme sans but lucratif »5. Cette incorporation de l’association dans le nouveau capitalisme n’est pas fortuite, une stratégie de captation des innovations s’est manifestée depuis le dévoiement de l’autogestion en management participatif jusqu’à la conversion des finances solidaires en microcrédit, puis en social business. 6 » (Jean-Louis Laville)

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« Au commencement était le Verbe  » paraît-il. La guerre entre les mots et les choses7 a commencé. Peut-être faut-il revenir sur le terrain des valeurs et des concepts ? Peut-être faut-il offrir sens et substances à certaines idées absconses ? « La fin des idéologies », telle que déjà soufflée par le sociologue post-industrialiste Daniel Bell dans les années 1960 et reprise par les clercs néolibéraux à l’agonie de l’Empire soviétique, sent le Saint-Marcellin frelaté. Une pensée unique s’est imposée utilisant souvent une pseudo-rationalité scientifique pour justifier certaines postures clairement idéologiques. Au sein d’un nombre croissant d’associations, notamment très instituées et professionnelles, cela se traduit par l’import des méthodes et du novlangue du management d’entreprise. Alors : méthodologie de projet ou monoforme8 gestionnaire ?

Le mouvement associatif est protéiforme. Le définir, le quantifier et le qualifier est impossible. A en croire les chiffres du Ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, repris en cœur par les ténors de la CPCA9 ou France Bénévolat, notre belle contrée compterait près d’un million d’entités actives (plus de trois millions déclarées en préfecture). Waouh ! Un million ! En moyenne, une association pour soixante-trois citoyens français ! Décidément, cette Nation est magique. Quelle vigueur de sa société civile ! Passons outre ces chiffres et intéressons-nous aux associations les plus instituées et professionnalisées. D’abord, dans le haut du panier, 6 000 associations emploient plus de 50 salariés, soit environ 300 000 salariés10. De mini-entreprises, les actionnaires en moins11. Ce sont celles qui, très bien représentées politiquement et juridiquement, savent faire valoir leur droit tant au niveau des collectivités territoriales que de l’État (souvent par affinités interpersonnelles, politiques et partisanes). 115 000 autres associations emploient entre un et cinq salariées, soit 330 000 salariés. Celles-ci survivent souvent avec quelques CDI temporaires en emplois aidés et une certaine précarité. Elles sont nettement moins représentées politiquement. Il reste ensuite entre 300 000 et 400 000 salariés12 pour les structures intermédiaires si l’on se fie aux chiffres de 2007 du Ministère concerné13. Les chiffres sont un enjeu énorme pour tout le monde, particulièrement les plus puissants. Nous pouvons douter que plus d’un million d’associations soient actives sur le territoire national. Déjà, la moitié ce serait déjà formidable... Aussi, le secteur emploie 900 000 personnes supplémentaires pour des contrats à temps partiels ou temporairement durables14. La représentativité d’un mouvement où quelques corporations et vieux mastodontes institués s’expriment nous interroge. Quelqu’un peut-il s’arroger la parole pour un monde aux airs de mosaïque bariolée ? La professionnalisation doit être questionnée avec ardeur car le bénévolat est encore largement majoritaire – c’est même le supplément d’âme valorisé par certaines structures très professionnelles pour demander des aides publiques. Alors : le club de rugby à XV de la Salvetat Saint-Gilles (31) sera-t-il bientôt administré comme le Stade français (75)15 ?

A travers la « professionnalisation », de nombreuses structures qui fonctionnent sans bénévoles, uniquement avec des salariés et des volontaires, sont en quête de légitimité. Celles-ci défendent leur bifteck. Certaines associations existent seulement parce qu’elles ont des salariés et qu’il faut faire tourner la machine à conserver les emplois. Par exemple, dans le « social », des sommes généreuses servent à payer des professionnels et entretenir des structures d’accompagnement de « publics en difficultés ». Les miettes sont utilisées pour suivre les bénéficiaires16. Chouette projet d’autonomisation ! Qui aide-t-on ? Les travailleurs sociaux17 de la classe moyenne à rester insérés ou les pauvres à se réinsérer ?

Lors du colloque « Actions associatives et action publique en Île-de-France » le 12 mars 2010 à la Maison des Métallos, le sociologue Bernard Eme soulignait que s’esquissait pour les associations instituées le même phénomène qui affecte partis politiques et syndicats : elles sont proches de la représentation politique, participent de la « démocratie participative »18 et se posent comme expertes sur certaines questions alors qu’elles n’ont aucune légitimité et que prévaut de plus en plus la consanguinité, la sclérose et l’inertie. L’entre-soi. L’idéal-type : directeur de MACAQ le matin, élu PS du 17e arrondissement l’après-midi et peut-être syndiqué chez Solidaires le soir (mais aussi membre fondateur de Jeudi-Noir, Génération Précaire, etc.)19. Cumul des étiquettes et des mandats. La droite fait aussi bien mais plus discrètement.

Après ces quelques paragraphes, plus qu’introductifs, en guise de provocation d’insalubrité publique, il est temps de soumettre à la question certains outils qu’importe le secteur associatif professionnel, et qui se diffusent ensuite par capillarité vers le bas20, en particulier les bilans de compétences. Cela permettra par la suite d’esquisser quelques lignes de fuite constructives. Abattus, nous pourrions considérer qu’en l’état actuel du marché du travail un programme comme « Bénévolat & compétences », développé par France Bénévolat21, ou le réseau étudiant Animafac est une aubaine, professionnellement parlant, pour n’importe quel diplômé raté – comme moi – qui a une expérience au sein du mouvement associatif. Les mêmes remarques sont valables pour le CDVA22 qui vient de lancer un appel à projet intitulé « la formation des bénévoles et des militants associatifs ». Camarades, il est temps de se former ! Il a fallu attendre un siècle pour y penser. Mais se former à quoi ? Aux techniques du management néolibéral qui doivent vous permettre d’investir en vous-mêmes.

Dans la perspective de comprendre les évolutions du marché du travail et de la crise (entretenue) du salariat, il est indispensable de critiquer l’évaluation par compétences. En ce mois d’octobre 2010, le dossier du Monde Diplomatique sur l’éducation (r)ouvre la brèche sur le sujet et il serait sain que, de son côté, le monde associatif pratique l’auto-analyse.

L’évaluation par compétence accompagne la déstructuration du droit du travail et l’essor d’un chômage de masse structurel. Angélique Del Rey dresse une généalogie de l’imposition de ce système de cadrage unidimensionnel des personnes dans son ouvrage À l’école des compétences. Robert Musil23 et Herbert Marcuse24 traînent leurs savates dans les parages. L’OCDE25, dans le cadre d’une politique d’incitation à la libéralisation du marché de l’éducation, pousse les États à adopter ce système d’évaluation né des méthodes du management néolibéral du début des années 1980. Il y a un peu plus de dix années, Luc Boltanski et Ève Chiapello nous avertissaient, en livrant la somme Le nouvel esprit du capitalisme après une étude rigoureuse, de la mutation du capitalisme au travers de l’évolution et de l’adaptation du management à de nouvelles réalités ingérant à satiété sa propre critique. Malheureusement, sociologues de gauche autoproclamés « pragmatiques » aux tristes tropismes26, ceux-ci n’ont dessiné aucune perspective. Évidemment, personne ne chercherait à fuir une chaire à l’EHESS27 et une autre en social business à HEC28... mais reprenons.

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Après l’entreprise, ces méthodes se sont imposées dans l’éducation, les collectivités territoriales, l’État, l’Europe, puis cela est arrivé dans le secteur associatif institué. Comme le rappelle A. Del Rey, ce sont des lobbies et des think tanks financés par des entreprises multinationales qui ont soutenu l’OCDE et incité les États à mener des adaptations - les rapports ne le dissimulent nullement. Mieux vaut que la formation soit directement adaptée à l’entreprise, cela facilite l’insertion, même près trente années de croissance du chômage... Les objecteurs critiques soulignent que, dans un marché du travail dégradé – la lutte inefficace permanente contre le chômage est un leurre politique central des élections depuis 1974 –, l’évaluation par compétences est un moyen de faire reposer l’(in)employabilité sur les individus, et non sur des choix politiques et socio-économiques plus larges. Le caractère technicien – donc « neutre » – de cet outil gomme tout a priori idéologique29...

Certes, faire reconnaître la multiplicité des formes de l’engagement associatif altruiste, désintéressé et gratuit30 auprès d’autres pans de la société peut avoir un sens. Cependant, il est tout aussi important d’être capable d’apprécier la richesse des motivations de chacun, qui dépasse largement le seul cadre de l’intégration au marché du travail – même associatif. Les associations qui se penchent sur ces questions devraient être capables de sortir de l’unique import-(ré)appropriation appauvri des méthodes du management d’entreprise et de faire valoir d’autres approches méthodologiques, plus fines et adaptées aux réalités complexes des expériences associatives. Les outils dépendent de leurs usages mais certains ont des tares congénitales inacceptables et irrémédiables.

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«  Il s’est constitué un monde de qualités sans homme, d’expériences vécues sans personne pour les vivres ; on en viendra presque à penser que l’homme, dans le cas idéal, finira par ne plus disposer d’une expérience privée et que le doux fardeau de la responsabilité personnelle se dissoudra dans l’algèbre des significations possibles.31 » (Robert Musil)

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Des chemins ont déjà été frayés en ce sens, et il ne s’agit pas d’être nostalgique de la vieille évaluation par connaissances qui a marqué XIXe et XXe siècles. Remémorons-nous qu’au début des années 1990 les philosophes Michel Authier et Pierre Lévy sous la houlette de Michel Serres32 ont développé une méthode dynamique d’appréciation et de représentation graphique de l’évolution des personnes au sein d’un groupe appelée arbre de connaissances33. Cet outil prend en compte les compétences, mais aussi d’autres dimensions majeures et indissociables, telles que les connaissances, les opinions et les savoir-être et faire de la personne en situation et au sein d’un collectif. Le système, contrairement au bilan de compétences, n’est pas fondé sur la compétition mais sur le partage. Vingt ans plus tard, Michel Authier regrette que le logiciel développé et vendu à des entreprises ne serve qu’à dresser des bilans de compétences34... Peut-être ne fallait-il pas pactiser avec le PS et partir dans l’idée de rentabiliser l’outil à court terme ?... S’engoncer dans les affres des logiciels propriétaires sans possibilité de retour avec un a priori technophile fut aussi une erreur stratégique majeure. Le système est verrouillé et inaccessible à qui n’a pas les moyens financiers de le payer35. Les associations, par exemple. Au final, M. Authier s’est désengagé partiellement du projet et a viré à l’extrême-gauche. À la marge, l’association ArboR & SenS continue de tester le dispositif dans le cadre d’écoles aux pédagogies alternatives ou d’associations d’éducation populaire et socio-culturelles.

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Les lignes de fuite sont pléthores. Tant théoriquement que de manière pratique, il existe des méthodes innovantes, égalitaires, horizontales, multidimensionnelles et radicalement démocratiques pour accompagner, former et valoriser. Quid de la relecture de Joseph Jacotot, de Célestin Freynet, de Rudolph Steiner, de Charles Fourrier, de Paolo Freire, d’Augusto Boal, de Jacques Rancière, etc. ? Même les écrits du père Joseph Wresinski, fondateur d’ATD Quart Monde, sont plus punks que la paresse intellectuelle d’une certaine gauche associative qui se préoccupe de « culture » et de « social ». Par exemple, dans certains milieux qui croisent associationnisme, deep ecology et agriculture « biologique », faut-il que ce soitl’Amérique Latine (Bolivie, Brésil, etc.) qui nous rappelle que l’idée des systèmes participatifs de garantie (SPG36) est née en France ? Etc.

Les associations doivent refuser d’être un ersatz attardé du monde de l’entreprise mais bien s’affirmer comme émanation d’une société politique ! Il faut créer des outils à la hauteur de ses ambitions, et ces dernières excèdent largement le darwinisme économique du capitalisme néolibéral contemporain. Tant d’un côté, la partie du mouvement associatif la moins professionnelle, structurée et instituée doit continuer d’être libre de ne pas rentrer dans des dispositifs, même « alternatifs », et laisser cours à la vie ; tant d’un autre, il est important de trouver un juste équilibre afin d’éviter des excès bureaucratiques paralysant qui découlent d’application stricto sensu de méthodes chronophages37 et pesantes. Dans tous les cas : sus à la monoforme résignée !



1 Citation extraite de Design & crime de Hal Foster paru aux Prairies ordinaires, 2008, p. 4.

2 Des exemples se sont développés notamment à partir d’expériences issues des milieux de l’écologie radicale.

3 La circulaire Fillon du 18 janvier 2010 met les pieds dans le plat de l’atteinte aux libertés associatives et de la marchandisation larvée du mouvement. La réforme des collectivités territoriales inquiète aussi beaucoup de monde.

4 Par exemple, la Ligue de l’enseignement « s’étonne » d’être en concurrence sur des délégations de service public (DSP) avec... Véolia. Son budget annuel au national est d’environ 24 millions d’euros.

5 Du nom d’un des ateliers de l’université du MEDEF en 2008.

6 Jean-Louis Laville, Politique de l’association, Paris, Seuil, coll. « Économie humaine », 2010, p. 177.

7 Permettez-moi d’emprunter le titre d’un ouvrage de Michel Foucault pour le plaisir.

8 Le terme est du réalisateur britannique militant Peter Watkins. Ce qui est valable pour la télévision me semble à propos pour les techniques de gestion.

9 Conférence permanente des coordinations associatives... une machine de lobbying bien rodée où les mêmes retraités se refilent les postes depuis 25 ans.

10 Nous parlons en CDI équivalent temps plein... en sachant que certains contrats aidés sont des CDI à durée déterminée (le temps de l’aide publique dégressive). Il est très difficile d’établir des données fiables surtout avec l’importance du turn over.

11 Les grandes fédérations comme l’UNIOPS dans le sanitaire et social ou les fédérations d’« éducation populaire ». L’UNIOPS connaissait une crise récemment relatée dans la revue Actualités sociales hebdomadaires (ASH). Comme les structures qui la composent ne défendent plus aucune valeur, elles n’ont rien à avancer quand les entreprises les attaquent pour distorsion de « la concurrence libre et non faussée », et les subventions diminuent.

12 La comparaison entre les « gros » et les « petits » a été établie par Didier Minot, président du réseau Récit. Il estime à 200 000 les salariés pour les structures en 6 et 49 salariés...

13 Données statistiques à télécharger par .

14 Les stocks d’animateurs pour CLAE et CLSH via des DSP aux collectivités ou ceux exploités de bon gré en colonies de vacances. Dans le premier cas, j’ai croisé des animateurs municipaux de CLAE/CLSH non titulaires... renouvelant leurs contrats chaque année depuis plus d’une décennie.

15 Intéressez-vous au concept d’« accumulation par dépossession » du géographe américain David Harvey qui explique très bien le processus d’incorporation d’un espace non marchand au marché capitaliste que subit le monde associatif aujourd’hui et que le MEDEF exprime distinctement depuis 2002 déjà.

16 Lire l’interview de travailleurs sociaux du CQFD de septembre 2010. Autre exemple, quand les partenaires institutionnels d’un chantier d’insertion sur un Jardin de Cocagne ont pour objectif de « réinsérer » 20 % des personnes, peut-être est-ce un devoir d’interroger l’existence de la structure ? Aussi, rappelons que la politique de concentration des associations dans laquelle s’inscrit le Groupe SOS est vivement encouragée par l’État. Au national, dans le social, l’objectif est de passer de 30 000 à 3 000 associations/interlocuteurs.

17 Nous pensons vaguement au livre de A. et M. Rambach, Les nouveaux intellos précaires, Paris, Stock, 2009, 448 p.

18 Rappelons-nous de la critique du sociologue Jean-Pierre Garnier sur ces artefacts rhétoriques citoyennistes dans Une violence éminemment contemporaine. Essais sur la ville, la petite bourgeoisie intellectuelle & l’effacement des classes populaires, Marseille, Agone, 254 p.

19 L’exemple est tout ce qu’il y a de réel.

20 Via la formation et l’accompagnement de projet des plus petits.

21 Association de vieux qui n’a jamais caché ses affinités à droite.

22 Conseil du développement de la vie associative.

23 Auteur viennois de L’Homme sans qualités, Paris, Seuil, coll. « Points », 2 tomes. Premières publications en 1930 et 1932. R. Musil est une figure majeure de l’École de Francfort.

24 Auteur en 1964 de L’Homme unidimensionnel publié en France aux Éditions de Minuit.

25 Organisation de coopération et de développement économiques.

26 Cette critique vient de Jacques Rancière dans Le Maître ignorant.

27 École des hautes études en sciences sociales... précision pour les 70% de français qui n’ont pas dépassé le baccalauréat et probablement les 25% supplémentaires qui n’ont jamais fait de sciences humaines et sociales (chiffres de l’INSEE).

28 École de commerce très onéreuse : plus de 10 000 euros l’année.

29 Évidement ! Dès qu’un homme politique, un chercheur ou un journaliste utilise des termes dérivés des mots « pragmatisme » et « rationnel », mieux vaut se méfier.

30 Tout le monde ne s’astique pas le manche et ne se caresse pas le bulbe pour se faire mousser en société.

31 Citation extraite de L’Homme sans qualités qui se trouve aussi dans Design & crime de Hal Foster, p. 40.

32 Programme soutenu par Édith Cresson, alors Première ministre.

33 Page Wikipédia sur le sujet, ici.

34 Écouter son entretien sur l’émission Zones d’attraction de radio libertaire par ici.

35 Si un hacker se sent de forcer le code source...

36 En France, Nature & Progrès, Alliance Provence et le Réseau AMAP Île-de-France développent chacun le leur. Pour un document technique d’une adaptation française cliquez par .

37 Terme emprunté au novlangue managérial.


COMMENTAIRES

 


  • mercredi 6 octobre 2010 à 18h12, par Docteur Ska

    Les associations qui se penchent sur ces questions devraient être capables de sortir de l’unique import-(ré)appropriation appauvri des méthodes du management d’entreprise et de faire valoir d’autres approches méthodologiques, plus fines et adaptées aux réalités complexes des expériences associatives.

    Pour continuer à filer la métaphore sur les AMAP, la deep ecology, tout ça...
    Y’a une « source » de méthodes qui me semble intéressante à exploiter pour assos autogérées et dynamiques, c’est les concepts de la permaculture. Pour faire simple, la permaculture est une forme d’agriculture bio qui cherche à composer des écosystèmes les plus dynamiques possibles, pour user le moins d’énergie (et y compris le moins de travail possible, certains arrivant à être autosuffisants en travaillant 3h par jour).

    Comment ? En « dessinant » la parcelle d’une certaine façon, de manière à ce que tous les éléments s’imbriquent et s’entraident.

    Exemple de certains concepts de « design » applicables à des projets, des assos, des lieux :

    # Chaque élément doit avoir plusieurs fonctions

    # Chaque fonction est remplie par plusieurs éléments

    # Intégrer plutôt que séparer - en mettant les bons éléments aux bons endroits, des relations se développent entre ces éléments et ils travaillent ensemble pour s’entraider.

    #Ne pas produire de déchets - en trouvant une valeur à chaque ressource disponible et en les utilisant toutes, rien n’est un déchet.

    #Utiliser et valoriser la diversité - la diversité réduit la vulnérabilité à une variété de menaces et tourne à son avantage la nature unique de l’environnement dans lequel il réside.

    # Utiliser les bordures et valoriser le marginal - l’interface entre deux choses est l’endroit ou les événements les plus intéressants se produisent. Ce sont souvent les éléments qui ont le plus de valeur, et qui sont les plus divers et productifs.

    # Utiliser des solutions petites et lentes - Les systèmes lents et petits sont plus faciles à maintenir que les gros, en faisant un meilleur usage des ressources locales et en produisant des résultats durables.

    (morceaux choisis de l’articleWikipédia)

    Etonnant, non ?

    • Moilamain sort de ce corps.

      L’objectif de l’article était de poser une critique de certains outils et esquisser des lignes fuite. La permaculture est un excellent exemple. Merci.

      Les alternatives mériteraient d’être creusée notamment en s’appuyant sur des applications pratiques qui fonctionnent. Il est indispensable de favoriser la prolifération des méthodes.

      Miguel Benasayag lors d’une conférence parlait de la nécessité de prospecter, d’observer ce qui fonctionne aujourd’hui, d’apprécier les limites, la taille critique, etc. et, surtout de favoriser la multiplicité des initiatives.
      http://tvbruits.org/spip.php?article1252

      Une autre chose, me semble-t-il, est d’affronter les outils « alternatifs » au dominant, de leur donner du sens et de la consistance et de les confronter aussi aux institutions.



  • « D’abord, dans le haut du panier, 6 000 associations emploient plus de 50 salariés, soit environ 300 000 salariés. De mini-entreprises, les actionnaires en moins. Ce sont celles qui, très bien représentées politiquement et juridiquement, savent faire valoir leur droit, tant au niveau des collectivités territoriales que de l’État (souvent par affinités interpersonnelles, politiques et partisanes). 115 000 autres associations emploient entre 1 et 5 salariées, soit 330 000 salariés [10]. Celles-ci survivent avec quelques CDI temporaires en emplois aidés et une certaine précarité. Elles sont nettement moins représentées politiquement. En s’exerçant aux mathématiques, nous nous apercevons que 115 000 + 6 000 = 175 000. Si je soustrais ce résultat à 1 000 000 que reste-t-il ? 825 000 associations... la face immergée de l’iceberg. »

    Heu, vous n’auriez pas oublié les assocs qui emploient entre 6 et 49 salariés dans votre exercice mathématique. A moins que quelque chose m’échappe.

    • mercredi 6 octobre 2010 à 22h29, par ZeroS

      Il y a une erreur de calcul déjà qui ne saurait tarder à être corrigée.

      Non, ce n’est pas une erreur. Ce sont deux pôles avec une ligne de démarcation assez nette. Évidemment, il y a des associations entre les deux.

      D’une part, sur le million d’associations censées exister, ça reste ridicule et la comparaison à avant tout pour objectif de souligner que le pôle le mieux représenté au sein de la CPCA - certaines grosses structures - compte tout simplement moins de salariés que la multitude de structures ayant entre un et cinq salariés. Par exemple, dans le cas du passage de la Circulaire Fillon du 18 janvier 2010, les petites associations sont lourdement lésée contrairement aux plus grosses structures. Pour des détails supplémentaires par ici :
      http://www.associations-citoyennes....

      Si vous m’envoyez un mail, je vous transmets la source et si je peux obtenir le chiffre pour les 6-49 salariés, je vous le transmets rapidement.

    • mercredi 6 octobre 2010 à 23h50, par ZeroS

      Au total 178 000 associations sont employeurs soit 57 000 associations employant entre 6 et 49 salariés, soit 822 000 associations fonctionnant avec exclusivement des bénévoles (si on part sur la base des 1 000 000). Dans les faits si l’on note une augmentation du nombre de salariés - professionnels -, certainement inversement proportionnel au dégraissage des fonctionnaires (même si la qualité des emplois a évolué), cela ne change strictement rien au fait que le bénévolat domine (30 000 000 millions de bénévoles selon l’INSEE). Nous pouvons toujours discuter de l’intensité des engagements en temps, en efficacité, etc.

      Le mouvement de professionnalisation (inconsciemment corporatiste ?) et surtout sa normalisation avec les importations d’outils néolibéraux sont à questionner à l’aune de l’ensemble du secteur, de la disparition de l’État social et surtout de cette « majorité silencieuse » sans laquelle il n’existerait pas : les bénévoles.

      Les promoteurs des outils du management ont certainement oublié que le monde associatif ne les a pas attendu pour se former, notamment quand le concept d’éducation populaire avait encore un sens et même auparavant. Peut-être faudrait-il relever certaines œillères ?

      • jeudi 7 octobre 2010 à 01h38, par Kaliayev

        Attention juste a corriger le 30 000 000 millions parce que la Terre ne suffira pas.
        Pour le reste, RAS.

        • jeudi 7 octobre 2010 à 08h36, par ZeroS

          C’est pour en rire.

          • jeudi 7 octobre 2010 à 11h07, par un-e anonyme

            dénoncer la rentabilisation à court terme
            parfait
            c’est excellent au cube.

            que sont devenus ceux qui ont tenté de le dénoncer ?
            ils ont été harcelés et virés.
            les autres ont pas compris parce que ça leur arrivait pas à eux en particulier.
            ils se sont pris pour des élus ( par Dieu)

            j’espère qu’ils ont lu cet article et que ça va travailler dans leur petite tête.

      • jeudi 7 octobre 2010 à 12h34, par Ferdinand

        Merci pour les chiffres.
        Et puis aussi pour (l’excellent) article sur un sujet peu abordé.



  • vendredi 8 octobre 2010 à 20h14, par un-e anonyme

    Merci pour cet article je suis incapable d’en faire autant et pourtant je connais le problème de l’intérieur, travailleur de l’éducation populaire plus ou moins social mais aussi et surtout oeuvrant pour l’autonomie, et l’émancipation de chacun et de tous je suis directeur de centre social mais j’essaye de ne pas tomber dans les travers de nombre de mes collègues... La circulaire fillon de janvier 2010 est une abomination un recours a été déposé par Récit (réseau des assos de citoyens je crois) à suivre donc... Le problème étant que malgré le nombre d’associations en france n ous ne sommes pas en mesure de nous défendre réellement car nous ne représentons pas véritablement une corporation et nous ne défendons pas tous les mêmes intérêts, il est quasi impossible de tombre d’accord sur un socle de revendications communes ni de bloquer le pays car ce sont les publics de nos structures qui en patissent...

    Problème insoluble ? Bah non mais faut qu’on cogite un peu plus façon solidaire et partenaires si on veut espérer se défendre un tant soi peu et puis vive les asso autogérées et collègiales !

    • Je pense qu’il y a des possibilités de s’organiser, même temporairement. C’est ce qu’essaie de faire le Collectif AC auquel je participe. Nous lisions la liste des signataires et il y a une diversité fabuleuse de qualité des signataires. Ça part des boulistes d’un petit village en région à des réseaux d’éducation citoyenne (comme Récit) en passant par la Fédurock. Ça signifie bien que l’atteinte au droit d’associations et la pression des politiques économiques néolibérales est ressentie par tous les secteurs et que la transversalité non corporatiste n’est pas un soucis. D’ailleurs, même du côté de la CPCA, les bases ne partagent pas toutes les orientations politiques et une certaine inertie liée à une certaine dépendance économique envers les collectivités. La politique de l’autruche ne paie pas systématiquement, au contraire. Je parle aussi en connaissance de cause. La question est comment élargit-on le domaine la lutte au sein d’un secteur polymorphe et fragmenté ? Quelles propositions fait-on ? Comment croise-t-on les différents combats (RGPP, radios associatives, LDH, etc.) ? Etc. Des chantiers sont ouverts sur ce point. Toutes les expériences sont bonnes à prendre.

      Ensuite, je vais compléter le paragraphe des chiffres qui n’était pas central dans l’argumentation. J’ai des informations contradictoires. Je mettrai les sources à chaque fois.

      • Copier/coller d’un texte qui circulait via la liste de diff’ L’Auberge de la solidarité.

        Les associations, lieu de toute la démocratie ? Laissez-nous rire...

        Désintéressement, bénévolat, intérêt général, démocratie

        Les associations revendiquent haut et fort leurs valeurs : désintéressement, bénévolat, intérêt général, démocratie. Mais sont-elles réellement les porteuses de ces valeurs dans leurs pratiques quotidiennes ? On sait que nombre de poursuites aux prud’hommes pour harcèlement moral sont le fait d’anciens salariés d’associations, jusqu’à une défendant... les harcelés moraux !

        Et côté démocratie, il est flagrant que nombre d’associations n’en connaissent pas le début de la couleur, des Présidents omnipotents et quasi nommés à vie prenant toutes les décisions. Malheureusement, leurs représentants nationaux ne font pas beaucoup mieux... Ils nous en ont donné la preuve lors de l’élection des représentants du monde associatif au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE).

        Entre 5 et 7% des emplois et 10 à 12 millions de bénévoles, représentés par le CNVA

        On ne peut faire comme si de rien n’était. En effet, le secteur associatif représente entre 5 et 7% des emplois en France. Il regroupe entre 10 et 12 millions de bénévoles, actifs selon leurs priorités entre quelques heures par an et des plus que plein temps. Evidemment, les textes européens ou les lois et décrets français peuvent avoir de lourdes conséquences sur ces activités, nécessaires dans de multiples domaines. Mais le statut associatif est également utilisé à mauvais escient dans d’autres cas (notamment pour faire du commerce).

        Le Conseil National de la Vie Associative (CNVA) a été créé, et placé auprès du Premier Ministre, pour aider le pouvoir politique a prendre les bonnes décisions en matière de vie associative. Il a aussi pour rôle de réfléchir au futur de la pratique associative, pour l’accompagner. Enfin, il se fait le relais de ce que les centaines de milliers d’associations actives sur le terrain lui font remonter. Il est à noter que tous ses avis sont seulement consultatifs.

        Depuis de nombreuses années, tout cela ne fonctionne pas bien. Comme nombre de « Comités Théodules » et autres « Commisions à la réflexion sur la prospective de la rénovation des perspectives » dont l’Etat est friand. A tel point que le Président de la République a décidé de passer un coup de balai et de réformer tout cela, en en faisant disparaître la grande majorité. Dont le CNVA. Il nous faut à regret reconnaître que, de toute façon, l’utilité de celui-ci n’est plus vraiment démontrée. Les travaux sont trustés par le bureau (quinze personnes), au détriment des séances plénières, qui se passent trois à quatre fois par an dans un bazar gentiment amateur, les échanges se transformant régulièrement en monologues de la Présidente expliquant les décisions du bureau.

        Une dernière mission -dévoyée - avant de disparaître
        Pourtant, avant de se dissoudre (pour mieux renaître sous une autre forme, plus resserrée), le CNVA s’est vu confier une dernière mission : comme tous les cinq ans, il avait la lourde tâche de désigner des représentants du monde associatif pour siéger au Conseil Economique, Social et Environnemental (CESE). La dernière fois, le vote avait été très désorganisé. Sans parler du fait que les membres du CNVA n’avaient été que peu informés des candidatures, du mode de scrutin et des enjeux. Et bien, cette fois-ci, pire a été réussi !

        Tout d’abord, c’est par un mail daté du 26 août que l’appel à candidatures a été lancé. Avec une procédure renforcée obligeant à avoir mandat d’une association pour pouvoir se présenter. Et avec une date limite pour déposer les candidatures fixée... une semaine plus tard ! A l’évidence, nombre d’associations, y compris parmi celles siégeant au CNVA, n’ont pu se réunir dans ces temps si courts pour décider d’une éventuelle candidature. Sans parler de ceux qui étaient en vacances à cette période.

        Ensuite, la convocation à la séance plénière, généralement toujours doublée d’un envoi par mail, n’a été envoyée que par voie postale. A des adresses individuelles datant... d’il y a deux ans ! C’est ainsi que certains membres du CNVA ne sont tout simplement pas venus, par ignorance de la tenue du vote (car ils n’avaient pas reçu la convocation !). Quand d’autres n’ont découvert les candidats que le jour même de l’élection. Car aucune profession de foi n’a été envoyée. Tout juste une liste de quelques noms : ceux qui avaient réussi à tenir une réunion de leur association pour obtenir un soutien à leur candidature dans les temps. Ou ceux qui décident seuls dans leurs associations... Comme par hasard, une bonne part des candidats étaient membres du bureau du CNVA, et avaient donc été informés bien en amont de l’appel à candidature.

        Aucun débat avant le vote

        Une fois sur place, même manque de démocratie. Les candidats sont amenés à se présenter quelques minutes chacun. Mais aucun débat n’est organisé, aucune question ne peut être posée. Aucune autre personne ne peut exprimer son opinion sur le vote. Tout est sous contrôle. Résultat, le vote a lieu au bout de 40 minutes de séance, un comble pour des parangons de la démocratie. Voilà tout ce à quoi aura eu droit le CNVA comme campagne électorale et débat public...

        Pratique pour ceux qui contrôlent l’organisme : ils peuvent se mettre d’accords en amont sur les candidats qu’ils souhaitent voir élus (ce qui n’avait pas été fait la précédente fois, d’où une partie du bazar). Et faire le nécessaire pour que tout se passe bien pour eux, notamment en rameutant des membres absents depuis plusieurs séances plénières. Et, sur 150 membres du CNVA, seuls 57 étaient présents pour voter... Même pas un sur deux.

        Un résultat connu d’avance

        En entrant dans la salle, plusieurs membres du Conseil rigolaient en se donnant le nom des futurs élus, avant même que le scrutin ne commence. Evidemment, il n’y aura qu’une maigre surprise à l’issue du premier tour : l’un des quatre candidats devant être élu ne l’est pas tout de suite. Les trois autres sont évidemment élus avec des scores staliniens. Il faut malgré tout procéder à un second tour, qui verra le quatrième larron rejoindre ses trois camarades, tous professionnels du bénévolat. Ils sont en fait tous salariés dans une structure associative. Mais peuvent siéger au CNVA au nom d’une autre... ou en étant « bénévoles au CNVA » comme le dit l’une d’entre eux (1).

        Au bout d’un peu plus d’une heure trente, l’élection est bouclée. Le CNVA peut mourir, il a rempli sa dernière mission. De manière caricaturale. Espérons que dans sa prochaine configuration, la représentation du secteur associatif connaîtra une plus grande transparence ainsi qu’un meilleur fonctionnement !


        (1) Les membres du CNVA ne sont pas indemnisés. Seuls leurs frais de voyages sont pris en charge. Les membres du CESE, par contre, touchent un total brut mensuel de 3 767,91€.

        http://ludovicbu.typepad.com/ludovicbu/2010/09/les-associations-lieu-de-toute-la-democratie-laissez-nous-rire.html



  • Merci pour ce texte. Je suis dans une association d’insertion en plein dans ce genre de programme. J’ai vu effectivement clairement exposés les motifs des systèmes d’enregistrement des compétences, et entendu les espoirs qu’on arriverait à se saisir de ce genre d’outil pour en faire quelque chose de bien, à base de reconnaissance des apprentissages informels, non formels, d’accès aux emplois sans passer par des qualifications trop difficiles à acquérir en cycles complets, et tout. Pour comprendre ce qui était en jeu, j’ai été chercher (quasiment que sur le net, c’est vrai) des traces de débats et de disputes, de critiques de ces programmes européens, et je n’ai presque rien trouvé, en tout cas certainement rien concernant les associations. Alors d’abord bravo pour ce texte, qui du coup est l’un des rares à porter la critique, et ensuite… que penser de ce vide ?

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