Il est d’usage, en psychanalyse, du moins lorsque l’on suit l’enseignement de Jacques Lacan, de distinguer trois registres, le réel, le symbolique et l’imaginaire. Ces trois termes semblent à tort relever du sens commun, mais il est de notoriété analytique sinon populaire qu’il n’en est rien, et que sous leur apparence anodine, ils cachent de redoutables difficultés conceptuelles. Prenez le réel, par exemple, eh bien il ne se confond pas avec la « réalité », ce qui semble confirmer l’intuition commune qui veut que les psychanalystes soient encore plus tordus que leurs patients. Où veux-je en venir avec (...)