ARTICLE11

Rubrique : En Sueur

Toujours prompt à répondre présent, Sarkozy rentre juste à temps des Etats-Unis pour assister au spectacle du grand chahut social. Cheminots, enseignants, pilotes de ligne, agriculteurs, magistrats... Tous grévistes ! A l'heure où le pays s'arrête, saisi de colères, l'occasion est belle de rappeler qu'il n'y a pas si longtemps, le même Sarkozy, toute satisfaction déployée... Lire la suite

And now ladies and gentlemen, Rafaël Nadal ! Quand il s'agit d'accueillir dans ses bureaux d'Issy-les-Moulineaux le numéro un mondial du tennis, « L'Equipe » ne fait pas les choses à moitié. Un numéro spécial, quatre pages entières consacrées au jeune phénomène, une hagiographie complète et documentée, mais… pas l'ombre d'une question susceptible de contrarier le ténébreux Espagnol. Belle opération de communication au final. Lire la suite

Alors que nos journaux - « L'Equipe » en chef de meute - se sont échinés pendant une semaine à nous expliquer pourquoi le renvoi de Raymond Domenech était inéluctable, voici que la marche arrière est enclenchée. Un joli numéro d'équilibriste, dont certains s'acquittent mieux que d'autres. Car un plumitif contrarié par les événements est un plumitif offensé. Le tout, c'est de ne rien en montrer. Lire la suite

Le grand soir en gestation sur les terrains de France ? La bonne blague ! Depuis dix jours, le syndicat des joueurs se répand autant que possible pour rallier dans son sillage les restes de conscience politique qui n'auraient pas fini aspirés par un système confisquant toute liberté de pensée. La grève n'aura pas lieu, et c'est tant mieux : elle n'aurait pas de sens, donc aucune légitimité. Lire la suite

Quand Thierry Roland et Franck Lebœuf s'installent au micro, le bon goût à la française turbine sec. Illustration lors du dernier championnat d'Europe, quitté sur la défaite des Bleus contre l'Italie. Les duettistes de M6 s'en donnèrent à cœur joie, multipliant les allusions suspectes et procédant au lynchage de l'arbitre de la rencontre. Le tout devant 13 millions de téléspectateurs. Article11 se souvient. Lire la suite

Ou comment, sacrifiant aux lois de la diversification, le quotidien sportif préféré des Français - puisque l'unique - s'est mué en organe de propagande à la solde des deux principales institutions dont il censé assurer la critique. Un journal, L'Equipe ? Non, un regroupement de joueurs de pipeau qui n'en finissent plus de prendre les lecteurs pour des billes. Lire la suite

Au crépuscule de sa vie politique, Jean-Marie Le Pen se découvre des accointances avec l'Empire du milieu. Spectateur assidu des JO de Pékin, le vieux loup haineux du FN n'en finit plus de tresser des lauriers au pouvoir chinois, dont il loue le sens de l'hospitalité et l'efficacité de l'organisation. Evidemment, c'est purement désintéressé… Qui en douterait ? Lire la suite

L’overdose olympique à la télévision comme dans les gazettes trace des frontières nouvelles pour les journalistes de sport, ambassadeurs d’un événement dûment glorifié, heureux d'être là, heureux que ça se sache. Bateleurs, cocardiers, passe-plats, incestueux, narcissiques… On trouve de tout à Pékin. Surtout le pire. Pas de panique : « Article 11 » est là… Lire la suite

Droits de l'homme, droits de l'homme, droits de l'homme… Depuis l'ouverture des Jeux, les envoyés spéciaux se recentrent sur l'essentiel : la course aux médailles, la traque aux émotions, les petits bonheurs et grands malheurs des champions français. Mais au fait : nos journaleux dépêchés sur l'événement ont-ils seulement le choix des armes ? Poser la question, c'est déjà y répondre. Lire la suite

A Pékin, La Marseillaise se joue en sourdine, alors même que Sarkozy avait donné de la voix pour électriser les troupes. Mystères en Olympie ? Pas tant que ça. En mal de financements, le sport français se meurt à petit feu. Et la petite musique présidentielle en est la principale responsable. Rendez-vous à Londres pour l'enterrement en première classe. Lire la suite

Ce n'est pas parce qu'on n'aime pas ça qu'il faut en dégoûter les autres. Refrain connu. Ce n'est pas non plus parce qu'on aime le football qu'on ne se sent pas parfois nauséeux. Tant il est vrai que le sport-roi connaît les crapules et les lâches. Une interview sans ronds de jambe à lire avec les deux yeux avant de regarder autrement les premiers matches de la saison. Lire la suite

Ce n’est pas parce que l’Irak n’a rien à espérer aux Jeux qu’il ne faut pas l’y tolérer. Le Comité Olympique international l’a bien compris, qui a fait preuve d’une rare mansuétude pour intégrer in extremis une délégation irakienne peau de chagrin. Histoire que ça fasse beau dans le tableau. On dit merci qui ? Lire la suite