ARTICLE11
 
 

jeudi 23 octobre 2008

Sur le terrain

posté à 00h26, par Benjamin
7 commentaires

Au Brésil, une solution à la crise du logement : la maison écolo qui coûte pas un rond…
JPEG - 29.9 ko

Aujourd’hui, Article 11 se boboïse (mais continuera à ne pas voter), met ses sandales en cuir, se laisse pousser les cheveux et se penche sur les maisons écolos. A Marica, au Brésil, les membres d’une association française, Flux, fabriquent des briques en terre crue pour des constructions alternatives et très peu coûteuses. Au menu, débrouille et autonomie. Reportage.

«  Si vous refusez la manière dont les choses fonctionnent, vous n’avez qu’à retourner vivre à poil dans les bois », m’a un jour soufflé un beauf aviné dans un bistrot de banlieue. Partir batifoler à l’état de nature dans le bois de Vincennes ? Ce n’est pas l’envie qui m’en manquait. Mais je me suis dit que c’était peut-être un peu prématuré et qu’il me fallait m’organiser. Bref, j’ai cherché à me démerder autrement…

En cherchant, je me suis retrouvé au Brésil, à Rio de Janeiro. Et entre deux gueules de bois, j’ai rencontré des étrangers dynamiques et motivés, pleins d’idées et de projets tenant la route. Le beauf n’avait qu’à bien se tenir…

Si tu vas à Rio…

Le Brésil, c’est le cinquième pays du monde par sa population et la dixième puissance économique mondiale en terme de PIB. C’est aussi en Amérique Latine le pays disposant des plus grandes richesses naturelles : minerais, gaz, pétrole (dans le bassin de Santos par exemple, où on en a découvert récemment une quantité faramineuse), bois d’Amazonie… C’est enfin un pays où les inégalités sont parmi les plus marquées au monde : d’après la Banque mondiale, le Brésil était en 2005 le deuxième pays le plus inégalitaire au monde.

A Rio même, ces inégalités sont flagrantes. L’écart reste énorme entre la zone sud de la ville (le 16e arrondissement local) et les favelas environnantes, contrôlées par les trafiquants de drogue. Et ce même si ces favelas sont loin d’être les pires du Brésil. En partie rénovées (des plans ont été menés ces dernières années pour essayer de les réorganiser), elles ne sont plus seulement faites de bric et de broc : au fil des ans et très progressivement, la brique y remplace la tôle.

Cette petite intro pour vous poser très rapidement le décor. Et inscrire dans le contexte l’initiative dont je vais vous parler. Passons à la théorie.

L’architecte aux pieds nus

JPEG - 66.6 ko

Le Manuel de l’architecte aux pieds nus est un bouquin1 de Johan Van Lengen, un architecte hollandais qui a passé la majeure partie de sa vie en Amérique Latine. Il liste, explique et décrit pas mal de techniques alternatives pour construire soi-même sa maison. Des procédés simples et bien expliqués, avec des schémas très clairs. Bref, nul besoin de la moindre connaissance en architecture ou en urbanisme pour faire jaillir de terre l’ensemble d’un village… Ou presque.

En gros, ce bouquin explique tout ce qu’il faut savoir pour bâtir à bas prix en s’adaptant au type de climat (tropical humide, tropical sec ou tempéré) : les matériaux à utiliser, l’orientation de la maison par rapport au vent et au soleil, la méthode la plus facile pour concevoir les plans, l’endroit où situer les fenêtres, les portes et les chiottes (sèches, si possible), les techniques pour aérer et pour garder la chaleur dans les climats froids ou la fraîcheur dans les climats chauds… Des fondations jusqu’au toit, on finit par comprendre qu’on peut construire un lieu agréable pour pas grand chose.

Mais l’ouvrage montre surtout comment appréhender l’environnement pour construire un espace de vie. En utilisant les matières premières disponibles autour de soi : le bois, la terre, le bambou… En recyclant tout ce qui peut être nécessaire à la construction : bouteilles en verre ou pneus, par exemple (une belle saloperie, difficile à recycler, mais qui peut servir pour construire des maisons anti-sismiques plus élastiques.2
Résultat ? Une baraque qui ne coûte vraiment pas grand chose - avec ce type de constructions, les pseudo-maisons à 100 000 € de Boutin sont très largement enfoncées… - , écologique et pas nécessairement plus pourrie que les autres. Voire même avec une patine certaine et un brin de classe… Sans oublier le plaisir de vivre dans une maison qu’on a construit soi-même et qui, d’une certaine manière, nous ressemble.

Voilà pour la théorie. Dont on peut légitimement se demander si elle fonctionne dans la pratique… Alors, comme ça, pour voir, on s’est penché sur un des projets de l’association Flux3, qui ambitionne de trouver des solutions pour offrir à chacun un logement digne.

Le projet de Flux

Le projet de l’association ? Simple, c’est l’application du bouquin. Ou l’idée qu’on peut construire mieux, moins cher et plus écologique que si on faisait appel à une entreprise spécialisée.

Un projet d’abord social avant d’être écologique : « L’écologie est plus un moyen qu’un objectif. La base, c’est vraiment la création d’une entreprise sociale », explique l’une des membres de cette association lancée par une architecte française, Helene Reinhart, et deux de ses collègues. Ce petit collectif a cogité sur une idée-forte : construire des maisons en tijolos, c’est a dire en briques « écologiques » de terre crue ne contenant que 10 % de ciment.

« Construire sa maison en terre, ce n’est pas une technique nouvelle, sortie de nulle part ou du fond du cerveau d’un architecte soixante-huitard : ça fait longtemps que les populations des pays tropicaux secs utilisent »l’adobe« , un matériau à base de terre et de paille. C’est ainsi que sont construites la plupart des maisons des villages du nord-ouest de l’Argentine, à partir de Salta, par exemple », explique Pascaline, paysagiste membre de Flux.

JPEG - 25.6 ko

« Il s’agit d’utiliser de la terre, de la paille et des fibres de toutes sortes. C’est parfait pour les climats secs, où il ne pleut pas beaucoup. Si on veut aussi se prémunir de la pluie, il faut faire de grands toits en adobe et les enduire d’un enduit imperméabilisant, qui peut aussi être écologique. Par exemple, à base de cactus ou de bouse de vache », précise la même.

Pendant plusieurs mois, l’idée des briques écologiques a fait son chemin en France. La réflexion de Flux s’est opérée en liaison avec une ONG brésilienne, Bento Rubião4, laquelle travaille avec les mutirão. Soit des associations d’habitants, se regroupant pour construire eux-mêmes leurs logements et ainsi sortir des favelas. En contre-partie d’une aide financière du gouvernement, les membres des mutirão se sont engagés à travailler 18 heures par semaine pour la collectivité, chacun aidant à bâtir les maisons des autres membres.

En un mot : autonomie !

Une idée qui plaisait bien aux membres de l’association, décidés à s’y adapter. « On a pensé qu’on avait intérêt à lancer directement une petite fabrique de briques, que les habitants gèreraient pour construire leurs propres baraques. Une entreprise sociale et solidaire aurait même pu en naître », explique Pascaline, qui précise : « Un de nos soucis a été de faire accepter à la population le type de matériaux qu’on proposait et qui lui rappelait trop les habitations des favelas. D’où la nécessité de rajouter du ciment à l’adobe, pour donner un caractère plus rigide à la construction. On obtient ainsi des briques en terre compressée, une alternative entre la brique conventionnelle et l’adobe. »

De l’humanitaire, autrement.

De façon générale, le projet est basé sur l’idée de donner aux gens les moyens de faire les choses autrement, selon des principes de volontariat et d’autonomie. En clair : pas d’utilisation de techniques nouvelles, détruisant l’environnement social et communautaire des populations, mais la réutilisation de techniques anciennes, peu à peu mises à la trappe par le rouleau compresseur d’une société consumant son environnement et prônant l’obsolescence.

Il s’agit donc de proposer une alternative, que la population choisira ou non d’utiliser. Mais il n’est pas question d’imposer quoi que ce soit, en rendant les locaux dépendants d’aides ou de subventions. De plus en plus d’ONG et d’associations humanitaires optent pour cette solution, préférant fournir aux populations les moyens matériels de se développer, plutôt que de le faire à leur place.

La mise en place du projet

Sur le terrain ? Ils sont six membres de Flux à avoir mis la main à la brique. Et à avoir confronté la théorie à la pratique. Après s’être procurés un petit camion et une presse (cette dernière valant 3500 reals, soit environ 1400 €), Damien, Baptiste, Hélène, Julie, Florence et Pascaline ont retroussé leurs manches. Pas si simple… A l’origine, le projet devait se mettre en place à Jacarepaguá, un quartier de Rio ; mais l’association n’a pas obtenu le terrain prévu, la préfecture n’ayant jamais délivré les papiers promis. Les six de Flux se sont alors rabattus sur un terrain temporairement obtenu grâce au soutien de Jarbas Lopez, un artiste réalisant une intervention à Marica sur le vélo comme moyen de transport écolo. En l’espèce, son œuvre consistait en une grande piste cyclable suspendue au milieu d’un champ. Disposant d’un large terrain, Jarbas a donc invité les membres de Flux à venir faire des briques, le temps de l’inauguration de son projet.

JPEG - 80.4 ko

Résultat : une installation de fortune autour du combi WW, le transformant en « papillon atomique » selon Jarbas, avec un coin information sur l’auto-construction, une bibliothèque (avec le manuel et la brochure en libre consultation) et la presse, que tout le monde pouvait utiliser. Un premier pas.

Vu l’intérêt suscité, les membres de Flux ont décidé de pousser l’expérience. Sur place, ils ont produit 300 briques en une semaine et ont aussi construit un barbecue et un four à pain à usage collectif. Avec leurs fondations en pneus bourrés de terre et recouvertes d’adobe, l’ensemble n’a coûté que 150 reals (soit environ 60 €). Cerise sur le gâteau écolo, l’imperméabilisant est une couche de bouse de vache séchée, enduit préféré à la chaux.

JPEG - 70.2 ko

Une fois la semaine écoulée, la presse a été laissée à Marica pour que les habitants du village puissent l’utiliser. Ce qu’ils font quotidiennement. Un premier succès qui ne doit pas occulter l’enjeu à venir : le passage de relais à la population. Avec l’argent de la vente de leur véhicule et pour définitivement ancrer le projet, les membres de l’association souhaitent acheter un terrain pour y implanter une « fabrique autonome d’architecture ». Les habitants, qui commencent à s’impliquer sérieusement dans le projet, se chargeront de la faire fonctionner. Une équipe de dix personnes motivées a vu le jour, les plans de la fabrique sont déjà tirés et Le Manuel de l’architecte aux pieds nus a été offert à ceux qui se sont montrés intéressés.

Un premier bilan ?

Tout n’est pas encore gagné, même si déjà bien emmanché. La suite dépendra de l’implication des habitants de Marica. Ceci dit, des bases essentielles ont été posées :

 × L’autonomie : armés de la bible folle de l’architecture de galère et propriétaires de la presse, les habitants ont désormais les moyens matériels et techniques de construire leur propre maison, voire d’en faire une source de revenus s’ils se débrouillent bien.

 × Le côté « durable » : les maisons seront construites de la manière la plus écologique possible, sans que rien ne soit laissé au hasard. Sans oublier l’entretien et la résistance des bâtiments, qui sont l’une des priorités d’un manuel allant jusqu’à expliquer comment disposer les poutres pour éviter que des rats ne viennent s’y loger. Du pérenne et bien pensé, donc.

 × L’aspect économique : une fois la presse achetée, cela revient beaucoup moins cher de construire avec des tijolos qu’avec des parpaings traditionnels. Le seul coût réel est celui du temps consacré à la construction. Ça tombe bien, du temps, les gens des mutirão en possèdent à foison.

Seule question en suspens, celle de la transmission. Les personnes qui sortent des favelas sont-elles prêtes à utiliser ces types de matériaux ? La formation de quelques-uns et le fait de disposer des compétences théoriques suffiront-ils à créer un effet boule de neige ?
Là, pas de réponse. Mais une chose de sûre : il faudra pas mal de temps pour accompagner les évolutions des habitudes et des mentalités. C’est là un dilemme crucial, entre ingérence (compensée ici par l’autonomie des populations concernées) et manque de suivi quand il faudrait un passage de relais lent et une formation en profondeur. Seuls les prochains mois montreront si les membres de Flux ont fait le bon choix.

Et sous nos latitudes ?

Et ici ? Peut-on imaginer exporter un tel modèle de construction ? En partie, oui : le Manuel de l’architecte aux pieds nus donne beaucoup de pistes pour s’adapter aux différents types d’environnements. En différenciant les types de construction selon les climats. En préconisant l’utilisation de matériaux directement disponibles sur place. Ou en proposant des solutions alternatives, qu’il s’agisse de l’installation de toilettes sèches ou de la mise en place d’un système de récupération et d’épuration de l’eau de pluie. Des solutions se rapprochant souvent largement de ce que faisaient les gens avant que le rouleau compresseur de la société de consommation ne détruise leurs habitudes. Soit deux ou trois générations en arrière.

Bon, soyons honnêtes : d’autres questions, plus difficiles à résoudre, se posent pour ce type de constructions dans des pays tempérés. La maison doit rester fraîche l’été, mais surtout garder la chaleur l’hiver : des matériaux spécifiques sont nécessaires pour éviter les pertes calorifiques et les infiltrations. Quelques solutions sont ainsi proposées dans le bouquin afin de chauffer ou d’aérer une maison en climat tempéré, mettant notamment l’accent sur l’utilisation du paysage. En résumé, il s’agit de construire le bâtiment dans une pente et de lui adjoindre un toit en terre.

Dans tous les cas, une maison sous un climat tempéré coûtera bien plus cher à construire que sous des climats tropicaux secs ou humides. Même si… l’un des architectes membres de Flux tient à nuancer l’affirmation :

« Ça ne revient pas nécessairement beaucoup plus cher. Il existe ainsi des isolants écologiques, par exemple des ballots de paille qui ne coûtent rien et sont tout à fait appropriés à nos climats. Contrairement à ce que les gens s’imaginent, on peut même construire des maisons en adobe en Europe. C’est un matériel très durable, à tel point que toute l’architecture vernaculaire de la région Rhône-Alpes, réalisée en adobe, tient encore debout… Au fond, le principal obstacle réside dans les mentalités : c’est par exemple beaucoup plus difficile d’obtenir un permis de construire pour une maison en terre que pour son équivalent en ciment. »

Ça ouvre des perspectives, non ?

__3__ __3__

__3__ __3__

A voir, à lire et à entendre également :

 × Le site des Saprophytes, un collectif dont font partie certains des membres de Flux.

 × Un autre bouquin en rapport avec l’architecture et l’urbanisme, qui prend à rebours la manière habituelle de voir la ville. Philippe Vasset, dans Un livre blanc (Fayard), raconte un an d’exploration systématique de zones blanches parisiennes et banlieusardes. Une errance bizarre de l’autre côté du rideau, dans les terrains vagues et les zones industrielles désaffectées, à la découverte de l’envers du décor : la misère, les bidonvilles et les camps de Roms, les espaces vides et dévastés comme autant de champs de bataille où chaque objet recèle une histoire, les lieux de « dérive » privilégiés des errants de tout poil, cachés derrière les palissades et les murs.

 × Le collectif romain Stalker s’inscrit également dans ce type de démarche, bien que plus réfléchie. En filigrane aussi, le concept des TAZ (zones d’autonomie temporaire) théorisées par Hakim Bey (à LIRE absolument si ce n’est pas encore fait).



1 Ce livre n’est malheureusement pas encore disponible en français.

2 Voir, par exemple ce lien, une page explicative parmi d’autres.

3 Pour plus d’informations, voir le blog de Flux. Tout est expliqué.


COMMENTAIRES

 


  • Bigrement intéressant, mais c’est pas avec çà qu’on va redresser le PIB du pays et faire repartir le CAC40 ! Le petit Nicolas va, à coup sur, nous faire un gros caca nerveux. Ne serait ce que pour toutes ces raisons c’est encore plus jouissif.

    • Effectivement intéressant !

      Pas bon pour le CAC40, ok, quid de l’économie ?

      En effet ce genre de constructions demande beaucoup de main d’oeuvre, qui peut tout à fait être très qualifiée : si on peut faire le moins on peut aussi faire le plus, cf. Martin Rauch un autrichien spécialiste du pisé, à qui nombre d’architectes reconnus font appel pour des projets de grande qualité.

      Petites précisions technqiues : le patrimoine de la région Rhône-Alpes est en pisé (terre compactée dans un coffrage). On trouve bien des constructions en adobe en France, mais ce serait plutôt dans le Sud Ouest (autour de Toulouse par exemple).
      Quant à l’étanchéité des enduits à base de bouse elle reste relative : il faut entretenir régulièrement. Mais après tout il ne s’agit que de temps...

    • merci pour cet article intéressant,
      même si je n’ai trouvé aucune nouveauté depuis « les charpentiers américains » , hyppies de la côte ouest usa qui au moment du « flower power » participe à l’expérimentation sociale (on disait « communauté ») le « retour à la nature » , l’autarcie économique , l’expérimentation constructive dont :
       × la récupération ( maison en bouteilles de verre , prechauffage de l’air dans des carrosserie de voiture , cabanne en bois dans les arbres, et j’en passe...)

       × et aussi les constructions de Steve Baer avec panneaux volets permettant de valoriser l’albédo d’hiver pour multiplier les « apports gratuits »,
       × et celle de David (pas Franck Loyd) , David, Wright qui commence a parler architecture bioclimatique ... tt ça autour et après ... mai 68 !
      Un book « Habitat » biensûr épuisé devrait pouvoir se dénicher aux puces et braderie chez les acteurs de cette génération.

      petite note : il faudrait aussi , une fois qu’on est sur place, voir ce qu’il se passe dans les favellas de Rio et d’ailleurs, car les prouesses des chapentiers dans les côteaux abrupte et déchiquetés de la baie sont impressionantes et toutefois issues des savoir-faire locaux.

      Une petite précision (même moi qui ne suis pas un terreux) : la brique d’adobe semble ... peu développé en Rhône-Alpes , voire inexistante dans le passé en tt cas La tradition c’est le pisé(terre damée entre deux planches verticales, dites banches) qui lui aussi connaît une renaissance, entre autre au village terre de l’île d’Abeau, et surtout
      récemment avec les maître piseurs dont Nicolas Meunier .

      Le Réseau Ecobâtir regroupe et fédère de façon démocratique les acteurs de (toutes) ces nouvelles (et anciennes) pratiques en la complétant par une approche économique et sociétale .

      bernard Lab, architecte.
      14, bd Paul Héroult,
      73160 COGNIN
      0479 96 28 52
      lab.archi@wanadoo.fr
      www.lab-architectes.fr



  • Crise du logement , crise du capitalisme... La France deva bien se faire à l’idée qu’elle ne restera pas lontemps un pays riche...On peut construire des maisons modestes et sobre à 5000, 20000 euros...
    je m’intérresse à la construction écologique et économique, pas mal de données sur la paille et terre sur mon blog :
    mur terre crue

    ou

    isolation écologique

    Voir en ligne : maison écologique



  • Merci à tous pour vos commentaires, content de voir que ce type de solutions interesse du monde.

    En revanche, comme vous l’aurez remarqué, je ne suis pas vraiment un spécialiste de l’habitat écologique donc désolé pour les quelques erreurs ou approximations que vous aurez pu relever dans l’article. Heureusement cela a donné l’occasion à certains, plus calés, de se manifester. Si certaines personnes voulaient apprendre à construire une maison en terre crue, les contacts sont dans les messages...

    @ Zgur

    Tout à fait d’accord. Et ce n’est pas valable que pour Sarkozy, mais aussi pour certains de ses tres chers amis (Martin Bouygues entre autres bien sur).

    @ eLg, Lab bernard et lamaisondurable

    Comme dit plus haut, désolé pour les approximations techniques concernant l’adobe en France, et merci pour les rectifications et précisions apportées.

    (eLg) et vice-versa, si on peut faire le plus on peut faire le moins. Donc des maisons pour moins cher que ce qui existe déjà.

    (Lab) Rien de totalement nouveau, en effet, mais le but était de présenter des informations dont tout le monde ne dispose pas toujours. Ceci dit, les solutions existent depuis longtemps, bien avant mai 68 même. Elles ont connu une plus grande promotion à cette époque, et semblent prêtes à revenir au goût du jour. Peut-être que ce n’est qu’un simple effet de mode, d’ailleurs...

    Quant aux favelas, il est vrai que la simple histoire de leur construction mériterait au moins un article, voire plus. Peut-être dans quelques mois, si le non-envoyé spécial repasse à Rio.

    (lamaisondurable) Un blog qui complète très bien l’article, et permet de l’approfondir pour ceux qui souhaiteraient. Et quant à la crise du système, en effet, elle devrait nous pousser à utiliser d’autres types de solutions dans les années à venir.

    Benjamin.

  • Répondre à cet article