ARTICLE11
 
 

mardi 24 février 2009

Sur le terrain

posté à 13h33, par JBB
18 commentaires

Dans la peau d’un riche héritier : échapper à l’ISF ? Simple comme un coup de fil…
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Vous ne pouvez pas savoir. Mais croyez-moi : être riche, c’est la croix et la bannière. Vous rigolez ? Vous ne devriez pas : depuis que j’ai fait un héritage (oh, pas grand chose, un petit capital de 900 000 €), idées noires et sueurs froides ne me laissent guère de répit. Avec cette obsession : comment préserver mon petit magot de ce scandaleux impôt sur la fortune ? Je vous rassure, la solution n’a pas traîné…

J’ai longtemps hésité à vous en parler.

Tant je sentais qu’il pouvait y avoir hiatus entre mes écrits, teintés d’un certain marxisme libertaire, et ma réalité financière.

Mais : basta !

Je veux croire à votre ouverture et à votre tolérance.

Comme je suis persuadé que les temps ont changé et qu’il n’est plus guère besoin d’être ouvrier pour se revendiquer d’une douce gauche moderne.

L’exemple de Ségolène Royal, révoltée sans concession et soumise à l’Impôt sur la fortune, socialiste de choc et amie sponsorisée du mécène milliardaire Pierre Bergé, celui-là même qui écoule ces jours-ci sa luxueuse collection d’art à grand renfort de placards promotionnels dans des médias qui n’en ont plus que pour « la vente du siècle »1 - mais, je m’égare… - , l’exemple de Ségolène Royal, donc, prouve combien compte en banque florissant et prétendue défense des plus pauvres ne sont plus contradictoires.

Ouf…

Je peux donc vous l’avouer, désormais : par la grâce d’un copieux héritage échu de je ne sais où, je me retrouve riche.

Très riche, même : ce sont peu ou prou 900 000 euros qui sont tombés dans ma sébile.

Soit de quoi voir venir avec une certaine sérénité les jours de crise et de tempête.

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Sérénité ?

Sans doute.

Si ce n’est que j’ai maintenant des soucis de riche.

Et qu’il me vient dorénavant des sueurs froides à l’idée qu’on pourrait me piquer un peu de ma monnaie.

En prélever une part, au nom d’une quelconque redistribution.

Toucher à mon grisbi.

Et me spolier mon bel argent, bordel !

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Pris par la fièvre de ma nouvelle condition de nanti, préoccupé de savoir à quelle sauce fiscale j’allais être mangé, j’ai donc commencé à me documenter, et notamment sur les biais me permettant d’échapper à cet odieux Impôt sur la fortune.

Entamant ma recherche d’information sur le net.

Et dégottant rapidement - disons même, immédiatement - ce que je cherchais.

Soit un site fait pour les gens comme moi, les riches.

Lieu où l’on comprend mes problèmes et où on me propose de justes solutions.

Cabinet de conseil en gestion de patrimoine où on me promet monts et merveilles, à commencer par de grasses réduction fiscales :

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Vous pensez si j’ai bondi, si j’ai cliqué de suite.

Sans même réfléchir : hop !

Pour tomber sur une page m’assurant qu’il existe tout plein de solutions pour ceux qui ne désirent pas enrichir indûment l’Etat :

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En-dessous, un numéro de téléphone.

J’ai appelé.2

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Voix jeune et sympa au téléphone, j’explique ce qui m’amène : « Bonjour, je vous appelle pour quelques renseignements. Je ne connais rien à la finance ni à la fiscalité, mais je viens d’hériter de 900 000 €, un tout petit peu dans l’immobilier et tout le reste réuni sur un gros compte. Je me sens un peu perdu, je patauge… Mais je sais une chose : je veux payer le moins d’impôt possible. Là, je me renseigne sur l’ISF et les moyens d’y échapper. Est-ce que vous pouvez me parler des solutions que vous proposez ? »

Petit baratin qui prend, le mec flaire l’occasion en or, gogo qui vient de toucher un max de pognon sans rien entraver aux règles régissant le monde très fermé, celui des nantis, qu’il vient de rejoindre. Un portefeuille à récupérer, et ils ne doivent pas être nombreux en ce moment… Ça mord, un peu : « Avec 900 000 €, vous tombez dans la première tranche d’imposition, qui commence à 790 000 €. Votre montant d’ISF ne sera pas excessivement important, il faudrait le calculer précisément… Mais dans tous les cas, vous avez intérêt à chercher des solutions pour le réduire : si vous ne faites rien, ce montant d’ISF va venir gréver chaque année un peu plus votre patrimoine. C’est un impôt appauvrissant… »

[Avec mes 900 000 € en poche, je tique un peu sur « appauvrissant ». Faudrait voir à pas me prendre pour un miséreux, hein. Bref, passons…]

Le mec poursuit lentement et clairement, histoire que le nouveau riche idiot qu’il tient au bout du fil comprenne bien les tenants et aboutissants du sujet : « On peut vous proposer deux types de choses. Soit des investissements permettant de réduire directement l’impôt, de 30 à 70 % ; c’est notamment possible avec les déductions fiscales de la loi TEPA, qui encourage l’investissement dans les PME. Soit des solutions en amont, par exemple en plaçant une partie de votre argent en nu-propriété dans l’immobilier. »

Moi, réticent : « Investir dans l’immobilier, je préférerais éviter. Je n’y connais pas grand chose, mais j’ai quand même l’impression que ce n’est pas le bon moment. Je souhaiterais quelque chose de plus sûr. »

Lui, très compréhensif : « Pas de problème : ici, on fait du sur-mesure. Nous mettons en place des gestions patrimoniales pour nos clients, avec une proportion de risque adaptée à leurs désirs. Nous sommes là pour vous accompagner sur du long terme : si vous souhaitez un placement 100 % sécurisé, nous vous en proposons un. »

Lui encore : « D’ailleurs en amont, il existe des contrats d’assurance-vie dits euro-diversifiés. Le principe est simple : vous y placez une certaine somme d’argent et vous n’y touchez pas pendant dix ans. En contre-partie, vous bénéficiez d’un avantage fiscal : ce placement et ses plus-values ne sont pas pris en compte dans le calcul de l’impôt sur la fortune. »

Moi, enthousiaste : « Ah oui, ça a l’air bien, ça. »

Lui : « Par contre, il y a un montant minimum de 300 000 €. »

Moi, grisé par ma fortune toute neuve : « Ça ne me poserait pas forcément de problème. Par contre, ça m’embête un peu de placer autant d’argent sans pouvoir y toucher pendant dix ans… »

Lui : « Dans ce cas, il vous reste la possibilité des fonds d’investissement de proximité (FIP) et des fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), deux produits qui donnent accès aux exonérations de la loi TEPA. Là-aussi, le principe est simple : vous investissez une certaine somme dans des PME et vous pouvez déduire 50 % de cette somme de votre ISF. »

[Suit un exemple chiffré à base de pourcentage et de milliers d’euros auquel je n’ai - soyons honnêtes - strictement rien compris. Par contre, je n’ai pas manqué de relever, une fois le téléphone raccroché, que les fonds par lui évoqué se portent très bien :

« En 2008, les montants placés sur les fonds d’investissement de proximité (FIP) et sur les fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI), ces produits donnant droit à un avantage fiscal, ont progressé de 22 % à 1,1 milliard d’euros (…). Cette hausse s’explique par le succès des FIP et FCPI ISF qui ont collecté 570 millions d’euros. Depuis la loi TEPA 2007 (appliquée en 2008), les assujettis à l’ISF ont en effet le droit de déduire de leur facture ISF 50% du montant investi dans les FIP et FCPI ISF. Et ce, dans la limite de 20.000 euros », explique le site Capital.


Bref, je ne suis pas le seul à être intéressé… Retour à la conversation téléphonique.]

Lui, sur sa lancée : « En plus, les FIP et FCPI ouvrent aussi droit à une réduction de 25 % pour l’impôt sur le revenu. Pour prendre un exemple, si vous investissez 10 000 €, vous bénéficierez d’un peu plus de 4 000 € de déductions fiscales, entre l’ISF et l’impôt sur le revenu. »

Moi, un peu perdu, n’ayant même plus à me forcer pour jouer au riche héritier abruti : « C’est vrai que ça a l’air bien aussi, ça. »

Lui : « Ça l’est. De toute façon, vous devez faire attention : vous avez intérêt à ne pas mettre tous vos œufs dans le même panier. Si vous souhaitez tout faire pour réduire votre montant d’ISF, il ne faut surtout pas tout placer en assurances-vie, ou tout ailleurs. »

Moi : « Pour minorer les risques ? »

Lui : « Oui, mais pas seulement. Il faut faire attention à l’abus de droit. Si vous placez tout votre argent dans des assurances-vie euro-diversifié, il sera flagrant aux yeux du Fisc que vous ne le faites que dans le but d’échapper à l’ISF. »

Moi, réellement surpris pour le coup : « Attendez… Je pensais que vos solutions étaient légales. »

Lui, rassurant : « Elles le sont, bien entendu. Seulement il faut préserver les apparences : la déduction fiscale ne doit pas apparaître comme détachée de toute justification économique. Notre travail est justement de vous proposer des solutions diversifiées, un peu d’immobilier un peu de finances, pour éviter toute accusation d’abus de droit. Et c’est parfaitement légal. »

Moi, façon bon petit citoyen : « Ouf… »

Lui, décidé à ferrer le poisson : « Le mieux serait que nous fixions un rendez-vous, histoire de se voir en face-à-face et de définir une stratégie. J’en profiterai pour vous présenter mon directeur et on se penchera ensemble sur votre situation et les solutions à y apporter. Qu’en dites-vous ? »

J’ai botté en touche, prétextant un besoin d’informations supplémentaires et l’envie de prendre mon temps. Promis de rappeler deux jours plus tard, « au-revoir, Monsieur, et merci beaucoup ». Et raccroché.

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Fin de l’appel et des haricots, me revoilà revenu à ma condition de pauvre mortel au compte en banque tirant la gueule, presque triste de voir ce costume de riche héritier partir en fumée…

Et de ce bref passage téléphonique dans le camp d’en face, je n’ai guère tiré d’information.

Sinon qu’échapper à l’ISF est un jeu d’enfant, stratégie qui se monte en quelques minutes, heures ou jours, et rapporte son pesant de cacahuètes.

Que les différents placements proposés ne sont qu’un prétexte, destinés à permettre aux clients de ces cabinets de conseil en gestion de patrimoine de couper à l’impôt tout en affermissant leur position sociale.

Et que la frontière de l’illégalité n’est jamais bien loin, jeu fiscal où il s’agit de se foutre de la gueule du Fisc tout en évitant de le faire de façon trop marquée.

Un constat sans surprise, ni pour vous ni pour moi.

Mais qui explique à l’évidence comment, pour la première fois en 2008, le nombre des imposés à l’ISF a augmenté quand le montant total de l’impôt collecté s’est réduit.

« Près de 566.000 foyers relevaient de l’impôt sur la fortune en 2008, soit 7,2% de plus qu’en 2007. Mais les recettes ont baissé, notamment en raison du système de réduction mis en place pour investir dans les PME », constate ainsi Libération, qui poursuit un peu plus loin : « Etre plus pour payer moins ? Par quel miracle ? Inédit, ce recul du produit de cet impôt sur la fortune s’explique par le succès du dispositif, mis en vigueur par la loi en faveur du travail, de l’emploi et du pouvoir d’achat (Tepa). Dispositif qui permet aux foyers d’imputer sur leur ISF 75% du montant qu’ils ont investi directement ou via un holding dans le capital de PME, jusqu’à 50.000 euros. »

Une situation scandaleuse, parfaitement résumée par ce diagramme :

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Voilà, c’est tout.

Juste : c’est aussi ça, le sarkozysme triomphant…



1 Libération consacrait ainsi hier ses neuf pages d’ouverture à la vente de la collection de Pierre Bergé. Neuf pages ! Est-ce bien suffisant ?

2 Si l’héritage est bidon, l’appel est authentique. Faut bien donner un peu de sa personne, de temps en temps…


COMMENTAIRES

 


  • Selon les données 2007 de l’impôt sur le revenu (IR) publiées hier par le ministère de l’Economie, il apparaît que 7.076 contribuables disposant pourtant d’un revenu fiscal de référence de plus de 97.500 euros n’ont acquitté, l’an dernier, aucun impôt sur le revenu. Si cela ne représente que 1,4 % des foyers fiscaux disposant de hauts revenus, le nombre de non-imposables aisés progresse chaque année. En 2006, parmi ceux déclarant un revenu fiscal de plus de 78.000 euros, ils n’étaient que 5.100 foyers à être non imposables. En 2005, ils n’étaient que 3.500. Sur des revenus plus larges mais comparables sur l’ensemble de la période, l’évolution est encore plus flagrante : parmi les foyers déclarant 39.000 euros et plus, ils étaient 110.000 non imposables l’an dernier, contre seulement 43.500 en 2006 et 35.500 en 2005. Cette progression tient à plusieurs facteurs. La dernière réforme du barème de l’impôt sur le revenu y est pour beaucoup.

    http://www.lesechos.fr/patrimoine/i...

    Mme Royale se choisit toujours de bons amis :

    […] Ségolène Royal a dû reconnaître […] qu’elle entretient également des liens privilégiés avec l’homme d’affaires François Pinault ( ).

    http://www.politique.net/2009021402...

    Voir en ligne : http://carnetsfg.wordpress.com/

    • Merci pour l’info à propos de l’impôt sur le revenu. Je n’arrive même pas à comprendre comment on peut laisser des gens tricher à ce point avec les principes du système de distribution. Ou plutôt si, j’arrive trop bien à le comprendre. Malheureusement.

      Pour Ségolène… comment dire ? Je vais paraphraser le commentaire de Moh, un peu plus bas : Ségolène « est à la gauche ce que BHL est à la pensée et le contenu d’un pot de chambre à la gastronomie ».



  • « n’ayant même plus à me forcer pour jouer au riche héritier abruti »

    As-tu quelques noms en tête ?

    Merde te voilà maintenant quasi obligé de t’inscrire à l’UMP et de faire de ce site un vecteur officiel de la réconciliation des Français avec l’argent. Finie la dénonciation des turpitudes de notre belle bourgeoisie réactionnaire et des affiliés du MEDEF ! T’as l’air malin maintenant !

    • « Merde te voilà maintenant quasi obligé de t’inscrire à l’UMP »

      Figure toi que j’y ai pensé. Et que j’y songe encore. Une inscription sous un faux nom pour relater le truc de l’intérieur. Je n’ai pas le temps en ce moment, mais je compte bien finir par le faire. Le truc, c’est que je ne suis pas vraiment sûr de réussir à faire illusion, même pour les besoins de la cause…

      « T’as l’air malin maintenant ! »

      Eheh… J’ai l’habitude. :-)



  • Le rut médiatique pour cette prétendue vente du siècle prouve bien que nos « grandes plumes de la presse » et autres présentateurs vedettes ne sont que les caniches de garde de la grande bourgeoisie.
    Et Libération est à la gauche ce que BHL est à la pensée et le contenu d’un pot de chambre à la gastronomie.

    Félicitations, tu vas pouvoir acheter une Rolex et prouver que tu as réussi ta vie.

    Et longue vie à Siné !



  • Ben moi quand je vois ce que fait la sarkozie de l’argent collecté par l’impôt, ben si j’étais « assujettie » (beurk) à l’ISF, ben je ferais tout ce que je peux pour pas la payer ! Et je distribuerais discrètement autour de moi des valises de biftons à des gens triés sur le volet selon les critères les plus strictement contraignants de moi seule connus.

    Hélas, même l’obligeant Paul Jorion refuse de me fournir les indispensables valises à roulettes garanties à vie. Pfff...

    • « Et je distribuerais discrètement autour de moi des valises de biftons à des gens triés sur le volet selon les critères les plus strictement contraignants de moi seule connus. »

      Il me paraît urgent qu’on se rencontre, que je m’assure que je rentre bien dans ta liste de critères. On dit demain ? Je connais un excellent bar qui fait la pinte de bière au prix du demi-café (surtout si tu règles avec des valises de billets)

      • A ce sujet, un livre vraiment pas mal :
        _ Suive qui peut

        see ya et bonne lecture

        Voir en ligne : mon blog : Kprodukt, blog actif et militant(?)

        • Non, non, non !

          Je ne veux plus de livres recommandés, tant j’ai une vingtaine de bouquins, que je devrais lire et qui prennent la poussière sur un coin de mon bureau. C’est insupportable : je sais que je devrais me plonger dedans et je n’y arrive pas. Très culpabilisant. Bref : maintenant, je dis non, bourdel !

           :-)

          (Mais : merci beaucoup. Et : si je dois en dégotter un 21e pour tenir compagnie aux 20 déjà en place, ce sera celui-ci que je choisirai.)

          • Ahahahaaaaaaaahhhhhhhhh !!! La voilà La Preuve !!!

            Quand on doit passer son temps à compter ses œufs d’or, les couver, les protéger d’une saleté de fouine étatique qui pourrait bien en gober un, les faire éclore, faire reproduire les poussins, etc.............. on n’a plus le temps de lire, et toc !!! bien fait, les rentiers méritent pas les bons bouquins !! :-))

            Sinon, il vous a pas trop mal conseillé le gus, quasi que des trucs à risques modérés à gros, genre bulle internet (sauf pour les assurances-vie mais en général ce sont les héritiers qui palpent la pécune) vous avez juste oublié la question qui tue si je ne me trompe ! De combien il écorne le pactole pour ses déloyaux services ?

            Quand même, c’est écœurant ce système pourri dans lequel on surnage tant bien que mal ; plus t’en as plus tu peux en avoir, non pas de la jugeote ! du flouze, pfffffffffff............

            • « Sinon, il vous a pas trop mal conseillé le gus, quasi que des trucs à risques modérés à gros, »

              Je suis dégoûté… :-) Je lui ai pourtant répété plusieurs fois que je cherchais avant tout des placements de père de famille, des trucs qui garantissaient le maintien de mon standing sur les années à venir. Mais tu m’y fais penser, il m’a aussi sorti ça à la fin (je ne l’avais pas placé dans le billet, parce que ça ne s’intégrait pas trop) :

              "C’est sûr, en ce moment, il n’y a pas vraiment de quoi être optimiste. Mais justement : c’est quand tout le monde croit à la fin du monde qu’il faut acheter. C’est quand ça plonge tout en bas que les meilleurs achètent : c’est ce que fait Warren Buffet en ce moment, il rachète à tour de bras !
              Je vous rassure : nous, on va attendre un peu avant de relancer nos épargnants sur le marché action. Mais pas trop non plus, rien ne sert de le faire en même temps que tout le monde. Vous savez ce qu’on dit ? Quand votre coiffeuse commencer à vous parler d’actions, c’est que vous avez laissé passer le bon moment…
              "

              Pour la coiffeuse, je ne savais pas…



  • mercredi 25 mars 2009 à 16h31, par axelle

    je me doute que grace a tous cet argent tu a beaucoup plus d’amis !!! non sans rire je pense que mes petits soucis a moi vont te passer au dessus mais je demande a qui peux m’aider et forcement personne ne donne de l’argent comme ca ! j’ai 26 ans j’ai fait un gros credit conso qd j’ai emmenagé ds ma location et la j’en sui rendu a devoir environ 10 000 euro je n’arrive plus a rembourser je travaille ds un supermarché et meme un boulot en plus a cette periode je trouve pas.j’en ai parlé a personne de ma famille ils ont pas du tout les moyens et il ne comprendrait^pas qu’a mon age je me soi endetter comme ca.la banque ne veux pas m’aider donc j’essaie internet et j’essai de voir si quelqu un serait genereux a ce point la.je pense que tu va rigoler mai il fallait que je te demande.il faut que je m’en sorte alors on tente tout.fini la fierté !!

    • mercredi 25 mars 2009 à 16h52, par JBB

      Euh…

      Ma présentation sous forme d’héritier est bidon, j’ai juste joué un rôle. J’ai pas un rond, en fait, c’était pour les besoins de la démonstration, quoi, prouver que les cadeaux fiscaux faits aux riches sont indéfendables.

      Ça ne m’empêche pas de compatir à tes problèmes. Mais je ne vois pas trop ce que je pourrais faire. Sinon te conseiller de contacter une association de protection des consommateurs, qui pourra te donner des conseils, ou une association spécialiste du surendettement. Si t’es vraiment dans la panade, faut que tu montes un dossier de surendettement auprès de la Banque de France, laquelle gérera avec tes créanciers et renégociera tes dettes (ou au moins, leurs échéances). Bon courage.

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