samedi 31 décembre 2011 à 17h17, par Saint-Caprais
Alain Badiou élude en effet toujours la question de sa position réelle. Or, son goût évident pour le spectacle, à lui seul, l’accuse et le condamne : De longue date, rien de « dangereux » n’a pignon sur rue. Seules les révolutions manquées peuvent laisser subsister des icônes. Par suite, croire qu’une icône puisse contribuer utilement à engendrer quoi que ce soit de dangereux pour l’ordre établi revient à lui prêter une vocation suicidaire. Les bureaucraties du troisième âge nous ont cependant déjà bien montré que ces types-là adorent durer.
Merci, en somme, de ces égratignures sur le veau d’or de la (...)