Octobre 1988, le printemps algérien - bien avant les autres pays arabes et dans l’indifférence générale. Une révolte populaire qui paraît désormais lointaine, tant les promesses de la contestation n’ont pas porté leurs fruits. N’en restent que les souvenirs. Et aussi : l’ennui, la pauvreté et l’autocratisme. Familier de l’Algérie, Thomas Serres revient ici sur la morne situation d’un pays (presque) sous cloche.
« Mais pourquoi avez-vous choisi l’Algérie ?
– Parce que c’est un pays compliqué, il y a (...)