ARTICLE11
 
 

mardi 12 mars 2013

Entretiens

posté à 14h13, par Lémi
3 commentaires

Jacques Abeille : « J’écris comme je rêve »

« Oui, à la naissance, on se retrouve en possession d’un sac de peau. Mais on le connaît vite, on en a fait le tour. Alors pourquoi s’y attarder ? Le ’’moi’’ est un enfermement dont je souhaite me libérer, pas un champ d’investigation. Je suis beaucoup plus avide des autres : tout m’intéresse chez quelqu’un que je ne connais pas, son anatomie, sa voix, ses expressions, son visage, son histoire. »

Cet entretien a été publié dans le numéro 10 de la version papier d’Article11

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Jacques Abeille est un jardinier des songes, un semeur de merveilles ; il cultive le rêve comme d’autres le topinambour. Point de mièvrerie dans ce constat. Qui a déjà rencontré son œuvre et/ou le personnage en chair et en miel ne pourra qu’opiner. Quelqu’un qui se consacre avec tant de modestie et de persévérance à la construction d’un univers imaginaire aussi fascinant que celui du « Cycle des Contrées » (huit volumes à ce jour) suscite forcément la sympathie autant que l’admiration. Et lorsqu’il déclare, au cours de l’entretien accordé, que ce sera son dernier, parce qu’à 70 ans il estime avoir assez parlé de son œuvre, on éprouve un léger vertige : se montrer à la hauteur ? Difficile.

« Je crus avoir écrit l’œuvre d’un fou  », expliquait l’écrivain bordelais, parlant de son premier livre rédigé dans les années 1970, Les Jardins statuaires – publié en 1982 après de nombreuses mésaventures éditoriales1, et récemment réédité par les belles éditions Attila. Ouvrage inclassable et fascinant, oscillant entre carnet de voyage, roman d’anticipation et fable intemporelle, le mythique premier volume du « Cycle des Contrées » est le récit à la première personne des déambulations d’un narrateur découvrant un territoire où les habitants consacrent leur existence à jardiner les statues qui sortent de terre à la manière d’arbres minéraux. Il parcoure et décrit cette contrée de long en large, se familiarisant peu à peu avec les étranges et belles mœurs de ce peuple de jardiniers-sculpteurs menacé par un péril confus bruissant à l’horizon : les barbares. Un récit hors du temps, hors de tout, entre rêve et voyage intérieur, ciselé par une langue précise et exigeante. L’écrivain découvrait une contrée imaginaire ; il revint fréquemment l’arpenter2.

Jacques Abeille, qui se voulut d’abord peintre avant de découvrir à 21 ans qu’il était daltonien (« mon chagrin dura vingt ans  »), est un enfant du surréalisme dans ce qu’il a de plus précieux : la sensibilité aux rêves, aux contrées imaginaires ; le refus de cantonner l’exubérance des pensées à la sphère enfantine. C’est un camarade du Lewis Caroll d’Alice ou de ce Don Quichotte qu’il confie n’avoir jamais terminé parce que «  sa vision du monde est trop sombre, trop effrayante  » – touchante sensibilité. Lorsqu’il répond aux questions d’une voix douce, il semble écouter une parole intérieure, ne bafouille jamais. Quelque chose le guide, un ailleurs où il a trouvé sa place. À cent lieues du cirque médiatique, de l’egotisme des écrivaillons, des tentatives forcenées pour faire du « bruit », exister. Lui a beau avoir publié des dizaines de livre (Le « Cycle des Contrées » ne constitue qu’un pan de sa prolifique bibliographie), il ne se prend pas au sérieux, «  refuse tout statut d’importance  ». Il n’a fait que suivre une voix impérieuse, répète-il, ne veut pas endosser des habits de créateur omniscient, se décrivant davantage comme un narrateur. «  À l’affût ».

De la longue discussion que j’ai eu avec Monsieur Abeille, je n’ai pas tout conservé, faute de place, sélectionnant des fragments qui me semblaient représentatifs de sa manière d’envisager son œuvre et – plus largement – la littérature telle qu’elle l’anime. Seul le premier de ces fragments n’est pas issu de cet échange, mais publié en avant-propos à l’édition originelle des Jardins statuaires. Par ce court texte, il décrivait si bien l’émergence étrange de son premier roman que j’ai tenu à le reproduire, comme un préambule. Le reste est discussion.

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« L’éclatante blancheur du marbre en moi vibrant  »

« Il y a une quinzaine d’années, passant sur une route de campagne, je vis un paysan qui grattait la terre et je me représentai tout à coup un monde où poussaient non des courges mais des statues. Je garde le souvenir de l’éclatante blancheur du marbre en moi vibrant. En ce moment me fut donné une manière de conte philosophique, une métaphore de la création artistique [...]. Je menais une vie sans loisir et des années passèrent sans me laisser l’occasion de tracer la plus modeste ébauche. Puis j’étais dans une chambre et je voyais ma vie que je rompais en faveur de l’avenir. J’étais seul et des pensées me menaçaient. Je pris un cahier et je me mis à écrire ce conte dont l’idée me revenait dans mon désœuvrement. Je croyais en faire le tour en quelques pages. Ma minutie m’entraîna. [...] Ainsi, ce qui devait n’être que le divertissement d’un moment fut le rêve de quelques mois. […] Je crus avoir écrit l’œuvre d’un fou ; l’ayant laissé quelques temps, je m’étonne d’une cohérence inattendue. C’est ainsi. Écrivant, il arrive que l’on franchisse par mégarde une indécise et insoupçonnée frontière ; ce dont on se croyait maître se met à exister de son propre poids et, tandis que l’auteur bascule dans une moindre existence, se dresse un être de parole que son élan porte au dehors. La publication est moins une ambition qu’un geste de bonne foi. Il me semble. »

« Congédier la vraisemblance »

« Une fois parcourues les premières page des Jardins statuaires, le lecteur a le marché en main : il sait que je ne respecte pas les conventions habituelles, ce contrat de lecture omniprésent dans la littérature. Notamment parce que je ne m’inscris pas sur le terrain du réel ; il s’agit pour moi de congédier la vraisemblance. Je refuse de faire semblant d’être sur le terrain de la vérité, de faire de la « fiction » – terme qui vient de « feindre ». En définitive, mon enjeu est la liberté, à contre-courant de la dictature de la vraisemblance et du canevas romanesque. J’irais même jusqu’à dire que cette vraisemblance dominante est complice d’une certaine forme de politique, engluée dans la reproduction de ce qui est.

Gaëtan Picon, un intellectuel important des années 1950, remarquait que les œuvres de pure imagination, comme Alice au pays des merveilles ou Les Voyages de Gulliver, ne sont bien accueillies en France que si elles proviennent d’auteurs étrangers. L’auteur français se doit d’être vraisemblable s’il veut être considéré. Voilà pourquoi je suis si isolé dans mon approche. Et pourquoi mes livres ont mis tant de temps avant de recueillir un faible écho.

Mon éditeur vient de publier un livre de Léo Cassil, Le Voyageur imaginaire, qui est très beau dans la description de l’imaginaire enfantin3. Il me l’a fait suivre alors qu’il était encore sous épreuves, en me disant que ça allait me plaire. Mais j’ai tiqué à la lecture. Parce que la conclusion de ce livre me dérange : selon l’auteur, il arrive un moment où il faut dépasser la fantasmagorie enfantine pour passer à l’âge adulte. Je ne suis pas d’accord. Et je crois que les surréalistes ont été les seuls à accepter que l’imaginaire débridé n’était pas forcément réservé aux enfants. »

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Pauline Berneron - carte du « Cycle des contrées »

« J’écris comme je peux, comme je rêve »

« Quand j’écris, c’est toujours au fil de la plume. Dans ces moments-là, je suis complètement asocial, coupé du monde. Je suis seul comme un fou. Et je n’essaye surtout pas d’être pédagogique, encore moins propagandiste. Je suis simplement à l’affût du texte, à moitié halluciné. J’écris comme je peux, comme je rêve.

Je ne travaille pas, je m’épanche. C’est assez mystérieux : je ne sais pas comment expliquer ce qui se passe quand j’écris. Je pourrais peut-être comparer ce processus à la fabrication des anciens disques en microsillons : je choisis un sillon et je le suis patiemment, en me fixant sur une tonalité. C’est ainsi que des éléments surgissent, s’agrègent. Ensuite, il y a très peu de réécriture. Je recopie ce premier jet au propre en vérifiant que ça ne gratte pas, qu’il n’y a pas de parasites. Mais ce sont de petites corrections. Je tiens à garder une fidélité à ce qui émerge, à l’élan premier. Je reste analogique.
Je me rappelle ainsi de ce premier jet des Jardins statuaires, dans cet hôtel miteux où je fuyais le conjugal : c’était un flot qui ne s’arrêtait pas. Si bien que j’ai écrit un roman presque sans m’en apercevoir.

Par beaucoup de points, écrire mène à la folie. En rédigeant ce premier volume du cycle des contrées, j’ai eu peur d’y céder contre mon gré. J’avais en tête l’exemple de Robert Musil qui n’a jamais pu mettre un point final à L’Homme sans qualité et n’a cessé de le continuer, jusqu’à l’obsession. »

«  L’imagination est le premier pas dans la dissidence  »

« Vous m’avez cité ce passage des Jardins statuaires dans lequel le voyageur refuse de suivre le Prince des Barbares pour mettre ses mots à son service, car il comprend qu’il ne pourra qu’être instrumentalisé. Et vous avez raison d’y voir un questionnement qui m’habite en profondeur. En tant qu’écrivain, je ne veux rien avoir à faire avec le pouvoir, de quelque manière que ce soit. Et je refuse toute idée de littérature engagée. Même si elle est provocatrice, je me reconnais dans cette phrase de Buñuel qui disait que ’’Guernica est le plus mauvais tableau de Picasso’’.

Je ne fais pas de la littérature engagée, mais de la littérature dégagée. Évidemment, sorti de mon état de romancier, je redeviens un citoyen, avec des convictions et des actions politiques. Mais tout cela est dissocié de l’activité d’écrivain. Par contre, je pense qu’au delà de l’engagement direct d’un texte se pose la question de ce qu’il provoque sur le long terme en circulant parmi la société des hommes. Le livre ne s’inscrit pas dans le temps court de la politique, il intervient dans une autre temporalité. Et je souhaite que mes livres permettent d’épanouir la faculté d’imagination du lecteur ; l’imagination est le premier pas dans la dissidence. Pour s’en convaincre, il suffit de regarder l’extrême pauvreté du débat politique contemporain. Je ne planifie pas mes écrits en ce sens, cependant. Simplement : c’est ainsi que cela me vient. »

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«  Ce déchirement du mépris pour mon œuvre  »

« Dans Les Barbares et La Barbarie, je décris la fin de règne du prince, un personnage ambivalent qui enlève un intellectuel d’une autre contrée pour le mettre à son service. Ce dernier est donc forcé de décrire ce monde étranger. Il le découvre moins hostile qu’il ne l’imaginait. Quand il finit par revenir dans son propre pays, il ne retrouve plus sa place, et on l’empêche d’écrire pour raconter cet autre monde. La rédaction de ce livre correspond à une période de ma vie où je souffrais du mépris affiché envers mon travail, et plus largement envers les explorations de l’imaginaire. Cet enterrement vivant de quelqu’un qui décrit un autre monde renvoyait à ce que je traversais dans la vie, ce déchirement du mépris pour mon œuvre.

Écrire, c’est engendrer un être de langage en étant tendu vers son autonomie. Toutes proportions gardées – je brulerais toute mon œuvre sans hésiter une seule seconde si la vie d’un être humain en dépendait –, c’est un peu comme un enfant que l’on éduque. Avec cette question en tête : que va-t-il devenir une fois qu’il aura pris son envol ? Je m’efforce de tout faire pour l’épanouir, tout en sachant que ce chemin mène vers le point final, vers cette rupture qui est effective quand le roman dit : « Je n’ai plus besoin de toi.  » Par contre, lorsque votre enfant reste à la maison parce que les éditeurs ne l’accueillent pas, c’est douloureux.

Il y a un élément paradoxal dans cette vie du roman après l’écriture : si vous ne vendez pas assez d’un livre donné, vous savez que le prochain risque de ne pas trouver preneur. Par contre, si vous en vendez trop, la célébrité vous dépossède de votre enfant, parce que la relation avec le lecteur est cassée. Personnellement, je ne peux pas lire et apprécier un ouvrage que tout le monde lit, qui est un best-seller. Cela doit venir de mon adolescence, époque où je considérais les livres comme de véritables amis. Or, il est impossible de partager une amitié avec la multitude, d’engager un rapport privilégié alors que la foule bruisse autour de vous.

Il n’a jamais été question pour moi de gagner ma vie avec ce que j’écris. Je trouve ça normal. Ce n’est pas un travail, mais une nécessité vitale. D’ailleurs si j’ai pu légèrement me prêter un temps au jeu de la promotion, en répondant à quelques interviews, c’est une page qui se tourne. À 70 ans, j’estime en avoir assez fait. C’est donc mon dernier entretien. »

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« Un monde d’une oppression terrifiante »

« Oui, il y a une certaine nostalgie pour les sociétés traditionnelles, leur savoir-faire, leur organisation, qui transparaît de mes livres, et notamment des Jardins statuaires. Mais je ne fais pas non plus de ces mondes imaginaires un paradis. Loin de là : mon jugement n’est pas tranché. Il y a des injustices dans cet univers imaginé, notamment dans le sort réservé aux femmes. Il est normal de s’émerveiller devant les châteaux de la Loire, mais il ne faut pas oublier que chaque pierre est souillée du sang de ceux qui les ont construits sous la contrainte.

Je pense simplement qu’il y a des choses relevant du passé qui ne méritent pas de disparaître. Et qu’on vit dans un monde qui abrase l’existant à grande vitesse : il suffit de voir les folies de l’urbanisme depuis les années 1960, cet empilement de clapiers uniformes. Tout ça va tellement vite. Dans la première partie de ma vie, j’ai enseigné la philosophie, à Bordeaux. Et je tenais un discours particulier à mes élèves, je leur disais : ’’Il faut prendre conscience du monde dans lequel vous vivez. Il est beaucoup plus dangereux de faire le trajet Bordeaux-Bayonne en voiture que, pour un habitant d’Amazonie, de partir à la chasse avec une sarbacane et un pagne sur les fesses.’’ J’ai le sentiment que nous vivons aujourd’hui dans un monde d’une oppression terrifiante, qui a congédié l’imaginaire au profit d’un bombardement de sensations artificielles. »

« Le ’moi’ est un enfermement »

« Je refuse tout statut d’importance. Il y a une manière de se prendre au sérieux chez les écrivains qui m’énerve au plus haut point. De toute manière, la hiérarchie courante des écrivains ne signifie pas grand chose. Qu’est-ce qu’un grand écrivain ? Quels critères pour décerner cette appellation ?

Par ailleurs, il y a chez nombre d’auteurs contemporains une forme de nombrilisme qui me dépasse. Comment font-ils pour tant s’intéresser à leur propre personne ? Même si certains adeptes de l’auto-fiction ont une écriture remarquable, à l’image d’Annie Ernaux, cette démarche ne m’intéresse pas du tout. Oui, à la naissance, on se retrouve en possession d’un sac de peau. Mais on le connaît vite, on en a fait le tour. Alors pourquoi s’y attarder ? Le ’’moi’’ est un enfermement dont je souhaite me libérer, pas un champ d’investigation. Je suis beaucoup plus avide des autres : tout m’intéresse chez quelqu’un que je ne connais pas, son anatomie, sa voix, ses expressions, son visage, son histoire. Une question sous-jacente habite Les Barbares et La Barbarie : est-ce qu’on peut rester humain sans Autre ? Cela renvoie à cette mondialisation contemporaine qui éradique progressivement toute conception culturelle non normée.

Si la première phrase des Jardins statutaires, ’’Est-on jamais assez attentif ?’’, peut se lire comme un manifeste ? Je ne sais pas. Mais je dirais qu’il faut être davantage qu’attentif. Ça ne suffit pas. Il faut jouer avec une certaine fascination, s’enfouir, s’abîmer dans ce qui émerge. Cela rejoint aussi mon goût des images. Quand je faisais des études de philosophie, on organisait des confrontations d’idées. Et les autres étudiants avaient beaucoup de mal avec moi, parce que je mettais tout en images, en histoires. Je n’ai jamais su me cantonner au conceptuel ; je vois en images. Quand j’ai appris que j’étais daltonien, j’ai abandonné la peinture, et mon attirance pour l’image s’est déplacée sur les mots. Je suis un écrivain sur les bases d’un peintre raté. »

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Quelques peintures et dessins de Monsieur Abeille4

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« Frileuse et timide, la femme au manchon traverse la nuit »
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« Où meurt une branche l’hiver »
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« La condition humaine où nous ne cessons pas de naître »
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« L’écurie »
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« Un rêve bleu »
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« La machine animale et l’homme à la cervelle d’or »
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« L’ectoplasme qui n’avait rien vu du geste de la Bribe... »


1 Voici comment l’éditeur Attila décrit le destin éditorial de ce roman : « Tapuscrit égaré, faillite de deux éditeurs qui mettent la clé sous la porte juste avant de publier le roman... Sa légende noire ne s’arrêtera pas avec cette parution. Un retard de fabrication qui retarde sa sortie, le départ de son éditeur (Bernard Noël) et l’incendie des entrepôts des éditions Flammarion sont les nouveaux épisodes d’une quasi-malédiction. » Extrait de la postface à Les Mers perdues (Attila, 2011), ouvrage que Jacques Abeille a imaginé en collaboration avec le dessinateur belge Schuiten – au premier les mots, au second les image.

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2 Le « Cycle des Contrées », dont Les Jardins statuaires constitue la première pierre, compte huit volumes. Au fur et à mesure que l’œuvre se développait, la cartographie imaginaire s’est affinée, se faisant plus précise et étendue, et de nouveaux territoires sont apparus, à l’image de la la cité portuaire de Terrèbre (au cœur d’un autre volume du cycle, Le Veilleur du jour). Si bien qu’un récent volume du cycle, Les Barbares (Attila, 2011), propose une carte (dessinée par Pauline Berneron) de cet univers imaginaire ; étrange matérialisation d’un ailleurs sculpté en mots :

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3 Ce livre était chroniqué par votre serviteur dans le numéro 9 d’Article11. A lire ici.

4 Galerie plus exhaustive ICI.


COMMENTAIRES

 


  • vendredi 15 mars 2013 à 00h27, par Marilyn Gé

    Après une telle lecture... difficile de laisser un commentaire autre que « merci ». Merci pour la clarté de l’article, merci pour l’attrait soutenu, pour son intérêt réel et merci pour Abeille, qui n’est pas assez connu et qui a une plume merveilleuse !

    Je vous ajoute dès que possible dans mes découvertes (liens de blogs littéraires) www.expression-exception.fr



  • dimanche 31 mars 2013 à 19h54, par krop

    tous ça pour ça...??



  • vendredi 11 juillet 2014 à 10h26, par Vincent

    Bravo Lémi pour la richesse de cet article !!!

    La préface des « Jardins Statuaires » que vous présentez ici est-elle dans sa version intégrale ? Si ce n’est pas le cas, pourriez-vous m’envoyer par mail la version intégrale ?

    Je suis tombé sous le charme de ce premier tome du Cycle des contrées et je ne compte pas m’arrêter là !

    Merci d’avance pour votre réponse.

    Cordialement,

    Vincent

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