ARTICLE11
 
 

mardi 17 mars 2009

Le Charançon Libéré

posté à 11h26, par JBB
24 commentaires

La police politique est la seule voie, longue vie au Gepeou !
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Susciter la curiosité de la DCRI ? La plus belle des reconnaissance pour un blogueur politique. Les lycéens qui ont eu les honneurs de la police politique peuvent ainsi se vanter d’avoir réussi là où Versac avait échoué : pour un peu, ils faisaient trembler la République… Une belle illustration de l’immense bêtise des agents de la DCRI. Et surtout, un parfait thermomètre de l’état de notre démocratie.

La classe.

Tout simplement : la classe.

Pour vous dire, j’en serais même un peu jaloux.

Tant c’est le genre de trucs qui vous pose un blog pour des années.

Et vaut tous les classements Wikio du monde.


il faut que je sois honnête, amis : depuis que j’ai appris à quel traitement de (dé)faveur ont eu droit ces deux lycéens coupables d’avoir administré quelques semaines CIL 94 170, blog portant sur la mobilisation lycéenne, j’attends.

Je prends mon mal en patience.

Je sursaute à chaque porte claquée un peu brusquement dans mon immeuble.

Et j’observe très attentivement les allées et venues dans la rue, surveillant avec une attention particulière toute voiture aux vitres fumées.

Tant je suis bien décidé, moi aussi, à avoir droit à une visite des agents de la DCRI.

Gugusses en pardessus beiges, lunettes noires de rigueur et carte tricolore dépassant négligemment de l’une des poches.

Types débarquant l’air carnassier et le regard fureteur, avec la tranquille assurance de ceux qui bossent pour les plus secrets rouages de l’Etat.

Et questionneurs sans envergures, à l’aise pour fouiller partout, s’intéresser aux détails sans importance et travailler l’entourage au corps.

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Pour être sûr de soulever leur intérêt, je me suis même fait un petit programme.

Planning de billets courant jusqu’à début avril, production quotidienne marquée de la ferme intention de prendre les policiers politiques dans le mauvais sens du poil.

Des exemples ?

Vendredi prochain, j’appellerai à pendre les actionnaires avec les tripes des banquiers, long développement argumenté sur la résistance des viscères ultra-libérales au poids des gras corps ultra-capitalistes.

Le 21 mars, je proposerai de brûler les mairies, tribunaux, écoles et commissariat de France et de Navarre, jouissif feu de joie qui donnerait le coup d’envoi de la Sociale.

Le 24, je relancerai ce groupe Facebook qui suggérait- en toute innocence, bien sûr - « l’immolation d’Eric Raoult ».

Le 28, j’inviterai à une manifestation devant les locaux flambant neufs de la DCRI, à Levallois-Perret, chaque participant devant débarquer avec battes de base-ball, manches de pioche et barres de fer pour mettre à bas ce symbole de l’oppression policière.

Et le 30, je laisserai quelques commentaires pas piqués des hannetons - signés en toutes lettres et accompagnés de mon numéro de téléphone - sous les vidéos de Morano postées sur Dailymotion.

Oui : c’est un bon début.

Et je veux croire qu’ils ne sauront manquer de mordre à l’hameçon.

A tel point que j’ai même demandé à ma concierge de se montrer aimable et avenante avec tout visiteur un peu louche, lui confiant assez d’informations sur mon compte pour que d’éventuels fins limiers en goguette ne repartent pas bredouilles.

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Vous me direz : j’en fais peut-être un peu trop.

Hein…

Mais j’ai décidé de prendre acte de l’évolution des pratiques policières.

Officiels de la surveillance assurés du soutien du régime dans leurs basses besognes de fichage et d’intimidation.

Et désormais certains que le prétendu Etat de droit ne se mêlera pas de leurs affaires.

Là est la véritable leçon de cette histoire, dans l’absence de réactions médiatiques - hors Le Post, Rue89 et Le Parisien - et politique qu’elle suscite.

Comme si tout cela était normal, banal et ordinaire.

Signe qu’on a déjà perdu la partie.


COMMENTAIRES

 


  • mardi 17 mars 2009 à 11h32, par neyotic

    Rassurez vous, vous etes déjà dans la mire, et nous aussi qui commentons d’ailleurs :-)

    Cette fois je ne mets pas mon mail, ils le connaissent déjà.

    • mardi 17 mars 2009 à 12h59, par yelrah

      Terrible le silence des pantouffles, il couvre les bruits de bottes...
      Un petit exemple..
      http://plumedepresse.info/

      • @ Neyotic : « vous etes déjà dans la mire »

        Tu dis cela pour me faire plaisir… :-)

        @ Yelrah : si tu parles bien du billet sur « l’enquête » de gendarmerie menée sur un enfant de trois ans, tu as plus que raison : c’est simplement effarant. Aussi bien parce que ça dit sur l’évolution de notre société, qui sombre à toute vitesse, que sur l’attitude complètement ridicule des forces de l’ordre : aller questionner une directrice d’école maternelle sur le comportement d’un bambin de trois ans, faut vraiment ne pas se poser de questions et mettre ses neurones au placard.



  • Tcheka, GPU, NKVD, KGB, Béria, Djerjinski...sans oublier ce bon Joseph Vissarionovitch Djougachvili . Quelle belle époque ! Mais rendons grâce au gouvernement et à notre « Leader Minimo », tout entier dévoués au bien être de leur peuple, pour nous faire connaître sans tarder les joies ineffables de la délation, de la surveillance tous azimuts, des contrôles renforcés, du fichage en règle et autres mesures nécessaires et indispensables à notre sécurité. Bien sur nous devrions y perdre un peu (à peine) de liberté, mais notre bonheur est à ce prix car ce sont eux qui le disent et là quand même c’est une garantie de sérieux !

    • Dis donc, je te sens parfaitement raccord avec l’air du temps, toi.

      Pour peu que tu arrives à débiter ce discours avec sérieux, tu devrais réussir à passer entre les gouttes… Mais je ne sais pourquoi, je sens que tu ne parviendras à l’énoncer avec toute la sérénité nécessaire. Et ils savent très bien déceler les dissimulateur ! :-)

      • Déjà qu’en l’écrivant j’étais hilare, alors si je devais tenir ce discours devant, disons ...MAM cela tournerai vite à la pantalonnade et là, bien sur, je risquerai au minimum d’être embastillé comme anarcho-pître de la mouvance ultra-gauche-index-levé.



  • T’en fait pas, tu est dans les tubes, même si tu ne le sait pas.
    Remarque, même un môme de 3 ans, innocent * comme on l’est à cet age peut être dans les tubes de l’État : http://jide.romandie.com/post/12008...

    Alors quoi, on se croise les doigts ? On attend le fourgon qui viendra nous embarquer, les pinces qui couperont nos z’ADSL ?

    Voir en ligne : http://jide.romandie.com



  • mardi 17 mars 2009 à 14h01, par skalpa

    Lu sur rue 89, des policiers du SDIG (Sous-direction de l’information générale, également issue des RG) déclarent :

    “« Je tiens à assurer que nous ne fichons personne, nous ne sommes d’ailleurs juridiquement pas en mesure de le faire, le futur fichier EDVIRSP étant actuellement dans les tuyaux de la Cnil. »”


    Profitons-en ça va pas durer !

    Ils reprendront vite les bonnes vielles habitudes :

    see ya !

    Voir en ligne : mon blog en mode pause(?) : Kprodukt, blog actif et militant(?)



  • mardi 17 mars 2009 à 18h28, par Crapaud froid

    Décidément, votre humour délicieux ne se dément pas. Merci pour cette petite friandise que vous nous offrez généreusement.

    Cela dit, ne pas s’en prendre qu’au système policier, c’est le binôme justice/police qui déraille de plus en plus. Essayons un petit bilan :
     × Outreau : catastrophe judiciaire restée sans suite notable ;
     × Julien Coupat : toujours emprisonné malgré le bruit médiatique ;
     × Le procès en appel de Colonna : il tourne à « la parodie de justice » pour citer une tribune du Monde en date d’aujourd’hui ;
     × Villiers-le-Bel : 5 personnes sous les verrous depuis (novembre ?) 2007 comme nous le rappelle un blogueur sur Mediapart ; (http://www.mediapart.fr/node/36417)
     × Des flics à l’école enquête sur un môme de 3 ans comme s’il s’agissait d’un type dangereux ;
     × Et maintenant ces deux jeunes lycéens.
     × Et combien d’autres dont on ne parle pas ?
    Le tout sur fond de réforme judiciaire pour supprimer le juge d’instruction mais pas les archaïsmes de notre droit, tel l’absence d’avocat en GAV, ce que rappelle Maître Eolas dans sa dernière livraison, que je cite : « Le prévenu est entre les mains de la police depuis 24 voire 48 heures (...). Il a été interrogé par la police, puis par le procureur, qui est partie au procès qui va intervenir, et même l’adversaire du prévenu. Cet entretien a pourtant lieu hors la présence de l’avocat, sans qu’un avocat ait seulement pu examiner le dossier et s’entretenir de cela avec le prévenu. Bref, tout est fait pour tenir l’avocat éloigné jusqu’au dernier moment, afin de laisser le futur prévenu désemparé s’accabler lui-même. Nous sommes un des derniers pays occidentaux à pratiquer ainsi (...) » (Cf. http://www.maitre-eolas.fr/2009/03/...)

    • Eheh, pas trop de gentillesse, sinon je vais chopper la grosse tête. Mais : merci beaucoup :-)

      Pour le reste, tout d’accord avec votre constat-rappel des faits. De Coupat à Colonna, c’est tout un système répressif qu’il faut pointer du doigt, chaîne des responsabilités qui coure du ministère de l’Intérieur aux prétoires de province en passant par les commissariats et même les officines de sécurité. Et plus ce système dérape, plus la course en avant s’accélère, celle qui sacralise l’uniforme et sanctifie un ordre malsain. A ce petit jeu, je ne vois guère d’issue, sinon un violent coup d’arrêt.

    • mercredi 18 mars 2009 à 07h41, par goran laury

      Merci crapaud froid pour ce résumé de ma pensée, merci pour cet article .. 11.
      J’ajouterais juste que les erreurs judiciaires, abus policiers ont encore de beaux jours devant eux. La république est en danger halte aux abus de l’adminiscratie !!!



  • mardi 17 mars 2009 à 20h07, par Dominique

    Ce qui me semble à noter dans ce billet, comme dans bien des précédents ou dans mes propres textes, c’est le déplacement de la critique de la censure ou du contrôle policier dans les discours de gauche : avant, on hurlait au fsscisme et à la Gestapo, même si une mesure venait de la gauche la plus modérée ; aujourd’hui, on ironise joyeusement sur la belle période du léninisme-stalinisme que l’on retrouve dans un monde purement capitaliste. Certes, il y a la godwinisation des esprits sur la Toile qui interdit de donner des comparaisons trop outrageantes et on ne peut plus citer Goebbels ou Goering en paix. Mais la fin de l’URSS a permis enfin de réinventer une rhétorique de gauche qui se moque de tout ce qui était auparavant attribué à toutes les gauches, même non staliniennes ou maoïstes ou polpotistes, et de prêter les qualités de régimes dictatoriaux honnis à des gens qui n’ont été de gauche que par occasion ou opportunité. Bien entendu, il y a le vieux fond libertaire de gauche qui peut revenir, mais c’est autre chose encore ; le renversement gramscien des mots et de la logique de l’adversaire par la reprise textuelle de tous les discours qu’il a pu tenir (il se présentait comme libéral, anti-terroriste et anti-totaliraire, eh bien ! tant mieux, on peut l’attaquer sur sa doctrine qui ressemble exactement à ce qu’elle dénonce). La nouvelle droite - qui est à présent au pouvoir - avait su faire son miel de Gramsci, mais c’est maintenant notre tour. Cela induit une écriture nouvelle par laquelle on n’a plus besoin de se justifier d’un bilan globalement positif que d’autres s’attribuent et qui permet d’accuser sana circonlocutions et précautions d’usage. Je vois une forme de libération de gauche dans la forme même si le fond parle plutôt d’asservissement. Mon propos est encore un peu confus, mais je vois des lignes qui changent d’un simple point de vue rhétorique et logique (même si nous sommes ici presque tous entre autoconvaincus). Comprenons l’adversaire avant de le combattre !

    Voir en ligne : http://champignac.hautetfort.com

    • « la godwinisation des esprits sur la Toile qui interdit de donner des comparaisons trop outrageantes et on ne peut plus citer Goebbels ou Goering en paix. »

       :-)

      Je ne trouve pas du tout ton propos confus. Au contraire, il me semble que tu mets le doigts - ou même carrément la main - sur quelques chose de très intéressant. C’est vrai, on (« on » au sens du camp de la gauche marquée) s’est débarrassé de cette culpabilité-là - qui n’aurait jamais dû nous peser, au moins pour ceux d’entre nous qui ne se réclament pas du marxisme-léninisme ou du maoïsme - autant qu’on a retrouvé une certaine légitimité avec l’arrivée de la pire des droites au pouvoir. Façon : vous pouvez toujours nous exhumer une énième fois le fantôme de Staline, mais plus personne ne vous accorde foi, tant il est évident que vous êtes les assassins de la liberté, et personne d’autre.

      « Je vois une forme de libération de gauche dans la forme »

      J’y crois aussi. J’ai l’impression de sentir un retour aux vrais fondamentaux de la gauche, mais dénué de certains faux-débats et raccourcis parasitaires qu’on nous balançait sans cesse dans les dents jusqu’au début des années 2000. Tout est à faire, acte II.

    • mercredi 18 mars 2009 à 07h52, par Zgur

      « nous sommes ici presque tous entre autoconvaincus »

      Avant que d’être des cons, vaincus, dans des autos noirs aux vitres fumées ?

      Parce que Hadopi leur permettra bientôt de surveiller (encore plus) nos communications au prétexte de téléchargements piretoupire de l’Internationale par la Bande à Basile et la Compagnie Créole du LKP ou de « La danse des connards » par les Chœurs de l’Armée Rouge.

      Bon je vous laisse, les hommes en blanc viennent de sonner.

      Arf !

      Zgur

      Voir en ligne : http://zgur.20minutes-blogs.fr

      • mercredi 18 mars 2009 à 15h31, par JBB

        Depuis le temps qu’ils repassent chez toi, les hommes en blanc, ils feraient mieux de laisser la camisole à demeure. Ce serait plus pratique, et puis ça réglerait le problème Hadopi : j’aimerais bien te voir surfer sur le net avec les deux bras attachés dans le dos. T’aurais l’air malin, tiens…



  • mercredi 18 mars 2009 à 09h09, par mh,

    Question idiote : est-il plus « justifiable » de s’agiter au mois de mai, pour penser ou de pratiquer la même activité dans le but de ne pas se voir couper les vivres ?

    Et autre question idiote : Y’aurait pas moyen de révolutionner en robe de chambre ? Toute cette agitation, cette bétise, ça ne me met même plus en colère ça me fatigue...

    Idiote fatiguée de mars...

    Voir en ligne : La lettre de mh,

    • mercredi 18 mars 2009 à 15h34, par JBB

      « Y’aurait pas moyen de révolutionner en robe de chambre ? »

      Je pense que ça doit être gérable. Du moment que tu n’es pas en habit de soirée (parce que bon, quand même, la révolution n’est pas un dîner de gala…)

      « Idiote fatiguée de mars... »

      Retrouve son évangile en avril (je sais, mais j’ai rien trouvé en « il »…)

      • jeudi 19 mars 2009 à 10h06, par Pessimiste

        La police est un maillon essentielle de cette chaine qui se resserre de jour en jour . Mais le citoyen « a politique » n’est pas à l’abri de « tracas » avec les gestapistes qui circulent toujours plus nombreux comme le prouve ce récit.
        Cette politique est élaborée et exécutée pour créer un climat de peur et de terreur afin d’obtenir la soumission la plus totale.
        Vu l’état des organisations sensées exercer un contre pouvoir et vu leur réactions on peut dire que cette politique fonctionne plutôt bien...
        Les convaincus que nous sommes et qui osent encore s’exprimer avec leur clavier ne sont pas légion face aux abrutis qui n’ont que pour seul moyen d’information ....la TV et qui représente 80% de la population.............

        Voir en ligne : http://codedo.blogspot.com/2009/03/violences-policieres-le-commissariat.html

        • jeudi 19 mars 2009 à 10h24, par JBB

          Tout d’accord avec toi.

          Mais, par contre : le lien ne marche pas. Si tu repasses dans le coin…



  • lundi 23 mars 2009 à 16h02, par Patrice Hénin

    juin 2004 :
    mon petit frangin, de 10 ans mon cadet, quelques mois avant le décès de notre père (héros national, légion d’honneur, croix de guerre, etc., parce qu’il avait rejoint de Gaulle en 1943 au Royaume-Uni), m’envoie un courriel dans lequel je lis :
    «  je te ferai interner le moment venu  ».

    23 avril 2006 : ledit frangin me provoque et me frappe avec un vélo. Plaies et hématomes constatés par un médecin légiste. Mais mon frère, intact, puisque je suis un handicapé des poumons, essoufflé au moindre geste, a été déclaré « victime » et moi « l’agresseur ». Une experte-psychiatre appelée à la rescousse me déclare dangereux au bout d’une heure d’entretien.
    Un mois plus tard, un témoin se signale (en fait, un flic) pour « témoigner » de l’altercation. Mais il se trompe et raconte une scène différente de celle dudit frangin, en croyant m’enfoncer encore plus !
    Mon frère ajoute que je n’ai jamais travaillé de ma vie ! Et que je suis un vagabond !

    2 juin 2008 : 10e chambre de la cour d’appel de Paris : « vous êtes donc condamné à suivre un traitement médical pour soigner votre dangerosité, avec hospitalisation si nécessaire. A trouver un travail et un logement ! »

    Moi : pas une journée de chômage entre la sortie de mon service militaire (1970) et 1990, 20 ans dont 13 ans de brillante carrière chez Atochem (groupe Elf Aquitaine), 3 ans de travail aux Etats-Unis (avec carte verte), puis retour en France et déclaré inapte au travail à cause de mon état pulmonaire devenu incapacitant. Locataire du même studio depuis 1981, même pendant mes séjours aux Etats-Unis.

    Le-dit frangin : obsédé par le fric depuis son enfance, est embauché par Bouygues après un examen psychologique qui le dépeignait comme un monstre à l’ambition demésurée, totalement dépourvu de scrupules, de moralité et même incapable d’affectivité. Le résultat avait incité la psychologue à proposer à ce cher frère de ne divulguer ce test à personne, s’il renonçait à sa candidature.
    Il s’est esclaffé en lui disant « vous êtes stupide ! C’est exactement quelqu’un comme moi qu’ils recherchent ! »
    Effectivement, pendant 7 ans, mon cher frère a trimballé beaucoup de valises et fait beaucoup de voyages (Yemen !) pour Bouygues. Puis, licencié économique, il a été se faire oublier en Floride, où il est devenu américain, en épousant une porto-ricaine 3 semaines après l’avoir rencontré.
    Puis, il a entamé une carrière d’escroc dans l’investissement immobilier :
    http://patricehenin.over-blog.com/article-25874400.html

    Alors, condamné, avec un casier judiciaire marqué « dangereux », j’ai tout raconté dans un blog :
    http://patricehenin.blogspirit.com
    Ce blog a été interdit pour diffamation. Le message « error 403 : you do not have permission to access this server » a été remplacé par un message plus anodin « error 404 not found ». Serait-il interdit (honteux) d’interdire ?
    Je peux donner les clefs d’accès à qui me contacte. Les 40 personnes qui l’ont fait n’ont pas changé le mot de passe.

    13 janvier 2009 : la Cour Européenne des Droits de l’Homme accepte ma requête N° 32405/08.
    Cette cour européenne met 4 ans à traiter un dossier. Je n’ai jamais eu d’avocat. Tous se sont défilés (dérobés !).

    Je suis convoqué le 2 avril 2009 par la PJ pour la plainte en diffamation.
    J’y ferai remarquer la différence entre diffamation et dénonciation, et porterai plainte contre Bouygues pour avoir initié mon pauvre petit frère à la corruption de hauts fonctionnaires : mon frère se vantait à l’époque de ses frasques, en précisant qu’il utilisait des sacs marins au lieu de valises.

    Au fait, pourquoi il m’en veut, le petit ? J’en sait trop sur la façon dont il est devenu millionnaire, et il veut me faire enfermer en psy pour l’empêcher de dépouiller ma mère de ses biens aux Etats-Unis (il a déjà stocké tout ce qui était mobilier, valeurs), et m’empêcher de réclamer un futur héritage américain. Il a déjà prévu le décès de ma mère, qu’il manipule comme une marionnette.

    Affaire de famille ou affaire d’état ?
    Réponse : ni les policiers pourris, ni la médiatrice, ni les juges de la chambre correctionnelle, d’appel, n’appartiennent à ma famille. Pourtant, tous se sont allongés comme une carpette devant ce millionnaire de pacotille, aujourd’hui ruiné, d’ailleurs, et aux abois.

    Alors, pourquoi tant d’obséquiosité ?
    Pourquoi toutes les institutions policières et judiciaires obéissent encore à un ancien PDG de Bouygues Immobiliers qui a quitté la boite en 1993 ?
    Pourquoi ?
    Je le saurai et le publierai.

    Patrice Hénin

    Voir en ligne : Lettre de cachet

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