Ah mais ! Mes oreilles ne pendent pas, elles battent fièrement au vent mauvais, avec mes tentacules et mes antennes. Et quelquefois, même, elles se dressent en pointe quand je sens un truc à boulotter dans le coin, j’en fais une bouchée, deux à tout casser, et je reprends le doux cours de ma triste existence en me caressant la carapace. Alors, hein…
Mais sinon, c’est vrai : je suis vilain. D’ailleurs, je mange deux Américains à chaque petit-déjeuner. Et puis après, je rote.
« Essaie, tu verras ! Aucune, non, aucune voix de pompe à essence automatique n’améliorera ton anglais en te procurant de si (...)