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jeudi 12 novembre 2009

Le Cri du Gonze

posté à 10h22, par Lémi
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Scandale à l’Elysée : Un convoyeur de fonds identitaires s’enfuit avec son chargement
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Ça s’est passé hier et déjà toute la France ne parle que de ça. Un convoi identitaire de l’entreprise France-National (FN) aurait été dérobé par son convoyeur, un certain N. Nagy-Bosca. Casse parfait, le malfaiteur étranger se retrouvant à la tête d’une fortune en valeurs nationalistes et identitaires, faciles à écouler par les temps qui courent. Retour sur un larcin qui fascine.

N. Nagy-Bosca, convoyeur de fonds identitaires, jusqu’à alors sans histoire et apprécié par ses collègues et employeurs, vient de réaliser ce que certains appellent déjà le casse du siècle : convoyant des centaines de valeurs nationalistes, racistes, pétainistes et identitaires pour le compte de l’entreprise France-National (FN), il s’est tout simplement enfui avec son chargement, abandonnant sur place ses collègues pour une belle qui n’a pas fini de faire parler d’elle.

Cela faisait 20 ans que Nicolas Nagy-Bosca, immigré hongrois, transportait des fonds identitaires sans jamais faire de vagues. Zélé et efficace, il avait la confiance de l’entreprise France-National, spécialiste des transports de ce type. « Personne n’aurait imaginé un hold up de ce type, on tombe des nues, le préjudice est terrible », déclare J. M. Le Pen, le PDG de l’entreprise domiciliée à Saint-Cloud. « On le croyait pourtant au-dessus de tout soupçon, on l’avait même surnommé ’le convoyeur de Front’ parce qu’il avait vraiment l’esprit d’équipe, il faisait partie des meubles », ajoute-t-il, visiblement aigri.

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Un convoyeur de l’entreprise France National. Notez le seyant béret arboré fièrement : pas d’erreur, on est bien chez des transporteurs de fonds identitaires.

Réagissant à l’événement, son collègue et ami E. Besson s’est fendu d’une défense pour le moins surprenante : « Je ne suis pas étonné, il fallait que ça arrive un jour. Vous savez, c’est très dur de transporter quotidiennement de telles valeurs sans basculer, ça demande une volonté d’acier. La tentation est omniprésente. On en discutait souvent entre nous, on se disait des trucs du genre : ‘Imagine ce que je pourrais faire avec toutes ces valeurs nationalistes, je m’installerais au soleil avec mon petit capital identitaire, doigts de pied en éventail.’ C’est fatal de basculer un jour si on ne met pas les garde-fous nécessaires… »

B. Hortefeux, autre collègue de Nicolas Nagy-Bosca, tempère le propos. Il ne défend pas l’acte de son collègue, mais avoue le comprendre : « Vous n’imaginez pas ce que c’est que de transporter quotidiennement des valeurs de cet acabit, tellement tentantes pour le commun des mortels. Ma rectitude morale m’empêche de défendre Nicolas, mais je vois bien ce qui l’a perdu : la soif de l’or identitaire. Reste que ce ne serait pas arrivé avec un Auvergnat, c’est sûr… »

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Le convoyeur de fonds identitaires avait beaucoup d’amis patibulaires qui pourraient eux aussi céder à la tentation.

Criminologue réputé contacté pour l’occasion, B. Mégret, nous confie : « Ce n’est pas la première fois que ce genre de choses arrive. Mais d’habitude, cela se passe en haut lieu, parmi les dirigeants du transport de fonds identitaires. Là, c’est une personne extérieure à la direction qui passe à l’acte, cela crée un précédent inquiétant. »

Activement recherché, le convoyeur aurait nettoyé l’ensemble de son domicile de la rue de l’Élysée au karcher avant de prendre la fuite, preuve de la préméditation de son geste. Interrogés, ses voisins tombent des nues. Un certain Jacques C., retraité, témoigne : « On n’aurait jamais imaginé ça, on le croyait beaucoup trop crétin pour un plan de cette envergure. C’était un voisin pénible, un immigré typique : ‘le bruit et l’odeur’, tout ça, il a même essayé de draguer ma fille, ce salopard. On ne le regrettera pas. N’empêche qu’il a bien réussi son coup. »

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Heureusement, certains convoyeurs semblent peu susceptibles de tomber dans de telles dérives.

Sur Internet, le convoyeur de Front bénéficie d’une popularité étonnante. Des groupes de soutien se sont crées sur Faf-book et des petits malins ont déjà trouvé les moyens de se faire du pognon en capitalisant sur la chose : T-shirts, mugs et autres objets à l’effigie du ténébreux Robin des Bois Magyar (celui qui prenait à l’extrême-droite pour donner à la droite) sont en vente sur divers sites. La blogosphère n’est pas en reste, elle bruisse de commentaires plus ou moins enthousiastes. Sur son blog, un certain F. Lefebvre écrit ainsi : « Bonne nouvelle, la France s’est trouvée un nouvel héros, vaillant et courageux : en faisant sienne les valeurs de l’Entreprise FN, N. Nagy-Bosca a fait ce que tout bon Français devrait faire en période de crise : rompre avec l’immobilisme. Ces valeurs là sont à tous, on avait trop tendance à l’oublier. Charles Martel était mort, voilà qu’il nous est revenu. Divin Bosca. »


Edit 10h40 : « Coup de théâtre dans l’affaire du convoyeur de fonds identitaires. Plusieurs complices viennent d’être arrêtés. De source confidentielle mais sûre, tous appartiendraient à une société criminelle secrète baptisée UMP : Union des Maraudeurs de la Patrie. Selon les premières investigations, les membres de l’UMP auraient fomenté d’autres coups du même type, jusque là non résolus, dont l’attaque au bazooka d’une succursale de la banque du Rance. C’était alors plusieurs millions de bons du trésor national-socialiste qui s’étaient envolés. Aux dernières nouvelles, Nagy-Bosca coure encore. » (AFP)


Ps : Je dédie ce billet à Jean Pierre Martin sans qui RIEN n’aurait été possible (qu’on ne vienne pas me taxer de plagiat en douce)…


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