En dehors du côté punk valeureusement assumé dans le Manifeste, je trouve que Moishe Postone (auteur de Temps, travail et domination sociale) propose la même base critique que le groupe Krisis tout en étant plus rigoureux.
Je crois que les références à l’ouvrage (antérieur) de M. Postone dans le Manifeste sont pléthores : sur l’absence de classe-sujet (p. 9) ; sur le capitalisme automate (p. 38) ; sur une vague nostalgie vis-à-vis des sociétés pré-capitalistes (p. 29) ; et sur l’antisémitisme comme uniquement dérapage anticapitaliste (p. 74).
Cependant, le noyau théorique de M. Postone est plus précis (...)