Fin de « Comment peut-on être Breton, essai sur la démocratie( Le Seuil, 1972)
« J’ai commencé ce livre dans les tumultes de mai 1968. Il m’a suivi toute une année dans mes reportages et le hasard a voulu que je termine un de ses chapitres à la lueur des incendies de Belfast. Cependant, Alger, Cuba, Israël, émeute noire de Newark ou printemps de Prague, mille souvenirs en constituaient déjà la préface non écrite. « Se vivre est une mer », dit Sponde. Notre siècle nous laisse peu le loisir d’en explorer les fonds. Avant de savoir qui nous sommes, il nous faut descendre dans la rue, choisir notre camp, nous (...)