vendredi 16 octobre 2015 à 14h21, par Un ancien surveillant
Prison
Bâtisse sordide engluée de brouillard Couloirs ou tout est noir Ombres éprises de liberté Enfermées à jamais
Le mur cache la vue Et la pensée rétrécie Imagine un dehors ou il n’y a plus Aucune sorte de vie
Les fenêtres crient Très tard dans la nuit Les miradors épient Pour savoir qui à fui
La force s’oppose à la force La violence sévit Mourroir de l’âme à force De voir s’enfuir la vie.
Claude Bastié