La preuve qu’un homme n’est pas fait d’un seul bloc : Johnny (vous permettez, mon cher Jean Pierre, que je l’appelle Johnnny ?) pouvait effectivement enregistrer un disque où on le voit drapé dans l’infâme bannière étoilée, et par ailleurs ce très beau disque en hommage aux Indiens d’Amérique du Nord victimes du premier grand génocide des temps moderne. Quand je l’ai vu à Paris en 1989, il m’a effectivement niflé avec ses prêchi-prêcha de « born again », n’empêche que quand je l’ai entendu chanter « Folsom Prison Blues » ou « Doin’ My Time », eh bien, collègue, comme aurait dit Elvis, « I was all shook up » ! (...)