Il me semble avoir suivi l’histoire du terme « Travailleuses du sexe » depuis ses débuts, bien avant sa récupération par la bourgeoisie prostituée (et dont une partie importante, dominatrices professionnelles en tête, ne couche pas avec ses clients, ce qui ne l’empêche pas de se considérer les meilleurs portes-parole de la condition prostituée).
Le terme n’est absolument pas en opposition avec l’abolitionnisme, il est né dans les pays du Tiers-Monde où l’économie du sexe est florissante - et évidemment pas autogestionnaire - et le rapport de forces absolument défavorables à une libération immédiate des (...)