J’ai relevé une contradiction dans la critique du travail de Loïc Wacquant par Frédéric Ocquetau. Il souligne qu’un des multiples facteurs de diminution de la criminalité à New-York et Chicago au cours des années 1990 est une relative embellie économique (1), cependant il en vient ensuite à proposer, cyniquement, une corrélation entre la crise pétrolière de 1973 et l’hyperinflation carcérale des 30 dernières années (2)... c’est-à-dire qu’il oublie d’articuler une composante macro-économique structurelle (la crise pétrolière) avec une relance de l’économie qui a duré moins d’une décennie - jusqu’à (...)