Il m’a semblé qu’il ne serait pas déplacé de joindre en écho à ce bel hommage à la liberté la voix d’Antonin Artaud :
« La société me dit fou parce qu’elle me mange, et elle en mange d’autres, pas au hasard, pas psychanalytiquement en image, mais d’une manière systématique et concertée, et elle a voulu m’assassiner et me faire disparaître parce que j’ai vu qu’elle me mangeait et que j’ai toujours voulu dire ouvertement et publiquement que mes seuls rapports entre moi et elle étaient d’avoir voulu me forcer à me laisser librement manger. La conscience ne s’en tient pas aux rapports extérieurs : bonjour, bonsoir, (...)