A Serge Quadruppani : Oui, les soeurs Lévy manifestaient leur crise d’adolescence avec le voile comme d’autres la manifestent avec des crêtes de punk, des piercings ou des comportements dits « à risque » (ce qu’au passage n’a jamais reconnu leur daron qui s’en est tenu à la surface de leur discours), mais il faut savoir que dialogue il y a eu. Long. Très long et très difficile. Comme il a eu lieu chaque fois que des filles, de plus en plus nombreuses, se présentaient au collège ou au lycée avec leur hidjab. Et qu’ensuite, cette histoire de foulard ne venait pas toute seule : elle s’accompagnait en (...)