Il est permanent et omniprésent. Depuis quelques jours, le déploiement des forces de l’ordre sur la capitale a de quoi laisser pantois : chaque manifestation, même la plus calme ou petite, a droit à ses dizaines de fourgons d’hommes en bleu et en civil. Une impressionnante saturation. Qui en dit finalement beaucoup sur l’état de fébrilité du pouvoir : la peur a déjà changé de camp.
Paris s’est teintée de bleu. Ballet incessant des véhicules de transport des forces de l’ordre, sirènes remontant les rues, (...)