Quand le feu nucléaire nous léchera les pieds, que les survivants s’entretueront dans leur bunker pour le dernier cracker radioactif, ce sera à Kraftwerk que je penserai. Impossible de faire autrement. Je soupçonne d’ailleurs les quatre génies de Düsseldorf d’avoir eu cette vision en tête quand ils composèrent « Radioactivity » en 1975 : leur musique, la fin du monde. Baoum.
Kraftwerk, « Radioactivity », 1975
Chape de plomb. Et d’atomes viciés. Des grésillements épars, des jets de vapeur, un compteur (...)