ARTICLE11
 
 

mardi 28 juin 2011

Invités

posté à 18h03, par Ludo S.
16 commentaires

Chômeurs, rsa-istes, poilus de la main : tous en prison !
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Ils ont raison, Wauquiez, Copé et consorts : il faut faire quelque chose de tous ces assistés qui grèvent notre économie. Et cesser la demi-mesure, fermeté über alles. Puisqu’on ne parvient pas à juguler le chômage et que la France se fait patrie de l’assistanat le plus éhonté, une seule solution : l’incarcération ! Le pire, c’est qu’ils y songent peut-être, nos chers gouvernants...

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Oui, Monsieur Wauquiez, le RSA participe aux «  dérives de l’assistanat  » et ses titulaires sont le « cancer de la société française  »1. Bien sûr, M. Copé, évidemment, M. Daubresse, il faut leur imposer des travaux d’intérêt général. Cela ne fait aucun doute, Mme Roquelle, il existe « une France des assistés, une France des canapés ». Cette France tellement bling-bling qui, quelle horreur, se pavane en métro, fait du lèche vitrine hard discount, frime aux Restos du cœur, jouit de HLM luxueux aux appartements de plus de dix m2...

Vous avez mille fois raison, mais vous n’allez pas assez loin. Pour « lutter contre la déprime » et un peu moins « contre l’enfermement  », je le dis sans détour : que les chômeurs, les rsa-istes aillent en prison ! Qu’ils croupissent dans les caves de la République, qu’ils dépérissent dans le cachot du plein-emploi, jusqu’à ce qu’ils connaissent par cœur le moindre recoin de mitard des imperfections du marché. Qu’ils dégringolent dans la trappe à pauvreté et qu’ils se méprisent dans le miroir de l’inactivité pour y voir le reflet misérable de la honte.

Transformez les entretiens d’insertion en garde à vue, les inscriptions à la CAF en comparution immédiate, les guichets de Pôle emploi en parloir, les conseillers en matons, les demandes de RSA en fouille au corps. Allez-y, lâchez vous ! Un peu d’imagination ! Insultez en toute impunité ces bêtes immondes sans force de travail. Traquez, chassez les bêtes sans somme. Capturez ces monstres du Lockness hantant les eaux usées du salariat. Et peu importe s’ils pataugent dans les bassins d’emploi marécageux. En temps de guerre économique, les exemptés de l’effort national doivent être faits prisonniers, sans demi-mesure. Ces sociaux-traîtres fainéants, parasites nonchalants, adeptes de l’allocation-glandage. Eux qui sont planqués à l’arrière sans aucun sens du devoir économique pendant que nous nous tuons au front de la concurrence. Eux, les désœuvrés en semaine, flâneurs le week-end, branlouilleurs nuit et jour sur le divan du monde.

Que les mercenaires de l’oisiveté soient rapidement jugés sans présomption d’indolence. Ils sont coupables ! Coupables de s’aligner comme réservistes dans l’armée industrielle. À cause du nombre de ces déserteurs, on se contente de bas salaires. Exit les salaires légitimes, exit les conditions de travail avec tape dans le dos et sussucre en fin de journée. De nos jours, les poilus sont hors des tranchées et se refusent à connaître les vertus salutaires de la sueur. Alors, abolissez les privilèges de la paresse ! Coupons le poil de leur main invisible.
Non, ne les tuez pas, cela nous coûterait trop cher. Flanquez-les simplement dans les geôles à ciel ouvert où le travail rend libre. Aucun problème moral : «  Privation de liberté n’est pas privation d’humanité », a dit le camarade DSK. Il faut « encadrer, former et réinsérer » vers l’emploi. Réhabilitez les ateliers nationaux, les maisons et les camps de travail ! Cela fît ses preuves après la révolution ou durant la grande crise de 1930... Obligez les mous du genou à mettre la main à la patte : cinq heures, 20 heures, 100 heures par semaines. Payez des gens à creuser des trous et d’autres à les reboucher. Ça occupe, ça crée de l’emploi et ça booste la croissance, ce rocher de Sisyphe que les sherpas du PIB montent et remontent à bras le corps, parfois même avec les dents, pour recevoir quelques éboulements du sommet.
C’est bien connu : les chômeurs freinent la croissance. Notre pays n’a pourtant jamais été aussi riche, et le nombre de chômeurs jamais aussi important. Mais le Français est « coincé par les 35 heures, l’emploi à vie, le RSA jeune, la surtaxation du travail et du capital, le pays s’auto-condamne à mourir à petit feu, étranglé par sa perte de compétitivité et son niveau d’endettement », le très très très sérieux journal Les Echos l’a dit. « Il est indispensable que nous nous remettions au travail. » Alors qu’attendez-vous ?

Vous qui connaissez bien ce que «  tout le monde pense tout bas », vous qui n’avez jamais profité, dieu vous en préserve, de l’argent du contribuable. Vous qui avez eu la dignité de ne jamais être pauvre. Vous qui avez le mérite d’être là où vous êtes sans les allocations d’assistance, mais seulement grâce à la sueur du front de votre famille2. Vous qui avez les mains aussi lisses qu’un cul de nourrisson, faites-leur la leçon ! Donnez une bonne fessée à ces enfants gâtés qui tètent sans vergogne les seins de Marianne. Jusqu’au sang.
Cumulards sans limite, rongeurs d’allocs jusqu’au seuil de pauvreté. Refuser de crever la dalle n’est-ce pas là, ô péché originel, profiter du système ? Ont-il seulement l’once d’une pointe de culpabilité ? Prenez-vous bien conscience, M. Wauquiez, MM. Copé et Daubresse, Mme Roquelle, de ce que les 1,847 millions (voire 3,8 millions avec enfants et conjoints) récipiendaires du RSA coûtent à l’État. À cause d’eux, nous n’avons sauvé les banques qu’à hauteur de 360 milliards d’euros, une bagatelle pour les soldats de l’économie.

Et surtout n’écoutez pas les irréalistes, ne redistribuez pas les richesses ! Ils risqueraient - rendez-vous compte - de travailler sans emploi, sans être subordonné ou contraint. Pire : d’effectuer du travail non marchand sans valorisation du capital. Et sacrilège des sacrilèges, ils se mettraient à profiter de la vie. Quelle inconscience ! Quelle décadence ! Et ce, au lieu de s’adonner aux jouissances émancipatrices du remplissage de sacs de courses, du bippage d’articles, du tremblotement sur marteau-piqueur, de l’astiquage d’assiettes à sept euros l’heure. L’ingratitude même. Ne vous méprenez pas, le poil cultivé dans leur main gauchiste est issu, je vous le donne en mille, de la barbe du Père Marx. Savez-vous ce qu’écrivait en 1850 ce teuton manichéen bouffeur de bourgeois ? « Dans le premier projet de Constitution, on rencontrait encore le droit au travail, première formule confuse où se résumaient les revendications révolutionnaires du prolétariat. Il fût transformé en droit à l’assistance. Et quel est donc l’État moderne qui ne nourrit pas ses pauvres sous une forme ou sous une autre ?  »3 Devenez post-modernes, ne les nourrissez plus sans contrepartie.

En vérité, je vous le dis : la France les laissera agoniser dans leurs cellules cancéreuses sans aucun soin palliatif. Jusqu’à ce que la population active soit métastasée. Oui, car il faut se rendre à l’évidence M. Wauquiez, restons réalistes MM Copé et Daubresse, c’est indéniable Mme Roquelle, le propre du cancer, même si les recherches avancent, est de se propager. Lentement mais sûrement. Ainsi s’installera une pandémie sans précédents où nous serons tous chômeurs et, malheur des malheurs, où les salaires, lois de l’offre et de la demande obligent, augmenteront. « Si un jour on atteint les cinq cent mille chômeurs en France, ça sera la révolution », s’inquiétait déjà G. Pompidou en 1967. Imaginez un peu quand on passera la barre des 5 millions ! Les assistés actuels apparaîtront comme des pionniers, des héros de guerre. Et vous, idiots utiles, sida de nos consciences, serez jetés au bagne de la connerie humaine. En quarantaine. Avec les plis sur vos fronts comme des barreaux de prisons.

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Ludo S. journaliste-pigiste, plongeur, futur titulaire du RSA… ou pas



1 Site en carafe oblige, ce billet est publié avec quelques semaines de retard sur les propos qui l’ont inspiré. Pas grave : il reste d’une actualité brûlante.

2 Laurent Wauquiez : issu d’une famille d’industriels /Sophie Roquelle : épouse de Jean-François Cirelli, numéro 2 de GDF-Suez / Jean-François Copé : fils de Roland Copé, chirurgien, cancérologue et comédien.

3 Karl Marx, Les luttes des classes en France, Le 18 Brumaire de Louis Bonaparte, Paris, La Table Ronde, 2001 Trad. De L. Rémy et J. Molitor, 314 p. Coll. « La petite Vermillon ».


COMMENTAIRES

 


  • mardi 28 juin 2011 à 22h56, par Laffreux

    Excellent billet !

    C’est vrai qu’ils sont frileux.
    A leur place, je relancerais l’idée du gazage massif.
    En plus, la valeur des actions des « entreprises gazières » exploserait.
    Un pur bonheur.

    (Rappel de la loi Godwin : « Plus une discussion en ligne dure longtemps, plus la probabilité d’y trouver une comparaison impliquant les nazis ou Adolf Hitler s’approche de 1 ». Or la discussion ici n’a même pas démarré.
    Hop, Perché ! L’éventuelle accusation qui me guettait ne tient pas...)

    Voir en ligne : http://affreuxsalebeteetmechant.20m...



  • mercredi 29 juin 2011 à 10h49, par patdu49

    merci pour ton excellentissime article

    mes quelques article, à propos de Wauquiez, Roquelle, et compagnies, des contrats aidés à 50 centimes de l’heure etc, des vrais chiffres du chomage, des radiations etc :

    http://www.lepost.fr/perso/patdu49/

    Voir en ligne : comment l’UMP entube les pauvres en faisant croire le contraire



  • mercredi 29 juin 2011 à 12h11, par Omsk

    Très bon article. Touchant moi-même le RSA, je pense que ces déclarations enflammées des sieurs Copé et Wauquiez n’iront pas encore vers des applications concrètes mais s’inscrivent dans l’agenda social et monopolisent les esprits en la matière. Au passage, ce qui était particulièrement gerbant lors des saillies du sieur Jean François à propos d’un nouveau contrat avec les assistés, c’est qu’on apprenait que Luc Ferry était payé depuis des années à ne rien foutre à l’université. Un généreux RSA (entre autres planques) de 4 500 euros par mois.



  • mercredi 29 juin 2011 à 17h54, par Enucléé

    Clap ! Clap ! Clap !



  • vendredi 1er juillet 2011 à 13h06, par Sophie

    Imaginez un peu quand on passera la barre des 5 millions ? Mais nous y sommes, cher ami ! Et même au delà...

    Fin mai 2011, toutes catégories confondues (ABCDE) avec les DOM + les 234.000 chômeurs âgés en DRE (dispense de recherche d’emploi) non catégorisés, il y a 5.178.400 inscrits à Pôle Emploi.
    Parmi eux, quelque 390.000 sont à l’ASS et 693.600 au RSA.
    Restent encore les 1,154 million de RSAstes qui ne sont pas inscrits à Pôle Emploi...
    Total : 5,178 + 1,154 = 6.332.000 chômeurs, précaires et miséreux en France.
    (Et encore, je ne compte pas ceux qui ne sont inscrits nulle part car ils n’ont droit à rien du tout et vivent aux crochets de leurs proches.)

    En 2008, l’Insee comptait 8 millions de personnes (actifs ou retraités) vivant sous le seuil de pauvreté monétaire. Les chiffres de 2009 tardent à paraître, d’autant plus que la crise est passée par là. Aujourd’hui, en 2011, je pense que nous serions plus proches des 10 millions.

    Est-ce que ça change quelque chose ? Pour l’instant, toujours pas.

    Les choses se font peut-être en silence et en profondeur.
    On en verra peut-être le résultat d’ici peu. Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort, dit-on.

    Car c’est difficile de devenir malgré soi un « pionnier » de la décroissance forcée ou un « héros » de la guerre économique alors qu’on vous crache dessus partout et à longueurs de temps. Ça peut être long de faire son deuil, même si c’est celui d’une illusion, puis d’éveiller sa conscience et se décider à combattre enfin ses vrais ennemis, peu importe la méthode (résistance active ou « passive »).

    A toute chose malheur est bon, dit-on aussi. Je pense effectivement que ces millions de gens jetés dans la précarité et la pauvreté sont au cœur du renouveau civilisationnel que nous appelons de nos vœux : remise en cause du travail dénaturé par l’institution « emploi », remise en cause du productivisme, du consumérisme et de la destruction de notre environnement, remise en cause de notre soi-disant démocratie, etc.

    Sauf que nos ennemis tiennent bon : ils défendent leur suprématie en redoublant de propagande avec la complicité des médias. Il faut être sacrément bien armé intellectuellement pour démasquer leur imposture et se libérer de la schizophrénie dans laquelle ils tentent de nous enferrer. Et le problème, avec la plupart des pauvres, c’est qu’ils ont bien trop de soucis pour réfléchir à tout ça. Ils sont isolés, ou le deviennent.

    Mais, dans ce tas de sacrifiés, il y a de plus en plus de gens éclairés qui sauront profiter d’une étincelle pour passer enfin à l’action, le moment venu, et entraîner tous les autres. C’est une probabilité à ne pas négliger.

    • vendredi 1er juillet 2011 à 18h42, par Karib

      Intéressants, ces chiffres. Peux-tu nous donner tes sources ?

      • samedi 2 juillet 2011 à 03h24, par Sophie

        La dernière note mensuelle de la Dares/Pôle Emploi, tout simplement :

        http://www.travail-emploi-sante.gou...

        • lundi 11 juillet 2011 à 09h47, par un-e anonyme

          Salut,

          merci pour le doc, mais je suis pas sur de tout comprendre. Les DRE ne sont pas déjà inclus dans les demandeurs d’emploi inscrits ?
          Est-ce que tu pourrais aussi communiquer tes sources pour les rsistes non-inscrits s’il te plaît, àa m’intéresserait ? Merci.

          A+

          Raph

    • lundi 4 juillet 2011 à 14h38, par un-e anonyme

      Pour les miracles, c’est à Lourdes......
      Quant à Noël, c’est dans 6 mois, mais le Père Noël est fauché lui aussi.....

    • mardi 5 juillet 2011 à 04h59, par un-e anonyme

      Ils l’auont bien mérité leur crocs de boucher tous ces salopards ! Soyez-sûr que ce n’est pas un voeu pieux ! Quand le degré d’exaspération sera à son comble, il sera impossible de revenir en arrière et ceux qui auront paradé de toute leur morgue hautaine durant tant d’années, envahissant l’espace médiatique, s’en mordront les dents !



  • vendredi 1er juillet 2011 à 16h02, par HN

    A chaque étape de cette saloperie de descente aux enfers de notre société de merde, je suis de plus en plus effrayé par l’avance qu’avait Aldous Huxley dans Le Meilleur des Mondes.

    Chacun dans sa petite case, avec sa fonction, son métier, son utilité ; sinon c’est le mixeur - là aussi avec ses propres cases (au choix de l’individu : délinquance, « assistanat », mendicité, « roulette russe », ...). Allez zou !
    Tout ça en faisant semblant de ne pas voir que ce qui produit les « inactifs » (contre leur gré la plupart du temps), c’est bel et bien leur système de merde !!

    Alors faut travailler bande de feignasses !!
    Sinon elle sert à quoi la vie hein ? A enculer les mouches peut-être ??
    Bande de gros dégueulasses va ! Laissez ces pauvres bestioles tranquilles !

    Cdlmt



  • samedi 2 juillet 2011 à 22h32, par Dominique

    CLAP ! CLAP ! CLAP !!!



  • dimanche 3 juillet 2011 à 03h34, par Lebrun

    Les membres et amis du gouvernement vont peut-être prendre ce billet pour une provocation (si jamais un UMPiste s’égare sur les articles11) et son auteur pour un « ultra-gauchiste », mais qu’ils se rassurent. Ce que dit ce texte n’est que la conséquence logique des propos de Wauquiez. Wauquiez a dit ce qu’il a dit ce qu’il a pensé ? Mais qu’il aille jusqu’au bout de sa logique. Monsieur Wauqiez, pourquoi êtes-vous si frileux ? Courage, nous sommes avec vous !

    Quelques informations sur le travail d’intérêt général (TIG) :

    Code pénal, article 131-8

    Lorsqu’un délit est puni d’une peine d’emprisonnement, la juridiction peut prescrire, à la place de l’emprisonnement, que le condamné accomplira, pour une durée de vingt à deux cent dix heures, un travail d’intérêt général non rémunéré au profit soit d’une personne morale de droit public, soit d’une personne morale de droit privé chargée d’une mission de service public ou d’une association habilitées à mettre en oeuvre des travaux d’intérêt général.

    La peine de travail d’intérêt général ne peut être prononcée contre le prévenu qui la refuse ou qui n’est pas présent à l’audience. Le président du tribunal, avant le prononcé du jugement, informe le prévenu de son droit de refuser l’accomplissement d’un travail d’intérêt général et reçoit sa réponse.

    A chaque délit la peine appropriée

    Donc du point de vue de la punition du délinquant, la prison ou le TIG, c’est plus ou moins la même punition.
    Or, un pauvre, ou un chômeur, ou les deux à la fois (l’horreur absolue) sont la plupart du temps des délinquants récidivistes, multirécidivistes voir des délinquants de longue durée. Le TIG « classique » si j’ose dire n’est pas la peine appropriée pour ce genre de délinquants qui ont perdu tout intérêt pour la société. Ils ne lui rapporte pas de l’argent mais en coûtent ! Quel meilleure place y aurait-il pour eux qu’en prison ?

    Monsieur Wauquiez a bien compris que les RSAstes, chômeurs et autres allocataires ne travaillant pas vivent aux crochets de l’Etat. Ils ont une capacité de nuisance sociétale bien pire qu’un simple délinquant qui a commis un délit ou un crime une fois dans sa vie. C’est la raison pour laquelle le chômeur mérite une punition plus sévère, il ne poura pas refuser le TIG, ce n’est pas prévu. Pour les délit plus graves il faut des peines plus dures, la simple prison 3 étoiles serait trop clémente pour les « assistés ». La prison de travail (ou camp - mais le gouvernement trouvera un nom plus doux, j’en suis sûr) où le travail est vraiment obilgatoire est la réponse adéquate. Allez la France, alllez Wauqiez !

    • jeudi 28 juillet 2011 à 13h28, par UN RSA A METTRE DANS UN FOUR

      Le resultat économique dans laquelle se trouve la France actuellement n’est autre que l’imbécilité des hommes politiques qui la gouverne depuis plus de trente ans avec un seul but privilégié leurs amis leurs niveau de vie car ils en ont plusieurs,leurs magouilles de comissions rétroactives (attentat de carachi...bizarre-bizarre,comment vous avez dit bizarre..)les usines subventionnées qui se barrent à l’étranger, les petits commerçants assassinés, les paysans qui se suicident de la vulgaire incompétence de l’europe,et un avenir bouchés sans espoir:allez y mettez lzs chômeurs et rsa en prison ou dans les fours crématoires pourquoi pas mais demain ,c’est à dire bientôt des jeunes,moins jeunes et séniors n’accepterons plus d’être des laisser pour compte,sans un sou et en plus dans la merde.
      Oui messieurs les poiltologues la nouvelle révolution Française est en marche, vous auriez assassiné un peu moins d’indépendants qui ne vous coutaient rien ils y aurai dix fois moins de chômeurs et rsa mais seulement au non du fric et du fric vous êtes tous passés à la caisse en assassinant vos frères de peuples ,DIEU vous le feras payer au centuples vous êtes tous des salaups et si un jour tous les 5 7 ou plusieurs millions de chômeurs rsa malheureux sdf etc voteront pour le front national qui finira par vaincre de vos absurdités le danger seras là oui mais ces gens là à qui vous enlever tout espoir n’en auront rien a foutre ;la France est cuite c’est comme la GRECE au fait c’est marrant on as trouvé 15 milliards d’euros pour cerise dur le gâteau on leur donne.......pourvu que çà dure !!!



  • lundi 4 février 2013 à 14h06, par rsacrime

    Bonjour,

    Une lettre ouverte à Monsieur le Président de la République, Madame la ministre Marisol Touraine, Monsieur le Président du Sénat, la Cour européenne des droits de l’homme est visible à cet adresse :

    http://www.petitionpublique.fr/Peti...

    Signez nombreux cette pétition pour sensibiliser les conseillés généraux et les référents RSA

    Merci à tous pour votre participation

    Pour infos : Un couple avec un enfant ont était radié du rsa socle

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