La combativité s’est muée en peur, crainte de tout et de chacun, trembler devant la télé, en lisant ton journal, au coin de la rue ou dans les transports en commun - puisqu’il faut trembler en permanence. L’espoir est devenu haine, et chacun se pique de solder d’imaginaires comptes au lieu de régler la seule véritable addition, celle que devraient payer - rubis sur l’ongle et P38 contre la tempe - les souffleurs de haine et instigateurs du désastre.
Exact.
Voilà à quoi ressemble la réalisation de l’utopie libérale : un esprit totalement libre dans un corps incapable de bouger. Pas étonnant, quand on ne (...)