ARTICLE11
 
 

vendredi 16 juillet 2010

Vers le papier ?

posté à 20h48, par Lémi
53 commentaires

Article11 papier : une histoire de gros sous
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Finis les grands mots et les déclarations d’intention : aujourd’hui, on parle gros sous. C’est que, derrière un vernis alternatif et une apparence d’intégrité, on ne compte pas stagner en terre désargentée. Objectif ? Cac 40… Même si, en attendant, nous allons devoir faire face à quelques banales questions de trésorerie. Le point sur nos finances, en toute transparence.

Notre toute dernière étude de marché est formelle : il y aurait encore des naïfs pour croire qu’on lance une version papier sans arrière-pensées financières. Pour s’imaginer qu’on est guidés par autre chose que par la soif de l’or et du pouvoir. Des petits saints dévoués à la cause, des besogneux déphasés, voilà ce qu’on serait. C’te blague…
En un sens, c’est presque injurieux : ça nous bécassinise. Comme si on n’était pas capables de se mouler dans l’époque. D’adopter les mœurs néolibérales en vigueur pour grignoter notre part de paillettes et de Fauchon spirit. Erreur. L’avenir ne tardera pas à vous détromper et à montrer largement de quel diamant on se chauffe. Horizon 2013, nous aurons nous aussi notre île d’Arros et fréquenterons les salons Bettencourt/Woerth en suçotant des sorbets au champagne. C’est écrit. Notre plan ? Simple : la jouer désintéressés, profiter de la naïveté des lecteurs1. Et puis, quand on sera au top, bankable, vendre. À Lagardère, si possible. Destin doré. Ceci dit, en attendant l’opulence comme d’autres attendent Godot, il faut bien avouer que nous sommes un tantinet tributaires de quelques considérations financières. Revue de détails, entre off-shore systématique et caisses noires en goguette.

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Comptes secrets et délits d’initiés : le Système A.11

On en rêvait, fantasmes sauce Picsou, c’est désormais chose faite : l’association Article112 possède son propre compte bancaire depuis une semaine. Bon, c’est vrai que nos coffres au Crédit Coopératif sont pour l’instant plus vides qu’un édito de Joffrin. Pas un kopeck. Mais quand même, ça en jette et ça nous booste, cette incursion bancaire. L’odeur du grisbi humectant l’air estival, quoi de plus motivant ?

Au moment de lancer le premier numéro, ce compte devrait renfermer peu ou prou 10 000 euros. La somme correspond à ce qu’on aura réussi à accumuler chacun de notre côté, avec des boulots d’été, des restes de chômage, des traductions, ainsi que quelques contributions familiales3 ou amicales. Rien de fou (surtout au regard de notre immense Fortune à venir). Voire : plutôt le minimum pour tout inconscient ayant l’idiote prétention de se lancer dans le grand bain de la distribution en kiosques. En fait, juste de quoi voir venir le temps de quelques numéros, trois au moins, à raison de 3 000 euros de dépense pour chaque nouvelle banderille A.11.

Trois numéros assurés, dans l’optique d’un mensuel, c’est vraiment le minimum syndical. Pas parce qu’on serait prévoyant - c’est plutôt tout le contraire… Mais parce que le distributeur (Prestalis ou les Nouvelles messageries lyonnaises, le choix n’a pas encore été fait) ne reverse les éventuelles recettes que selon la formule « M+2 » - M étant le mois de sortie du numéro et des ventes afférentes, et +2 le nombre de mois à attendre avant de toucher les hypothétiques pépètes. En clair, si on sort le premier numéro début octobre, il faudra patienter jusqu’aux environs de la mi-décembre pour récupérer le montant des ventes de ce numéro (montant bien évidemment amputé des 35 % de commission du distributeur, pourcentage auquel s’ajoute un fixe plus ou moins important). Et il faudra attendre le même laps de temps pour pouvoir réinvestir ces éventuelles recettes dans l’impression des numéros suivants. Oui : pas de pitié.
Ce système se double en sus d’une très perfide disposition : si les ventes se révèlent vraiment réduites, le distributeur garde la cagnotte d’icelles et… exige davantage. Pour prendre un exemple pratique : si le premier numéro d’A.11 ne se vend (à 2 €) qu’à 1 200 exemplaires sur 12 000 qui seraient placés en kiosque4, le distributeur garderait l’ensemble des recettes (soit 2 400 €) et nous devrions encore lui faire un chèque supplémentaire de 1 700 €. Autant dire : la mort du petit journal…

Cette valse de chiffres (importants dans l’absolu, faut pas croire qu’on a l’habitude de jongler avec les milliers d’euros…) pourrait laisser croire qu’on a choppé la fièvre des grandeurs. Que nenni, nos dépenses se ramènent quasiment intégralement à un seul poste : l’impression et le papier. Pour tout le reste, on fonctionnera à l’arrache. Les rédacteurs et illustrateurs peuvent toujours se brosser pour toucher une rémunération autre qu’éthylique, la force des choses. Quand aux graphistes, ceusses de l’atelier Formes Vives (dont on te reparlera) savent que, sauf miracle - ventes pas trop minables, auquel cas ils seraient les premiers concernés par une (petite) redistribution - , ils travailleront pour la gloire et l’amour de l’art(icle11).

L’imprimerie est donc notre principal poste de dépense. Après de nombreux tâtonnements, des hésitations, des discussions à rallonge (pas encore toutes réglées), on a fini par revoir certaines de nos exigences de départ. Pour rentrer dans une économie d’échelle minime tout en sauvegardant la possibilité de faire un journal qui nous plaise, on a longtemps bataillé, ergoté dans tous les sens. Torticolis rhétorique. Aujourd’hui, il semble acquis qu’on fonctionnera avec Ravin Bleu, dont l’ami Sergio Caceres affirmait récemment sur A11 (ici) que son fondateur Michel - une crème - était «  le garant de la liberté d’impression dans ce pays ». Sergio a raison : tarifs tirés au plus bas, classieuse liste de publications imprimées par ses soins (dont Le Monde Libertaire, Z, Chéri-Bibi, Rebetiko, Barricata, certains des livres des éditions Attila, ceux des éditions Libertalia etc.) et très intègre discours politique… bref, Michel a tout pour plaire. Sans lui, jamais nous ne pourrions envisager de tirer 15 000 exemplaires de notre journal en bichromie pour une somme totale tournant autour de 3 000 noisettes. Une broutille, comparée à ce que certains de ses concurrents nous ont annoncé - par choix, nous avons de toute façon exclu les gros imprimeurs, ceux qui proposent des prix bas en rotativant à tout-va (notamment pour la presse quotidienne régionale) et qui se fichent comme d’une guigne de ce qui passe sur leurs machines.

Claudiquer hors des sentiers de la banqueroute

Rapidement, on le sait, il faudra tomber sur un équilibre financier, ne pas perdre d’argent à chaque numéro. Ou alors, l’expérience ne durera pas longtemps, nos comptes off-shore étant pour l’instant aussi vides qu’une ritournelle de Mireille Mathieu chantée un soir de sarkozie triomphante. Plus tard, une fois la gloire arrivée, on pourra se permettre des investissements à haut risques, style Kiervel ; mais pour l’instant, on reste prudents…

On va évidemment lancer une (petite) campagne d’abonnement quand la sortie du premier numéro sera fixée précisément (fin septembre ou fin octobre, ce n’est pas encore tranché). Mais on se fait pas trop d’illusions, cela ne débouchera pas sur une cascade de souscriptions. Et puis, la chose nous pose un problème éthique : comment proposer des abonnements alors que nous ignorons si nous dépasserons quelques numéros ? Et quand nous savons qu’en cas de rapide banqueroute, nous ne pourrons pas rembourser ceux qui auront casqué plein pot ? Dilemme. Solution envisagée : proposer des abonnements pour six mois. Sans doute le plus raisonnable.

La question de la viabilité économique du titre passe aussi - c’est logique - par le prix de vente. On a longtemps tortillé des neurones à ce sujet. Certains parmi nous étaient partisans d’un tarif à l’exemplaire plus élevé, jouant sur le fait que ceux qui achètent la presse dite « alternative » ou « militante » sont souvent prêts à débourser un peu plus, solidarité entre compadres de lucha oblige, ce genre. Sauf que : non. Pas question. D’abord, même si c’est un peu utopique, on aimerait bien ne pas être lu que par des partisans, des gens qui pensent comme nous et sont d’autant plus enclins à mettre la main au porte-monnaie. Et puis, malgré tout, on n’apprécie pas l’idée de faire payer un journal plus qu’il ne le mérite. Notre canard fera à priori 16 pages dans un format pas gigantesque, ne comportera aucun bon de réduction (le partenariat avec La Villageoise a capoté) et aucun gadget gratuit type bob pastis 51… bref, il n’y a pas de raisons qu’on le fasse payer plus de deux euros cinquante. Et encore, c’est le maximum : pour l’instant, nous penchons plutôt pour deux euros.

Pour éviter la faillite, il nous faudra aussi être un tantinet gestionnaires. Sans un soupçon de pragmatisme, la dégringolade sera rapide et assurée. Dura Lex Sed Economico Lex. Évidemment, on aimerait proposer un beau-grand-et-en-couleur journal pour le prix le plus bas possible ; pour un peu, on le braderait à 10 centimes et on le distribuerait gratuitement à la sortie des écoles privées, dans les casernes et dans les salles d’attentes des gynéco du 16e, pour la beauté du geste. Mais… As said Groucho Marx : «  Il y a tellement de choses plus importantes dans la vie que l’argent, mais il faut tellement d’argent pour les acquérir.  » En clair : on se fiche de l’argent et il n’est pas question d’en gagner avec ce projet mais, si l’on veut atteindre notre Graal, à savoir un journal qui nous/vous plaît et qui ne capote pas après deux numéros, il va falloir se révéler un peu dégourdis question gestion. Elle est libre, la comptable de Bettencourt ?

La glorieuse incertitude du shaker

À bien réfléchir, question grisbi, on reste solidement arrimés à la seule approche qui vaille. À savoir le cocktail « ça passe ou ça casse » : deux tiers de joyeuse inconscience caractérisée, une dose de conviction que l’intégrité perfide est toujours récompensée, une lichette de rationalité, le tout flambé au grand Marnier de la lutte sociale. Ça devrait le faire, non ? Au moins, jusqu’à ce que Lagardère ou Dassault se manifeste…



1 Louis Ferdinand Céline : « Toujours aller à l’adversaire où il vous croit en faiblesse, et là bien lui tarter la gueule.  »

2 Portée sur les fronts baptismaux du très officiel Journal du même nom voilà un mois, l’association Article11 compte même un président. C’est vous dire si on joue le jeu, hein…

3 Spéciale dédicace to Carotte.

4 Les chiffres sont là indicatifs : ce sera finalement 15 000 exemplaires, et pas forcément un prix de vente de 2 €.


COMMENTAIRES

 


  • vendredi 16 juillet 2010 à 21h38, par un-e anonyme

    De toute façon si votre projet capote vous pourrez toujours devenir un supplément du figaro.



  • vendredi 16 juillet 2010 à 22h00, par Maximus

    Siné est mort ! Vive Article 11 !



  • samedi 17 juillet 2010 à 00h39, par fred

    Vivement la rentrée pour vous lire « en vrai ».

    Mettez moi z’en pour six mois.



  • samedi 17 juillet 2010 à 08h57, par Mohican

    « aussi vides qu’une ritournelle de Mireille Darc chantée un soir de sarkozie triomphante. »

    Touche pas à Mireille Darc steuplé !

    Par contre Mireille Mathieu tu peux y aller...

    Bonne chance pour la suite.

    • samedi 17 juillet 2010 à 17h13, par JBB

      Je suis d’accord, Lémi n’aurait jamais dû confondre les deux.

      Je corrige de suite, et le coupable sera sévèrement fouetté en place publique pour la peine…



  • samedi 17 juillet 2010 à 09h05, par emcee

    Bon, j’ai tout bien lu, cette fois-ci, mais des infos m’ont échappé : 1) hebdo, quotidien ou mensuel ? 2) actu (genre Libé dans ses premiers pas) ou coups de gueule, coups de cœur et chroniques ? Enquêtes sur le terrain (autant que faire se peut, évidemment) ?

    Et pas de souscription de départ ? Après tout, une souscription suppose qu’elle est à fonds perdus… si on voit ce que je veux dire ?

    Participation ponctuelle ou régulière aux articles : qui, en dehors du groupe initial et sur quels critères ? Quelle ligne éditoriale ?
    Ex : Siné Hebdo ne me convenait pas ; CQFD c’est le contraire (sauf certaines BD, mais on ne peut pas plaire à tout le monde).
    Ex concret : Freud n’étant apparemment plus disponible, est-ce qu’un certain Michel O. pourrait venir éditorialiser sans crainte ? Ou tout autre philosophe de notoriété capable de botuliser avec enthousiasme ...

    Désolée de poser probablement des questions dont les réponses ont dû d’ores et déjà être données, mais cela me donne l’impression d’exister et d’avoir apporté intelligemment une pierre à l’édifice. Merci d’en tenir compte ;-)

    Petites remarques acerbes :

    « … coffres plus vides qu’un édito de Joffrin » : c’est odieux pour les coffres.

    Pas de bob 51 ? Là, je suis terriblement déçue : j’avais déjà la casquette à l’envers Anisette 52 de Fakir (numérotée), le chapeau pluie-soleil « Anis Roger de Marseille » de CQFD et je comptais compléter ma collection.
    Des collectors d’autant plus recherchés par la suite que le journal aura été éphémère ou, au contraire, aura accédé à la gloire nationale, voire internationale.

    En tous cas, c’est courageux de se lancer là-dedans, parce que ce n’est pas facile. Du tout.

    Voir en ligne : des bassines et du zèle

    • samedi 17 juillet 2010 à 17h50, par JBB

      Hop, j’ai (presque) toutes les réponses. Donc :
      1) Ce sera un mensuel.
      2) L’idée est pas de faire dans l’actu, sauf exceptions - mais plutôt de se donner le temps. Et dans l’idéal, il s’agirait de faire un mélange équilibré entre vrais papiers, chroniques plus légères et (au moins) un entretien. On sait qu’il n’est pas question d’appliquer la même formule que sur le site ; mais il y a aussi des invariants qu’on veut garder, en vrac un certain soin accordé à l’écriture, des angles spécifiques, de la place accordée pour des entretiens allant au fond des choses...
      3) On n’est pas chaud pour la souscription. On préfère se donner les moyens de faire le truc, en espérant que les gens vont l’acheter.
      4) Pour les participations, il y a d’abord - comme tu le soulignes - ceux qui participent au site. Et puis, on est évidemment ouvert à toute propositions, avec deux uniques critères : une convergence politique (celle-ci est large, hein ; mais il faut quand même qu’on se retrouve sur certaines valeurs) et un critère éditorial (c’est très subjectif, là : faut juste que ça nous plaise, notamment dans l’écriture).
      5) Pour la ligne éditoriale, je te renvoie à ce récent billet de Lémi, portant exactement sur le sujet. Le titre résume à lui seul notre position : Une ligne éditoriale ? Peuh…
      (Après, de façon vague, on se sentirait entre Le Tigre et CQFD. On partage ton goût pour le journal du chien rouge, et on était dubitatif tout pareil devant l’hebdo de Siné)
      ((Pour Michel O., on aurait bien aimé. Mais il se trouve qu’il est mort… Si c’est pas dommage, hein…))
      (((Par contre, en excluant les faux rebelles à la Onfray, on aimerait bien avoir une chronique mensuelle rédigée par un « invité ». En proposant notamment aux gens ayant accordé un entretien au site de nous livrer un texte. C’est à peaufiner.)))
      6) Tes questions sont très bienvenues, au contraire.
      7) Pour le Bob51, c’est en effet mort. Mais on ne désespère pas de proposer des cadeaux à l’abonnement, sur le modèle Nouvel Obs. L’offre est encore en travail, mais elle devrait en théorie compter une télé 16/9e, une carte de militant au sein du parti de ton choix (PS ou UMP), des réductions pour le Macdo et une montre quartz toutes fonctions. La classe, non ?

      Et aussi : merci pour les encouragements. :-)

      • dimanche 18 juillet 2010 à 11h23, par emcee

        Merci, JBB pour toutes ces explications - d’autant que je suis largement fautive, parce que si j’avais lu le billet de Lemi, j’aurais eu toutes, ou presque, les réponses :-(

        Je me console en me disant que cela permettra à d’autres comme moi de raccrocher les wagons.

        Oui, en effet, si c’est un mensuel, difficile de faire dans l’actu ;-) Imaginons, qu’il s’agisse de l’affaire W., ministre intègre s’il en est. Si on veut tout répercuter, il faut carrément un bi-quotidien ... Et en un mois, tout est largement périmé.

        Pour ce qui est de la ligne éditoriale, je comprends que ce ne soit pas facile à définir : en tous cas, une cohérence, je suppose.

        Peut-être qu’un courrier des lecteurs pourrait équilibrer ou ouvrir des horizons. M’enfin, je dis ça ...

        Bonne continuation pour le projet, en tous cas.

        Une petite suggestion : il vaut mieux prévoir la sortie en octobre plutôt qu’en septembre. En septembre, on a grève générale ;-))))

        • dimanche 18 juillet 2010 à 13h02, par emcee

          Petit oubli :

          Evidemment, des cadeaux du genre N-Obs seraient les bienvenus : et je serais moins déçue pour le bob.

          J’opterais bien pour la carte d’adhésion au PS. Un pas que je n’ai jamais osé franchir et que je regrette amèrement, tellement je suis enthousiaste pour ce fier parti.

          Une opposition qui s’abstient : on en a rêvé, le PS l’a fait.

          Tout de même. Il fallait inventer le concept.

          • lundi 19 juillet 2010 à 14h17, par Lémi

            @ Emcee

            Il vaut mieux prévoir la sortie en octobre plutôt qu’en septembre. En septembre, on a grève générale : Pas faux... En même temps, il y a de fortes chances que la grève générale ne prenne pas fin début octobre mais se prolonge ad vitam eternam. Du coup, c’est kif-kif. Tant pis, on installera nos locaux sur les barricades...

      • lundi 19 juillet 2010 à 11h54, par un-e anonyme

        les entretiens c est bien, st bien vos entretiens...



  • samedi 17 juillet 2010 à 09h28, par J. de L’E.

    Ca se précise... tant mieux, j’ai hâte de voir ça. Autant dire que vous avez bien fait votre coup, hein : depuis le temps que vous en parlez, vous nous avez mis l’eau à la bouche... faut pas nous décevoir maintenant ! héhé

    Quelques remarques :

     × Putain mais vous avez gravement débusqué de la thune, bordel !

     × Pour l’équipe de rédaction, vous voulez être plus ou moins « fermés » ou « ouverts » aux apports extérieurs ? Vous êtes combien là ?

     × Dans cette équipe, y’a un chef ou pas ? (en même temps c’est pas votre style)

     × Vous comptez ouvrir un vote par internet pour élire le meilleur employé A11 du mois ? (pour motiver les troupes, surtout quand elles abusent de rosé...)

    enfin, bref, on en reparle !

    • samedi 17 juillet 2010 à 17h26, par JBB

      Ouais, on a la pression. Va falloir éviter d’avoir l’air con à la fin, maintenant… :-)

      « mais vous avez gravement débusqué de la thune, bordel ! »

      C’est vrai que c’est une sacré somme ; limite, ça aussi, ça nous fout les boules. Surtout que - pour une bonne part - c’est des sous durement économisés, ça nous ferait chier de les balancer par la fenêtre…

      « vous voulez être plus ou moins »fermés« ou »ouverts« aux apports extérieurs ? »

      La fermeture, ce n’est pas notre truc. Adoncques : pour le site comme pour la version papier, on est clairement ouvert aux contributions extérieures. On ne demande même que ça.
      En tout, il y a un peu plus d’une dizaine de personnes qui gravitent autour du site, et s’investiront plus ou moins. Au tout début, on était juste trois, puis l’équipe s’est constituée au fil des deux ans d’existence du site, personnes rencontrées et devenues des ami(e)s, compagnons de manifs et d’apéros partageant les mêmes goûts et rigolades. Bref, que d’autres personnes s’agglomèrent, on ne demande que ça.

      « Dans cette équipe, y’a un chef ou pas ? »

      Pas de chef, non. Après, c’est sûr qu’il y a des personnes qui s’investissent plus ou moins, dans le site comme dans le projet de version papier. Et que ça a forcément une influence sur le fonctionnement quotidien, qu’on le veuille ou non.

      « Vous comptez ouvrir un vote par internet pour élire le meilleur employé A11 du mois ? »

      C’est pas con, comme idée. On pourrait le faire pour élire celui qui a la meilleure descente, il y aurait une belle concurrence…

      • mercredi 21 juillet 2010 à 15h37, par HN

        C’est pas con, comme idée. On pourrait le faire pour élire celui qui a la meilleure descente, il y aurait une belle concurrence…

        N’oubliez pas de poster la scène sur youtube afin de valider les élections par les instances internationales... Et accessoirement se poiler en vous regardant rouler sous les tables. Héhé !

         ;-)

        • mercredi 21 juillet 2010 à 20h30, par Lémi

          Hmm. Pas sûr que ce soit dans notre intérêt. J’en connais dans l’équipe qui n’ont pas fière allure quand les bouteilles se couchent. Moi, ça irait, mais les autres... Non, ça ne serait pas une bonne publicité (et on calcule TOUT en termes publicitaires).



  • samedi 17 juillet 2010 à 10h38, par un-e anonyme

    si vous abandonnez le projet, vous pouvez toujours vous consoler en achetant pour 10 000 € de vin

    • samedi 17 juillet 2010 à 17h14, par JBB

      Ça, on le fera de toute façon…

       :-)

      • samedi 17 juillet 2010 à 20h42, par H2

        Article 11

        « Et puis, la chose nous pose un problème éthique : comment proposer des abonnements alors que nous ignorons si nous dépasserons quelques numéros ? Et quand nous savons qu’en cas de rapide banqueroute, nous ne pourrons pas rembourser ceux qui auront casqué plein pot ? Dilemme. Solution envisagée : proposer des abonnements pour six mois. Sans doute le plus raisonnable » -

        6 mois oui ça parait correct. Je me posais la question que vous puissiez proposer plusieurs possibilités :

        3 mois
        6 mois
        9 mois
        12 mois

        Autre idée qui m’était venu et dont j’avais fait part à CQFD ( pas de réponse ) -

        Jouer dans son propre camp rédactionnel c’est bien, c’est humain et c’est créateur et c’est urgent. Mais au niveau de l’économie alternative, n’est-il pas temps d’inventer des unions ( libres ) entre journaux en ce qui concerne les « bouquets » d’abonnements « fraternels » ( trouvez un autre mot si celui là vous fait chier ) .

        Exemple :

        Pour 50 euros par an ( ou 40 euros hein qu’est ce que j’en sais ...à vous de voir en dessous ou en dessus hein...) les internautes reçoivent « un bouquet » de publications :

        Article 11
        CQFD
        Revue Z

        C’est illustratif hein, un exemple parmi d’autres possibles... Oui, c’est sûr ça suppose une bonne coordination des abonnements mais aussi ça fédère et ça renforce chacune des parties puisqu’un abonnement à l’un fait découvrir à tous d’autres revues.

        Personnellement je suis abonné à CQFD pour 22 euros par an, si on me proposait un abonnement à l’année à 50 (ou 60 euros mais c’est un peu limite là ) pour recevoir les trois revues mentionnées plus haut et bien je n’hésite pas sachant que le versement est aussi « fraternel » ou
        « fédéré » . Et oui ! et si une revue s’arrête, franchement qui aurait l’idée en recevant les deux autres d’intenter un procès ( rires !) - la perte pourrait largement se négocier à l’amiable par un courrier explicatif et un cadeau de compréhension avec un « hors série » invendu de l’année passée mais encore bon à lire... Qu’en pensez-vous ?

        Et ça mutualise au delà des esprits les envois postaux aussi ... moins de frais de ports.

        Les abonnements « solo » d’article 11 ( à 3 mois - 6 mois - 9 mois - 1 an ) peuvent être complémentaires avec la formule « bouquet » ( abonnement annuel à Trois revues ) -

        La personnalité et l’union font la force. Merci de me préciser si ces propositions sont non viables, connes ou chimériques. Je me pose vraiment la question. OK !

        Je crois aussi qu’au delà des langages, idées, vœux pieux et appels à la fédération libre des hommes & des femmes libres, il est bon aussi de mettre en pratique des économies différenciées et fédérées. Incarner les processus dans la pratique et pas seulement dans l’absolu. Je sais bien que c’est ce que vous faites vous à Article 11 et bien d’autres. C’est carrément énorme le boulot abattu ! Mais ça serait pas mal une visibilité accrue où les personnes ne restent pas uniquement sur leur près carré et fédèrent les pratiques.

        Mes félicitations d’ailleurs à ce propos à Article 11 pour clairement avoir décidé de mettre le prix du numéro à 2 euros ou 2 euros, 50 afin d’élargir le champ de conscience au delà des « éternels- cercles-des-déjà-convaincus » prêt à payer plus cher par sympathie, etcetera, etcetera . Air connu des minorités invisibles. Voilà une décision INCARNÉE de votre part ! Bravo !

        Bon il est évident que quoi que vous décidiez je m’abonne déjà à ARTICLE 11 - Pour sûr !
        Vous avez mon adresse mail, n’hésitez pas à sonner l’alarme quand il le faudra. Faites le en amont, ça vaudra mieux pour tout le monde et d’abord pour vous. Je veux dire prévenez les internautes avant vos nécessités express, comme ça ils seront tous au rendez-vous au bon moment.

        A plus !

        Bon courage à toute l’équipe.

        • dimanche 18 juillet 2010 à 23h52, par ZeroS

          Déjà : chapeau bas !

          Les études de marché ce n’est pas mon domaine cependant ça n’a pas l’air trop mal ficelé... bien que les temps soient durs.

          Je trouve l’idée d’un bouquet d’abonnement intéressante... c’est typiquement le genre de truc auquel je souscrirai plutôt que d’acheter à l’unité comme j’ai tendance à le faire.

          Un peu d’enquête sociale en mode Z ou CQFD, ça serait bien !

          Michel O. : bon débarras !

          • lundi 19 juillet 2010 à 14h39, par Lémi

            @ H2

            Pour les abonnements, je pense qu’on fonctionnera comme ça : 3 mois/6 mois/1 an, histoire de laisser la possibilité de s’abonner sans verser dans l’inconscience...

            Pour ton idée de mutualisation, elle n’a rien de conne, bien au contraire, surtout que tu as pensé à tout, mais je crains que la pratique rende les choses plus ardue. Qui pour centraliser la chose ? Qui pour gérer la logistique ? Pour mettre en place quelque chose de ce type, il faut un élan de départ, une poussé initiale chronophage. Et on est tellement plongés dans d’autres questions qu’on a finalement peu le temps de phosphorer à ce sujet. De notre côté en tout cas.
            Ceci dit, c’est certain qu’on aurait tout intérêt à développer des formes d’entraide de ce style. Comme tu dis La personnalité et l’union font la force. Sur la longueur, j’espère que se monteront des alliances de ce genre. Mais pour l’instant - surtout à notre stade -, ça me semble prématuré.

            Et sinon, ravi de te compter parmi les abonnés. Et tu as raison, il faudra qu’on annonce ça en amont, qu’on ne prenne personne au dépourvu. On en est pas encore là. Ceci dit, ça approche...

            @ ZeroS

            Oui, le projet H2-fraternité est bien ficelé, et je suis sûr que beaucoup de gens seraient partants comme tu l’es. On va laisser ça mijoter infra-cerveaux, et la prochaine fois qu’on croise ceusses de Z ou CQFD, on en discute.



  • dimanche 18 juillet 2010 à 02h03, par Sergio

    Bon, je dois avouer que je suis hyper content (on ne le voit pas, mais c’est vrai) que en bref on aura l’Article 11 papier. Et pour l’occasion, je voudrais bien vous apporter quelques idées.

    Conseils d’un ex-combattant :

    Les abonnements de fois deviennent un probleme (le principal c’est que il faut les poster et ça peu devenir fatigant). La vente directe donne plus de possibilités de faire des adeptes. Il faut avoir des abonnes bien sure, mais il faut trouver le moyen de ne pas dépendre exclusivement de ça.

    La distribution est le gros souci. Je vous conseillerai de recruter des gens entre votre lectorat pour faire distributeurs. Pour ça j’imagine par exemple lancer un campagne pour que les fidèles achètent 10 exemplaires (pour dire une chiffre) a prix plus bas (si vous voulez) et que se démerdent pour le vendre (10 exp a 1,50, pour dire quelque chose, font 15 euros ; plusieurs ventes anticipés de 15 euros peuvent faire l’affaire mieux que les abonnements et sans hypothéquer votre avenir). Je ne sais pas si ça marche, mais qui sait, si les gens s’investissent ça peut générer une dynamique. Comptez sur moi en tout cas.

    Aussi, encore avec le lectorat que vous avez déjà actuellement et que sont répandus dans tout le territoire hexagonale, faire des repères d’Article 11 qui puissent organiser des activités en tour de la publication.

    Je vous conseillerait aussi un tirage plus petit pour commencer. Les non vendus découragent si sont nombreux et il faut les stocker quelque part. C’est mieux pour la moral aller ver l’augmentation de tirage que dans le sens contraire.

    Peut être ne sera pas mal aussi de reconsidérer la possibilité de la quadrichromie, au moins pour la une. Michel (Ravin Bleu) m’avait expliqué que ce n’est pas si chère que on pense. Et il me disait aussi que ça fait plus classe, plus sexy, et moins dans la ligne uniforme du rouge et noire et donc ça permet aussi d’élargir le lectorat.

    Voila les amis. A votre santé.

    • lundi 19 juillet 2010 à 14h55, par Lémi

      @ Sergio

      Si si, ça se voit que tu es content, je te rassure. Et ça déteint sur ma propre humeur.

      pour la vente directe, on y pense pas trop pour le moment, parce qu’on est plongés dans d’autres questions. Mais on en reparlera quand on sera proches de la sortie, histoire de faire appel aux bonnes volontés.
      D’ailleurs, je trouve très bonne ton idée de proposer aux « fidèles » d’acheter 10 exemplaire à prix réduit. C’est certain que ça simplifierait la logistique. Très bonne proposition, je la transmets au bureau central !

      Pour la quadrichomie en couv, Michel nous disait la même chose, ce n’est pas si cher. En fait, ça va surtout dépendre des graphistes et de leurs phosphorescences, bref c’est encore à trancher.

      Amitiés itou, l’ami, et fais signe quand tu passes à Paris (oui, on s’est ratés comme des nazes la dernière fois, mais ce n’est pas une raison)



  • dimanche 18 juillet 2010 à 17h21, par un-e anonyme

    Question : que deviendra ce superbe site internet ? Une façade du journal ? Y aura t il des exclu sur le site (ou des exclus sur le journal) ? Y aura t il des réduction à l’abonnement pour les straight edge ? Sponsoriserez vous une équipe de vélo pour faire de la pub ?
    Tant de question auxquelles vous avez surement répondus auparavant mais qui me titillent la glotte !

    • dimanche 18 juillet 2010 à 23h58, par Greg

      Bon ben tout pareil que les autres gens. soutien inconditionnel.

      j’ajoute qu’en dehors de mes articles reformards latino-populistes, vous pouvez compter sur moi pour vente à la sauvette ou à la criée dudit canardinet (petit canard) sur la bonne ville de toulouse. par pur intéressement personnel bien sûr, soit une ligne de cv : « autoentreprise distribution de journaux à tirage nationaux ».

      Et sinon, y a une mention pour le pire employé du mois ? parce que le rosé passe encore à faible dose, mais ma descente de rouge est aussi peu recommandable que les comptes d’ingrid bettencourt. enfin de sa grand mère. quoi ? faut que je recoupe mes sources ? quelle blague !

    • lundi 19 juillet 2010 à 00h04, par Greg

      STOOOOOOOP !

      arretez tout !

      je viens de tomber là dessus, faut tout laisser tomber, la concurrence est trop rude.

      bref la cagnotte a A11, et ENSUITE éventuellement jeter un oeil de ce coté (zon souscription et page facebook, ça commence mal ...) : http://www.lameche.org/

      • lundi 19 juillet 2010 à 15h07, par Lémi

        @ Anonyme

        Pour le site, ce n’est pas encore clairement défini, mais on s’oriente vers une solution à mi-chemin : comme on ne pourra pas tenir le même rythme (un billet/jour), on ralentira la machine (par exemple, un tous les deux jours), mais le site continuera à héberger des sujets exclusifs (tout en abritant certains éléments issus du papier, un peu comme le fait CQFD, genre un mois après). En clair, pas question de l’abandonner ou d’en faire une simple béquille pour le journal.

        @ Greg

        Ca me dégoûte, les gens comme toi sont toujours en train de penser à leur CV...
        En tout cas, on prend bonne note de ta bonne volonté. D’ailleurs, maintenant que tu es rentrée dans nos grises contrées et n’empapaoute plus les suédoises sous les cascades, on compte bien sur toi pour te manifester d’ici soon, qu’on ridiculise ta soi disant descente (et qu’on cause gros sous)...

        Et pour « La Mèche », j’étais pas au courant. J’aime bien les couv (et le titre aussi, je suis presque jaloux). Malgré le facebook, je suis curieux. Comme disait Mao (peu ou prou) : « Que fleurissent les milles fleurs de la révolution ! »

        See ya



  • lundi 19 juillet 2010 à 09h35, par un-e anonyme

    Et puis, la chose nous pose un problème éthique : comment proposer des abonnements alors que nous ignorons si nous dépasserons quelques numéros ?

    Salut les amis, bravo et ôtez de votre esprit ce genre de questionnement douloureux : quand deux ou trois tordus se lancent comme vous allez le faire pour tenter d’exister entre les chenilles des bulldozers de l’info, si l’entourage peut pas risquer 40 euros dans l’entreprise, et ben ledit entourage ne mérite pas de vous lire. Position de principe de base. Et j’ajoute, info pratique, que pas un seul des abonnés du Jouet Enragé ne nous a envoyé de lettre d’insultes quand on s’est sabordés... Les plus fidèles ont pleuré, mais pas sur leurs sous...
    Ceci dit ils n’étaient pas nombreux, Sergio a raison, bonne idée les revendeurs (je m’inscris pour vingt), et aussi se pointer sur toutes les manifs et évènements de l’année, avec une petite table...

    La bisote,
    Anne

    • lundi 19 juillet 2010 à 15h12, par Lémi

      J’aime bien ta façon de voir les choses, ne pas s’encombrer de scrupules trop tatillons est surement la chose à faire. Ceci dit, il faut aussi trouver l’équilibre, ne pas verser dans le « on galère aboule tes thunes », on y perdrait notre âme. Et dieu sait que si on nous vire notre âme, il ne reste plus grand chose, une flaque de rosé, ce genre.

      Pour tes vingt numéros, je note ça dans mon petit carnet mental, ragaillardi (eh eh, les affaires reprennent).

      Joyeux lundi



  • mardi 20 juillet 2010 à 09h24, par un-e anonyme

    je me demandais, comment vous allez faire pour la « promo » ? Si vous sortez en septembre, c’est quasi trop tard pour les trimestriels, bimestriels, limite mensuels... (nos amis journalistes sont en vacances au mois d’août). Est-ce que vous avez prévu un « communiqué » avant la publication ... ? La fête de l’Huma est un bon tremplin pour la vente à la criée... ou même un stand Article 11 - (ça en jetterait) ! Je veux bien en être si vous êtes prêts, donc m’inscris pour 10 n° tout de go. Take courage, take Guinness. xxxSam

    • mardi 20 juillet 2010 à 23h38, par Lémi

      je me demandais, comment vous allez faire pour la « promo » ? Marrant, on se le demandait aussi... A priori, ce sera portion congrue, envoi à la presse amie et basta. Après, ça mérite discussion (d’ailleurs, on fera appel à tes conseils de pro). De toute manière, on ne sortira pas début septembre, c’est certain, plutôt fin Sept. ou en octobre, ça nous laisse le temps, nope ? Pour la fête de l’huma, rien que l’idée me donne le tournis et une vague nausée. Quoique, si Robert Hue, on pourra se faire dédicacer un exemplaire.
      C’est noté pour les 10 n°. Le semi-remorque sera devant ta porte demain dès l’aube, à l’heure où fleurit la gueule de bois.

      See ya



  • mardi 20 juillet 2010 à 20h44, par wuwei

    J’arrive un peu après la bataille mais bon j’y vais quand même de ma petite suggestion : une grande souscription des internautes et qui une fois que vous croulerez sous les lingots d’or, leur donnera le droit d’aller en camping sur votre future île tropicale ?
    Plus sérieusement une souscription qui vous permettrait d’avoir un peu plus de cash pour le lancement et qui donnerait droit à X numéros ? Bon j’avoue mon immense nullité pour tout ce qui concerne une étude de marché.

    • mardi 20 juillet 2010 à 23h42, par Lémi

      Pas con l’idée du camping. En attendant qu’on ait l’ile, on peut offrir un séjour de quelques heures dans mon hall d’immeuble...

      j’avoue mon immense nullité pour tout ce qui concerne une étude de marché. : j’avoue itou, c’est pas non plus notre spécialité. On apprendra sur le tas. Voire on apprendra pas du tout, comme ça on coulera peut-être le journal mais on sauvera notre âme.

      Quand à la souscription, je pense pas qu’on le fera. Ceux qui voudront investir dans un truc qui rapporte, la came A.11, plongeront dans l’abonnement soutien/gold (avec cadeaux de rigueur : décapsuleur A.11 et bouteille de beaujolais à leur nom).

      • mercredi 21 juillet 2010 à 10h39, par wuwei

        Ceux qui voudront investir dans un truc qui rapporte, la came A.11, plongeront dans l’abonnement soutien/gold (avec cadeaux de rigueur : décapsuleur A.11 et bouteille de beaujolais à leur nom).

        Coooooool............. enfin je vais avoir quelque chose de gold. Au premier numéro je vous fais parvenir un magnum de bordeaux (c’est tout à fait sérieux) afin de faire parti du club très fermé du « premier cercle A 11 ».

        • mercredi 21 juillet 2010 à 20h36, par Lémi

          Au premier numéro je vous fais parvenir un magnum de bordeaux (c’est tout à fait sérieux) afin de faire parti du club très fermé du « premier cercle A 11 ». Eh bien, si tu veux mon avis, si un tel miracle se produit (la manne céleste !), alors il faudra trouver mieux qu’un « premier cercle » pour t’enroler. Maybe un « club VIPinard », ou un « Rotary11 ». On va plancher sur le sujet...



  • mercredi 21 juillet 2010 à 14h38, par Pilou

    Je vous découvre très récemment, et à vous lire, je découvre une joyeuse impertinence qui ne manque pas de me rappeler (toute proportion politique gardée) le ton éditorial d’un éditeur (papier) que j’aime particulièrement : Monsieur Toussaint-Louverture.
    Alors, je poursuis ma découverte d’Article 11 en attendant la sortie de la version papier ici annoncée, car je suis encore un amoureux de la tourne physique de pages durement travaillées (non pas que les pages numériques ne seraient pas durement travaillées !).
    Au plaisir de vous découvrir en kiosque, possibilité d’être informé de cette sortie ?

    • mercredi 21 juillet 2010 à 20h41, par Lémi

      Monsieur Toussaint-Louverture m’étant inconnu, je vais aller fouiner. Et merci pour les compliments. Pour « être informé », ce sera simple, à priori. On annoncera la date de sortie sur le site un peu de temps à l’avance en proposant des abonnements, et on tentera de faire en sorte que quelques autres espaces amis, voire toute la France, en parlent, voire ne parlent que de ça...



  • mercredi 21 juillet 2010 à 15h09, par Quadru

    Allez, les amis, vent debout ! Mon expérience d’autres publication (Mordicus de légendaire mémoire, Siné-Hebdo, et des choses plus confidentielles) me dit qu’effectivement la seule façon d’y aller, c’est d’y aller et si vous tenez un moment (je peux dire « si »on« tient ? »), déjà on se sera bien marré, on aura contribué à diffuser la mauvaise graine et c’est ce qui compte.
    Une question et une promesse :
     × La rédaction, c’est les deux frères, ou il y aura des réus de rédac’ où l’on discutera des papiers ? La deuxième formule me semble plus féconde, même si elle peut être lourde, parfois. Il faut juste ne pas trop s’illusionner sur l’autogestion et savoir que pour que ça marche, ces canards, à la fin, il faut qu’un petit nombre décide.
     × Je serai plus disponible à la rentrée pour participer, dans les formes que vous voudrez, à votre projet
    baci

    Voir en ligne : http://quadruppani.samizdat.net// h...

    • mercredi 21 juillet 2010 à 21h24, par Lémi

      je peux dire « si »on" tient ? : Tu peux, on t’y encourage même à grands cris.
      Pour la question que tu poses, rien n’a été fixé vraiment, mais il est certain qu’on veut faire participer le plus de monde possible, sans fantasmer le côté collectif absolu. Je pense que ça variera, selon les enthousiasmes et les disponibilités, selon les volontés de s’investir. De toute manière, on fera des réus, arrosées et vociférantes, et on compte méchamment sur tes avis de vieux-jeune briscard. Le reste suivra forcément, dans la joie et la bonne humeur flibustière.
      Pour la promesse, ravi de voir que tu confirmes l’embarcation sur notre navire de guerre. On te fait une place illico : à côté des cannonières.
      Hasta bientôt



  • vendredi 23 juillet 2010 à 18h01, par isatis

    J’arrive grave après les discussions, ça m’évite de poser des questions cons :-)

    Une petite précision comptablo-gestionnaire : « il faut faire du bénéfice sur les trois premier numéros pour pouvoir ré-investir dans les suivants » vous copiez ça 500 fois, vous récitez de même ensuite tout en sautant à cloche-pied autour du sacré-chœur et ça devrait vous rentrer dans le ciboulot :-)))

    Du coup moi qui ne voulais plus aller aux manifs cautionner les guignols syndicalistes, je vais devoir y retourner pour distribuer au populo les dix numéros que je vous achète dès maintenant tout de suite.

    Ensuite, je trouve un peu zarbi de cracher sur le défunt Siné-hebdo, s’il ne vous faisait pas de bien, il ne vous faisait pas de mal. la Mèche, faut p’tête attendre de voir avant de glavioter.

    En faut pas trop oublier qu’Onfray a profité de sa notoriété, quelque peu usurpée certes si on l’écoute bien, pour mitonner une p’tit traité d’athéologie fort bienvenu et surtout beaucoup lu parce que l’auteur est célèbre, ça a quand même dû semer des graines intéressantes dans quelques crânes. Faut pas se gourer de cibles, c’est pas sur ceux-là qu’il faut taper à mon humble avis.

    • mercredi 28 juillet 2010 à 00h39, par Lémi

      Pour Siné et Onfray, tu as peut-être raison, ce ne devrait pas être les premières cibles (quoique, le second m’est vraiment souverainement déplaisant). Mais il y a toujours quelque chose d’énervant à voir des potentialités sabordées. Siné-hebdo ne nous faisait pas de mal, mais il faut bien avouer qu’il nous tombait des mains et n’avait de subversif que son lancement anti-Val. Pour le reste, fond comme forme, il clapotait en eaux connues et rébarbatives (ce jugement n’engage que moi, of course, mais je crois qu’on est pas mal à le partager).
      Du coup moi qui ne voulais plus aller aux manifs cautionner les guignols syndicalistes, je vais devoir y retourner pour distribuer au populo les dix numéros que je vous achète dès maintenant tout de suite. : du coup, c’est nous qu’on va être accusés de faire tourner la machine à guignols syndicalistes ? Hmm, sale affaire. Ceci dit, c’est bien noté pour les 10 numéros. Les affaires reprennent !



  • mardi 27 juillet 2010 à 22h43, par Adrien

    Salut A.11, ça fait un petit moment que je vous lis, et je pense bien vous suivre sur papier, en essayant de convertir mon entourage (ce qui n’est pas gagné).

    Je ne connais pas l’âge moyen des lecteurs de A.11, j’ai cru comprendre qu’il était assez élevé, et en tant que jeune, je souhaite saluer vôtre initiative de créer une presse alternative engagée, qui - même si toutes les références ne me sont pas familières - est pour moi un guide précieux.

    En vous souhaitant que ça marche (et je suis sûr que si ça marche, ça ne sera pas au prix de vôtre intégrité) !

    • mercredi 28 juillet 2010 à 00h33, par Lémi

      Hey
      Merci de ton intervention, ça fait plaisir à lire. Et non, notre lectorat n’est pas composée que de vieux barbons, enfin on espère, mais on s’est simplement rendus compte que la plupart des commentateurs fidèles (et bien souvent méchamment impressionants dans leurs interventions) n’ont pas vraiment la vingtaine. Ceci dit, ils ne constituent qu’une petite fraction des lecteurs. Pour les autres, on ne sait pas grand chose. En tout cas, grâce à toi, on a enfin dégotté un jeune qui nous lit et nous apprécie ! Hosanna !



  • dimanche 8 août 2010 à 09h29, par swed95

    Bonjour,

    Désolé de briser vos espoirs mais vous avez aucunes chances de publier plus de tois mois.

    Je veux pas détailler mais c’est clair que vous n’aurez pas assez de lecteur-acheteur.

    En revanche, avec 10 000 euros vous feriez mieux d’investir dans la création d’un journal gratuit.

    Déja vous pouvez payer des étudiants pour le distribuer dans le métro, gares, bureaux, facs. Des milliers de lecteurs qui liront parce que c’est gratuit.

    Ensuite, il suffit de trouver une vingtaine d’entreprises (grecs, taxiphones, épicerie, tabacs ect ect) prés à mettre 100 euros par mois pour une petie pub. Avec un système de ticket promo à découper dans le journal.

    Je me doute que ca constiturait un lobby puissant de consipirateurs nuant à votre indépendance mais bon vous voulez diffuser vos idées.

    C’est ça le plus important, vous laisser pas abattre.

    Enfin, je pense que pour diffuser ses idées à l’heure actuelle c’est la télé en 1, internet en 2, musique en 3, cinéma en 4, presse en 5 et enfin littérature en 6.

    Bon courage.

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