ARTICLE11
 
 

mercredi 30 mars 2011

Vers le papier ?

posté à 16h19, par JBB
20 commentaires

Luttes sociales : un canard à l’Offensive
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Son nom résume parfaitement sa fonction. Offensive, trimestriel paraissant depuis 2003, n’est pas qu’un magazine : c’est aussi un outil de lutte, au plus près du combat social. Présent en kiosques (depuis 2008) autant qu’en manifs, il taille vaillamment sa route de canard exigeant, militant et intelligent. Pour en parler, deux des membres de la petite équipe qui le réalise et le fait vivre : Gilles et Gildas. Entretien.

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Dernier numéro d’Offensive, en date de mars 2011.
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C’est un classieux magazine. Dense, stylé et combatif, parfait mariage de la forme - belles et intelligentes couvertures, en couleur1 - et du fond - articles fouillés à l’intérieur, en noir et blanc. Bref, un objet profondément politique, qui rend moins con. Pour exemple : le numéro de décembre 2010 proposait un dossier de 23 pages sur les « Révoltes populaires, de l’an mil à 1789 », avec - entre autres - retour sur les grandes révoltes du XIVe siècle, les fédérations de communes libres des Alpes, les mouvements millénaristes, la révolte anglaise des Bécheux, la figure de la sorcière comme résistance à un changement de société... Pas le plus sexy des sujets, à priori. Et pourtant : passionnant.

Depuis 2003, ceux qui réalisent Offensive (une quinzaine de personnes) taillent ainsi leur route, avec des numéros qui réussissent - gageure - à être à la fois militants et surprenants. Eux sont bénévoles, organisés de façon à éviter toute spécialisation ou hiérarchie, investis dans les luttes et en rendant compte. Et leur canard, distribué en kiosques depuis 2008, se taille même le luxe de ne pas trop mal s’en tirer, sans perdre d’argent (ni en gagner, mais ce n’est pas le but). La presse se meurt, soit ; mais la presse dissidente vit encore, et elle n’est pas prête de lâcher l’affaire.
Rencontrés il y a quelques mois au coin d’une table, devant une bière ou deux, Gilles et Gilda, deux des membres d’Offensive, sont revenus sur la genèse et le fonctionnement du magazine. La parole est à eux2 :

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Origines d’Offensive

« Offensive, trimestriel ayant déjà publié 28 numéros, existe depuis novembre 2003. Nous sommes une vingtaine à participer à sa réalisation ; certain-e-s écrivent davantage, d’autres sont impliqué-e-s dans la coordination du journal ou dans différentes tâches tournant autour de sa réalisation. Mais Offensive s’inscrit dans un collectif politique plus large, celui du groupe Offensive libertaire et sociale (OLS). Le journal n’en est qu’un outil de lutte et de réflexion.

L’OLS est née suite au départ conjoint de plusieurs groupes du réseau No Pasaran : ces personnes souhaitaient continuer à militer ensemble dans une autre structure. Au total, l’OLS compte près de trente membres, tous ne s’impliquant pas forcément dans le canard. L’idée forte, dans tous les cas, était d’ouvrir le groupe, d’élargir le premier cercle issu du réseau No Pasaran ; depuis quelques années, c’est réussi !

L’important, c’est qu’il ne s’agit pas d’un groupe affinitaire, ni d’un groupe de potes ; nous nous apprécions, mais l’amitié n’est pas le ciment de l’OLS ou du journal. Nous sommes d’abord un groupe politique, lequel n’interagit pas seulement dans l’optique d’écrire un journal. En revanche, nous sommes tous et toutes militant-e-s, souvent impliqués dans des luttes différentes. Nous avons chacun-e nos combats et nos réseaux – et c’est aussi ce qui fait la richesse d’Offensive. Cette diversité saute aux yeux quand nous tenons une réunion sur un sujet précis : il y a un vrai partage d’expérience, ce qui nous permet d’avoir une vision d’ensemble, de voir là où ça bouge. Une variété que les lecteurs/lectrices disent retrouver dans la revue.

Des liens se sont aussi établis avec l’Organisation communiste libertaire (OCL) lors d’une rencontre estivale assez chouette. Depuis, nos deux mouvements partagent des luttes, des combats, même si nous ne sommes pas forcément d’accord sur tout. Les gens de l’OCL, pour partie plus âgés, nous ont fait partager leur culture politique, notamment autour des luttes sociales et de la lutte de classe. Nous entretenons avec eux des rapports réguliers, avec une vraie envie d’écoute et de débat.

Aussi bien pour l’OCL que pour l’OLS, les complicités militantes et politiques ne sont pas forcément à chercher uniquement dans le milieu anarchiste : c’est plus large que ça. Mais il est hors de question de chercher à composer un front de la gauche de la gauche. Et nous refusons aussi l’organisation pour l’organisation ; nous estimons juste qu’elle est aujourd’hui une forme politique nécessaire. Nous sommes finalement dans un entre-deux permanent, une perpétuelle recherche d’équilibre. »

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Travail collectif

« L’idée forte est évidemment de décider collectivement de tout ce qui concerne le journal, et de refuser toute spécialisation. Pour les tâches administratives, les mandats sont tournants – même si « tournant » ne signifie pas changer les mandats tous les trois mois, mais plus tous les deux ou trois ans… Ce qui n’est pas si long quand on conçoit un engagement sur la durée.
Pour le contenu, les mandats tournent aussi. Mais là encore, à l’exception de la rédaction du dossier, ils restent assez stables : dans la pratique, les gens en charge d’une rubrique particulière s’en occupent en moyenne pendant deux-trois ans avant de passer la main. Une personne est chargée de tout centraliser.
Le dossier – l’axe fort du canard et qui s’étend sur 24 pages – est réalisé par deux d’entre nous, qui changent à chaque numéro. Avant de le rédiger, ils ou elles proposent un synopsis à l’ensemble du groupe : une discussion collective se tient alors pour en discuter, débat ouvert aux symphatisant-e-s, aux lecteurs/lectrices, aux abonné-e-s, aux militant-e-s...

Présenté ainsi, cela peut sembler difficile à gérer. Mais nous essayons toujours de rester constructifs, de nous écouter. Nous sommes plusieurs à avoir connu des expériences collectives conflictuelles avant de nous investir à l’OLS, et nous n’avons clairement pas envie de revivre ça. Et puis, cela fonctionne aussi parce que nous nous en donnons le temps : Offensive est un trimestriel, ce qui nous permet de nous organiser, de nous adapter les uns aux autres. Si le journal était hebdomadaire, ce type d’organisation serait sans doute très difficile.

Ce n’est pas un système parfait, évidemment. Mais on essaye. Et puis, le cadre n’est pas si contraignant, nous ne discutons pas non plus des moindres détails : il s’agit surtout de définir des axes communs. Un cadre structurant existe, qui facilite les choses. Et qui évite à l’organisation collective de devenir une usine à gaz, à force de saucissonner les différentes tâches et de ne plus savoir qui gère quoi.

Il arrive – évidemment - que des divergences naissent au sein du groupe ; c’était par exemple le cas avec le dossier « animalité-humanité », qui a révélé certains désaccords entre nous. Il nous a fallu un moment pour les analyser. Mais nous avons appris à gérer ces différences, et ce qui reste important dans un groupe, au delà des divergences, s’est de savoir : est-ce que nous avons toujours envie de faire des choses ensemble ? Jusqu’à maintenant, ça a toujours été le cas. »

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Thèmes de travail

« Les articles sont aussi le reflet de nos engagements politiques, ou du moins de ce que l’on trouve le plus pertinent dans les luttes et réflexions politiques actuelles. Cela donne un certain éclectisme qui se reflète dans les thématiques des dossiers. Mais attention cela ne veut pas dire fourre-tout... Et parfois, il y a plus de liens qu’il n’y parait entre des sujets différents. Le contenu d’un article est de toute façon, le plus souvent, l’objet d’une discussion, plus ou moins longue, sur le fond avant son écriture.

Pour résumer : le journal présente des articles défendant une critique politique et sociale radicale, avec des réflexions et des témoignages propres à nourrir la construction d’une lutte contre les systèmes d’oppressions aujourd’hui. Les dossiers s’attachent à des thèmes très différents, et peuvent être réalisés avec des personnes extérieures à Offensive. Ils traitent de thèmes “classiques” comme la fabrication de la misère (“Précarité pourquoi ?”, n°27), le racisme (“Intégration entre mise au pas et apartheid social”, n°12), l’antimilitarisme (“Foutez-nous la paix !”,n°19), l’antipatriarcat (« Putain de sexisme ! », n°16). Certains dossiers interrogent l’engagement et la lutte elle-même : la position révolutionnaire (« Révolutionnaire aujourd’hui », n°13, avec Courant alternatif), l’auto-organisation (« Autonome, démocratie directe », n°15), la grève (“La grève à réinventer”, n°2), l’anarchie (« Construire l’anarchie », n°23)... La critique de la techno-science est aussi un thème régulièrement traité dans nos colonnes depuis le début du journal (“L’Emprise technologique”, n°3, “L’impérialisme scientifique”, n°10, “Tant qu’on a la santé”, n°20). Et nous essayons enfin d’apporter un éclairage sur la culture de masse : la publicité (« Homo publicitus », n°6), le tourisme (« L’horreur touristique », n°14), la culture populaire (“Culture de classe, ou (in)culture de masse”, n°9). Ce dernier axe a même donné lieu à la publication d’une compilation d’articles sur le sujet (Divertir pour dominer, éd. L’Echappée).

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Pour finir, certains dossiers creusent des questionnements qui nous semblent importants aujourd’hui comme le travail et la prison. Il faut souligner aussi la publication régulière d’articles sur des luttes internationales, et d’entretiens avec des chercheurs et des militants. La rubrique contre-culture présente des critiques de livres et de films, met en avant des artistes du spectacle vivant et des artistes graphistes. »

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En phase avec les luttes

« L’ambition du journal est double. Il s’agit clairement d’être présent sur le front des luttes. Mais nous sommes aussi un journal de réflexion, avec cette idée de nous inscrire dans un débat en cours, de nous positionner et d’essayer d’apporter notre pierre. Dans la pratique, le sujet du dossier part toujours d’une proposition de l’un-e d’entre nous, se référant souvent à son expérience, à son vécu ; pour le réaliser, nous nous appuyons aussi sur des lieux et groupes qui se trouvent directement concernés par le sujet.
Dans l’ensemble, les numéros respectent cette ambition. Quelques exceptions comme le dossier « Guerres contre-révolutionnaires », publié dans le numéro sept : il était pour nous plutôt atypique, puisqu’il concernait finalement très peu notre engagement. C’est aussi le cas de l’avant-dernier numéro, publié en décembre et portant sur les révoltes populaires de l’an mil à 1789. C’est un dossier très historique, qui n’apporte rien directement sur les luttes actuelles ; nous souhaitions ouvrir notre l’horizon, proposer d’autres références que 1936 ou 1871 aux lecteurs et lectrices d’Offensive.

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Nous avons eu – à un moment – la réputation d’être un journal élitiste. Notamment parce qu’au début de l’existence d’Offensive, nous avions peut-être trop tendance à nous appuyer sur des experts, plutôt qu’affirmer nous-mêmes ce que nous avions à dire. C’est un travers dont nous nous sommes depuis débarrassés.
Et nous nous sommes mis aussi à faire davantage attention à notre écriture : un gros travail de relecture est réalisé pour limiter le jargon interne aux militants, pour expliciter les sigles… Cela permet d’ouvrir la lecture à d’autres cercles. »

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Réflexions sur la forme

« Le projet de départ induisait une certaine critique de la presse militante traditionnelle. D’où l’idée de respecter certaines exigences de forme. Ce qui est aussi une façon d’aller à contre-courant d’une société où la qualité est une valeur en voie de disparition (bouffe médiocre, fringues pourries…).
De façon générale, nous faisons partie de ceux qui pensent que ce n’est pas possible de mépriser la forme. Réaliser un canard lisible et agréable à regarder est une ambition qui ne peut être évacuée – surtout pour des militants ambitionnant de toucher au-delà de leur cercle direct. Quand des gens nous disent « je ne suis pas libertaire, mais je lis quand même votre revue », on se dit qu’on a réussi notre pari. Et c’est aussi pour cela que nous revendiquons le soin mis à la couverture : si elle accroche l’œil d’un éventuel lecteur – sans être racoleuse, mais plutôt en ayant du sens, en appuyant le propos –, que ce soit en kiosques ou en manifs, c’est une bonne chose. Sur ce point, il n’y a pas grande différence entre la presse classique et la presse dissidente.
Il faut quand même se méfier : la forme ne doit pas l’emporter sur le fond. Si les lecteurs/lectrices ne retiennent que cela, il y a un problème. Et puis, on peut regretter que la forme prenne de plus en plus d’importance dans la presse dissidente : les canards ne maîtrisant pas cet aspect ont en effet du mal à trouver un lectorat. »

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Diffusion

« La décision d’être distribué en kiosques a été un tournant essentiel pour Offensive. Cela nous a pris du temps, nous avons fait les choses progressivement. Au début, nous ne vendions Offensive que de la main à la main, dans les librairies et par abonnement. C’est au douzième numéro que nous avons commencé à nous dire que nous aimerions passer à une autre étape. Nous avons alors lancé un appel à souscription, en menant une réflexion sur le budget prévisionnel ; c’était nécessaire pour éviter que l’aspect comptable ne nous revienne dans la tronche après-coup. Nous avons finalement pu réaliser ce passage en kiosque grâce au soutien des lecteurs/lectrices.

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Nous avons donc vraiment mûri la décision. Et nous nous sommes lancés au 19e numéro, en galérant un peu au début. Les premiers numéros placés en kiosques se vendaient en moyenne à 700 exemplaires, ce qui nous permettait tout juste d’équilibrer notre budget, de ne pas perdre d’argent. Ça a continué ainsi jusqu’au numéro 22, dont le dossier portait sur la paysannerie et qui – paradoxalement – a été un vrai succès pour nous, s’écoulant à 1 200 exemplaires. Depuis, nous restons dans ces chiffres de vente, vendant en kiosques entre 1 200 et 1 600 exemplaires de chaque numéro. Dans le même temps, nous écoulons 1 200 autres exemplaires en vente directe (abonnement, vente en manifestations et en librairies, présence sur atheles.org).
Pour l’instant, nous nous en sortons donc pas trop mal. Et le fait d’écouler davantage d’exemplaires nous a permis – c’était une décision collective - de baisser le prix d’Offensive, qui est passé de 5 à 4 euros. Ça ne va sans doute pas augmenter le nombre de nos lecteurs/lectrices, mais nous sommes content-e-s d’avoir rendu le prix plus accessible… en temps de crise !

Il n’y a finalement qu’un seul nuage, c’est la refonte des barèmes conduite par notre distributeur, Presstalis. Grâce à celle-ci, Presstalis nous reverse désormais, en moyenne, 1 000 euros de moins par numéro... Pour l’instant, il nous reste heureusement en caisse de quoi voir venir, ce qui nous permet de nous concentrer sur l’éditorial, sur le fond… »


Rubrique « Vers le papier » / dans les épisodes précédents :

Entretiens avec la « concurrence »
Premier épisode : Le Tigre, à lire ici.
Deuxième épisode : Revue Z, à lire ici.
Troisième épisode : Le Postillon, à lire ici.
Quatrième épisode : CQFD, à lire ici.
Cinquième épisode : Le Jouet Enragé, à lire ici.
Sixième épisode : La Brique, à lire ici.

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Numéro 2 : back dans les bacs
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Article11 papier : Une histoire de gros sous.
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Vers le papier ? Chroniques de presse, pas pressées (vol. 1)
Vers le papier : sexe, presse and rock & roll !



1 Toutes les « Unes » d’Offensive sont visibles ICI, sur leur site.

2 Et jusqu’à « la féminisation du langage », à laquelle ils tiennent : les « -e- » ont été rajoutés lors de la relecture de l’entretien. Ils s’y astreignent dans le magazine, il était logique qu’il en aille de même dans cet entretien.


COMMENTAIRES

 


  • mercredi 30 mars 2011 à 22h18, par un-e anonyme

    Ouais moi aussi j’kiffe ce canard ! Il est classieux quoi et pis y a un ptit cote educ pop qui me plait bien.... Guillaume



  • jeudi 31 mars 2011 à 09h20, par un-e anonyme

    Ancien du réseau NoPa moi aussi, je profite de cet entretien pour féliciter l’équipe du journal Offensive.
    C’est constructif, intéressant, militant tout en permettant la réflexion.
    La maquette en fait aussi un journal issu de militants qui s’adresse enfin efficacement et ouvertement à d’autres que le cercle de départ, alors que les autres publications militantes restent justement trop souvent à mon goût dans des schémas et une esthétique classique, utilisée et ré-utilisée, qui les enferment dans un lectorat type. Ça peut paraître désuet cet aspect graphique mais il ne faut pas oublier que ça constitue la clé d’entrée de bon nombre de personnes, surtout en kiosque.

    Après, je suis pas toujours d’accord avec ce qui y est dit mais au moins, de mon point de vue, c’est argumenté et ça amène la discussion, le débat.

    Continuez !



  • jeudi 31 mars 2011 à 14h43, par I am noone

    Offensive c’est bien, C.A c’est mieux.
    Je m’élève avec force contre la réputation de vieux papys de l’OCL (par exemple moi je suis un enfant) qui de mon point de vue aussi usurpée que celle d’intello concernant les camarades de l’OLS.



  • jeudi 31 mars 2011 à 15h24, par Enucléé

    Réaliser un canard lisible et agréable à regarder est une ambition qui ne peut être évacuée

    Quelle bonne idée...
    (sifflotement dégagé)

    • vendredi 1er avril 2011 à 09h48, par JBB

      Eheh...

      Vous pensez à quelque chose de bleu ?

      • vendredi 1er avril 2011 à 13h22, par Enucléé

        Mon cher JBB, c’est un prodige ! Vous lisez dans mes pensées !
        Y’a aussi du vert, voire du rouge... parfois...

        (chantonne en farfouillant dans ses poches pour se donner une contenance)

        • vendredi 1er avril 2011 à 16h34, par JBB

          Et du brun ! Il ne faut pas oublier le brun, bourdel. :-)

          Un peu de couleurs dans un monde de brutes, quoi...

          • vendredi 1er avril 2011 à 18h57, par Enucléé

            JBB, t’essaies de me dire en exclusivité que le n°4 :
            sera jaune et fuschia
             × avec une moyenne de 23 typos différentes à chaque page et des pans entiers en caractères non-latins
             × que les blocs textes seront disséminés dans un ordre aléatoire (« halte à la dictature de la lecture du texte, soyons non linéaires »)
             × que les lignes devront être lues un coup de gauche à droite, un coup de droite à gauche un coup une lettre sur deux, etc.
            ...c’est ça, j’ai gagné ?!

            Quand je pense que des gars honnêtes, travailleurs et tout, claquent massivement leur paye dans des écrans 3d alors que 2 euros tous les deux mois suffisent...

            Merci Article 11 !



  • vendredi 1er avril 2011 à 16h21, par Marie

    Excellent journal en effet !!
    A découvrir pour celles et ceux qui ne le connaissent pas encore !

    Je suis d’ailleurs une lectrice assidue de l’Offensive ainsi que d’Article 11 ;-))

    Ravie de ce coup de projecteur d’Article 11 sur le journal l’Offensive ! C’est largement mérité !

    Bonne fin de semaine à toute l’équipe !



  • dimanche 3 avril 2011 à 18h47, par un-e anonyme

    Offensive est surnommé le journal pour salle d’attente de dentistes libertaires... Moche, creux et prétentieux.

    • dimanche 3 avril 2011 à 18h52, par un-e anonyme

      c’est bien c’est argumenté…

    • lundi 4 avril 2011 à 15h40, par Enucléé

      Ah, ben si tu as des adresses sur Bordeaux de cabinets de dentistes libertaires ou toute autre spécialité médicale (sauf neurologie, je suis immunisé) ça m’intéresse... parce que le nouvel obs de septembre 97,moi, j’en peux plus.



  • mardi 5 avril 2011 à 14h24, par NG

    « s’est de savoir » : c’est.

    • mercredi 6 avril 2011 à 08h26, par un-e anonyme

      Moi ça me va très bien : le triplé Article 11-Courant alternatif-Offensive. Combinaison des mes lectures régulières auquelle je rajouterai néanmoins la revue Nouvelles questions féministes !



  • samedi 9 avril 2011 à 18h52, par un-e anonyme

    Salut.

    Bon bah moi offensive je trouve ça bien. Très bien même.

    Seulement voila. Pour moi c’est pas un journal d’intervention politique. Je lis des articles supers interessants, c’est chouette, je m’instruis, mais ça répond pas à ma question : quel sens ça a dans ma lutte ?
    D’ailleurs dans le journal à très peu d’endroit (à part peut être le numéro sur l’assembléisme mais on reste dans des positions très théorique) les membres de l’OLS parlent de leur intervention réelles sur les luttes (on serait tenté de se poser la question, y interviennent ils ? si seulement on ne les voyaient pas à toutes les manifs les bougres). Jamais y est explicité leurs rapports (conflictuel s’il en est) avec les réformistes/bureaucrates qui sont également dans les luttes. A partir de là je comprends pas pourquoi c’est une orga (sinon ça reste un comité rédactionnel).
    Quelle intervention dans les luttes ? quel sens ça a ? Ca c’est des question politique qui amènent à une démarche révolutionnaire. C’est pour ça que je préfère CA, même si c’est plus moche.



  • lundi 2 janvier 2012 à 11h19, par Donald

    Pour commencer compliments pour cette présentation à la fois éclairantes et enrichissantes. Sans critiquer 2 ou 3 points auraient mérité plus de développement par exemple dans la conclusion. Simplement un moyen de dire que je suis empressé de lire le prochain billet

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  • mardi 31 janvier 2012 à 22h37, par Julien65

    @Ron … Tout à fait d’accord, mais il me semble qu’il manque un point essentiel, quelqu’un aurait un site à me conseiller (qui développe) ?

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