Ma zone pavillonnaire à moi date des années 80. Contrairement aux cages à poules construites en série aujourd’hui, les baraques tiennent le coup et on y respire aisément dans des allées assez larges. Depuis 8 ans, j’y loue un château avec trois piaules à l’étage. Un vrai bonheur de sépulture : le printemps venu, les tourterelles roucoulent et la vigne vierge bourgeonne. Réduits à l’état de locataires, on n’a jamais été adoubés par la caste des proprios qui nous entourent. Faut dire qu’on a toujours boudé les repas de quartier à 15 €. J’imagine qu’on doit passer pour des snobs ou des misanthropes velus. Tandis (...)