On le sait bien... Mais comprenez que parfois, et sans ignorer les détournements et les horreurs qui accompagneraient un Grand Soir, on a besoin de se dire que la léthargie va se déchirer, que la pesanteur post-moderne va se lézarder, que l’hypnose consumériste va craquer, que la servitude volontaire va céder, qu’un sursaut d’humanité lucide et singulière va détruire le marketing et le court-termisme, que les propagandes capitalistes ou identitaires deviendront insupportables, que la caste des néoaristocrates sera mise en lumière pour ce qu’elle est : la caste des rentiers plus ou moins conscients (...)