Ce qui est « formidable », ce sont toutes les postures et mimiques de Dany Boon, tout mielleux et soumis devant le Guide. Quel art ! Aucune faille ! L’acteur a su, avec brio, placer un faux rire (silencieux, il ne s’agit pas de s’esclaffer comme une brute, seul le Guide peut se le permettre), regarder par terre, ébaucher un sourire, faire semblant d’écouter attentivement quand le Guide expose son nombril... C’est admirable, car un faux rire mal placé peut vite faire chuter le médaillé dans les bas-fonds du sarkozystan.
Ça doit être bon d’être médaillé pour accepter une séance de torture de cette (...)