Malaquais a conservé son statut d’apatride. Il s’est renseigné pour une naturalisation, mais il y a renoncé en raison des vexations bureaucratiques que ça représentait. Malaquais a bien vite estimé qu’il avait été cocufié par la France. Il y est venu avec le romantisme et l’idéalisme d’un jeune homme qui louait La Commune, la Révolution et la littérature française. Mais il a très vite déchanté. Sa femme et sa fille Françaises, pas Jean Malaquais. Il a été enrôlé dans l’armée française comme apatride parce qu’il avait refusé de servir l’armée polonaise. Quand il obtient le Renaudot, le jury ignore qu’il est (...)