ARTICLE11
 
 

mardi 16 novembre 2010

Invités

posté à 21h46, par Grégoire O.
34 commentaires

A propos d’immigration : pot (vraiment) pourri de paroles parlementaires d’ultra-droite
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Il y a Sarkozy, Besson, Hortefeux.... Et puis tous les autres, petites mains de la majorité qui - à l’Assemblée, notamment - reprennent au quotidien les grands thèmes nauséabonds du locataire de l’Elysée. Les chiens sont lâchés : les parlementaires s’en donnent à cœur joie dès qu’il est question de patrie ou d’immigration. Illustration avec une sélection de propos tenus fin septembre.

Les élus du peuple sont si surprenants.... Non, vraiment. Quand on croit naïvement qu’ils ont touché le fond, eux en remettent une couche, creusant un peu plus profondément.
Pas de réelle surprise : les parlementaires de droite - particulièrement les représentants de cette ultra-droite menés par Thierry Mariani et Lionnel Lucas - n’ont de cesse de repousser leurs limites, multipliant les saillies haineuses et les remarques abjectes. Pour illustration, ce pot-pourri de déclarations, remarques et propos d’une dizaine d’entre eux - phrases prononcées lors du débat parlementaire sur le « projet de loi relatif à l’immigration, à l’intégration et à la nationalité » (il s’agit de séances comprises entre le 28 et le 30 septembre derniers, verbatim à consulter ICI). Attachez vos ceintures...

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Précision : sauf indication contraire, les députés prenant ici la parole sont membres de l’UMP.
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Polygamie et dénaturalisation : la « forte attente » des Français...

Jean-Claude Bouchet : «  Monsieur le ministre, à l’article 3 bis, le Gouvernement a choisi de ne pas appliquer la dénaturalisation aux Français naturalisés qui se sont rendus coupables de polygamie de fait et de fraude aux prestations sociales. Je voudrais néanmoins attirer votre attention sur le fait qu’il existe à ce sujet une forte attente de la part de nos concitoyens et qu’il est primordial de sanctionner de façon exemplaire ces comportements. »

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Amour de la patrie - tu la kiffes ou tu la quittes - et autres considérations

Nicolas Dhuicq : « L’amour de la patrie doit nous conduire à soutenir ce texte, qui est extrêmement équilibré, qui respecte nos valeurs, notre éthique et notre patrimoine. Notre pays a encore le droit d’exister en ce monde ! »
(Applaudissements sur les bancs du groupe UMP)

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Éric Diard : « M. Mamère a des problèmes d’odeur, je l’ai noté. Il a commencé son discours en disant que ce texte « pue le cynisme et la démagogie » pour finir en affirmant que nous vivons dans une « France qui pue ». (Murmures sur les bancs du groupe UMP) Monsieur Mamère, lorsque je suis dans un endroit malodorant, moi, je le quitte ! »
(Applaudissements sur divers bancs du groupe UMP. – Rires et exclamations sur les bancs des groupes SRC et GDR)

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Yves Vandewalle : « Mes chers collègues, je n’avais pas envisagé de prendre la parole sur ce texte, mais j’ai trouvé insupportable l’avalanche de critiques de la part des bien-pensants de tous les horizons. Des critiques inspirées par l’idéologie, la méconnaissance ou la négation de la réalité. Mes chers collègues, il faut en finir avec le dénigrement, il faut aimer la France ! »
(Applaudissements sur les bancs des groupes UMP et NC)

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Claude Goasguen : « Être bon Français, cela veut dire très simplement aimer la France, c’est clair. »

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Myard, ou l’art de la (basse) surenchère

Éric Besson : « L’objectif de cet allongement est de permettre la conclusion d’accords de réadmission au niveau européen, la France ne pouvant maintenir un délai maximal de trente-deux jours, alors que tous les autres pays européens – tous les autres – ont fixé ce délai au-delà de soixante jours. Seule la France est à trente-deux ! Si vous acceptez de voter le texte que le Gouvernement vous propose, nous passerons à quarante-cinq jours : la France restera ainsi le pays dont la durée maximale de rétention sera, de très loin, la plus courte d’Europe. (…) Je veux rappeler que le délai maximal fixé par la directive n’est pas de quarante-cinq jours mais de six mois, avec possibilité de douze mois supplémentaires. »
Jacques Myard : « Il ne faut pas mégoter ! Passons à six mois ! »

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François Rochebloine (Nouveau centre) : « (…) Nos prédécesseurs des trente glorieuses avaient parfois pensé, les rapports officiels en font foi, que les travailleurs immigrés étaient une population précaire que l’on pourrait rapatrier à volonté dès lors que l’on n’aurait plus besoin de leur apport. Par la suite, l’institution du regroupement familial, sous la présidence de Valéry Giscard d’Estaing… »
Jacques Myard : « Hélas ! »

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Au son de la Marseillaise !

Jean-Philippe Maurer : «  Un adjoint au maire socialiste de Strasbourg, lors d’une cérémonie de vœux dans son quartier, a même déclaré publiquement que le respect des couleurs nationales relevait du fétichisme, sans que le maire PS ne trouve rien à redire. »
Lionnel Luca : « C’est scandaleux ! »

Jean-Philippe Maurer : « D’ailleurs, madame la présidente, je reste convaincu de la nécessité de donner l’exemple. Pourquoi, au début de la session ordinaire de notre assemblée, tous les députés n’entonneraient-ils pas la Marseillaise dans l’hémicycle, pour lui donner encore plus d’écho ? ».
Françoise Hostalier : « Très bien ! »

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Questions d’argent...

Jean-Pierre Door : «  Nous ne pouvons accepter que des personnes, fussent-elles des ressortissants européens, viennent s’établir en France pour vivre aux crochets de notre protection sociale. »
Lionnel Luca : « Très bien ! »

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Claude Bodin : « (…) Il est important de briser certains tabous et de rétablir la vérité sur les statistiques de l’immigration : il ne faut pas se voiler la face et reconnaître que les dépenses consenties par l’État pour l’immigration et l’intégration sont bien plus importantes que les recettes. »

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Toute en nuance...

Sandrine Mazetier (PS) : « (…) Prenez le cas de nos expatriés : lorsqu’un Français s’expatrie pour un motif professionnel – ils sont 2,5 millions dans ce cas –, il est accompagné ou rejoint par son conjoint qui cherche du travail sur place… »
Claude Greff : « …qui cherche mais ne trouve pas ! C’est comme les chercheurs : ils cherchent mais ne trouvent pas ! »

Étienne Pinte : « (…) Quel pays sommes-nous pour accepter ces files d’étrangers, arrivés souvent en pleine nuit, dans la pluie et le vent, bientôt dans le froid ? »
Claude Greff : « Il ne faut pas exagérer ! »

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À Lionnel, pour l’ensemble de ses (basses) œuvres

Lionnel Luca : « Ce qui est en jeu, c’est le sentiment d’appartenance nationale qui, au mieux, laisse indifférent et, au pire, est rejeté. Ce relâchement concerne tous les Français, quels qu’ils soient, mais bien évidemment un plus grand nombre de ceux qui sont naturellement partagés entre leur culture d’origine et leur adhésion récente à la communauté d’adoption. »

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Lionnel Luca : « Avec les conditions d’acquisition de la nationalité se pose, de plus en plus, pour un certain nombre de nos concitoyens, à tort ou à raison, le problème de la double nationalité qui voudrait que l’on soit incapable d’indiquer clairement le pays où l’on veut vivre, mais surtout celui pour lequel on serait prêt à mourir. La « nationalité à géométrie variable » est un ferment de dissolution de la nation telle que la Révolution française l’a posée. »

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Jean-Pierre Brard (CAP) : « Les pays colonisés ont été ruinés par les puissances coloniales, vous le savez bien. »
Lionnel Luca : « C’est depuis qu’ils ne sont plus colonisés qu’ils sont ruinés ! »

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Jean-Pierre Brard (CAP) : « Tous ces gens ont des papiers. Ils ne sont même pas clandestins. Prenons encore l’exemple de l’ami du Président de la République, M. Pougatchev... »
Lionnel Luca : « C’est un nom connu ! »
Jean-Pierre Brard : « Oui, il a marqué l’histoire russe, avec des états de service certainement plus sanglants que le Pougatchev actuel. Vous n’avez pas barguigné pour ce dernier : non seulement vous lui avez donné des papiers, mais il a pignon sur rue. C’est normal : il est riche et il roule pour le régime et pour le Président de la République. »
Lionnel Luca : « On a toujours besoin de ressources ! »
Jean-Pierre Brard : « Si l’on en croit les amis du camarade Poutine, M. Pougatchev a racheté France Soir pour le compte du Président de la République. Vous ne trouvez rien à redire à cela. »
Thierry Mariani : « Il pourrait racheter l’Huma aussi ! »
Jean-Pierre Brard : « Pour vous, il y a deux sortes d’étrangers : les pauvres qui viennent chercher du travail en France et les riches qui servent vos intérêts et ont un coffre bien rempli, sans que vous vous souciiez de la provenance de leur argent ni ne cherchiez à savoir si c’est de l’argent propre ou de l’argent sale. Or, comme vous le savez, monsieur Mariani, certains Russes qui habitent des villas cossues dans l’arrière-pays niçois sont mêlés au trafic de prostitution et à d’autres trafics. Pourtant, ils peuvent, avec des billets de 500 euros dans la poche, faire leurs frasques sans être inquiétés. »
Lionnel Luca : « Ils dépensent leur argent chez nous. »
Jean-Pierre Brard : « À côté d’eux, un Malien qui vient du Sahel et vit chichement pour envoyer un peu d’argent à sa famille restée au pays ne mérite pas de considération. C’est bien la preuve que vous êtes les héritiers de votre passé colonialiste et que vous poursuivez dans cette voie, dans cette turpitude irai-je jusqu’à dire, tandis que nous sommes les continuateurs de ceux qui se sont battus contre le colonialisme. Nous combattrons votre texte avec la même détermination que nous nous sommes battus contre le colonialisme et avons lutté pour les libertés syndicales et politiques. »
Lionnel Luca : « Les soldats qui ont combattu contre le colonialisme étaient des traîtres à la France ! »

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Rideau...


COMMENTAIRES

 


  • C’est à gerber.



  • ..stupéfiant et cauchemardesque
    je suis sans voix



  • « Des traitres à la France ! », c’est scandaleux. Toujours scandaleux également de remarquer le pugilat que peut-être un débat de l’assemblée nationale... C’est quand même censé être un organe on ne peut plus responsable (du fait de sa mission), mais non : c’est la cour de récré du collège, limite s’ils en venaient pas à insulter mutuellement leur mère.



  • mercredi 17 novembre 2010 à 11h10, par un-e anonyme

    david douillet veut créer des maternités extraterritoriales en guyane et à mayotte : http://numerolambda.wordpress.com/2010/10/07/david-douillet-se-vautre-dans-le-nettoyage-ethnique-des-maternites/



  • un autre, d’un multi-récidiviste : http: //www.leparisien.fr/flash-actualite-p...

    Voir en ligne : http://www.leparisien.fr/flash-actu...



  • La droite décomplexée, c’est vraiment à vomir... où est mon seau ?



  • mercredi 17 novembre 2010 à 12h32, par Cedric7693

    une très bonne analyse sur la Xénophobie d’États http://arsindustrialis.org/x%C3%A9nophobie-detat
    Comme dans les cars, vous devriez fournir les sacs plastiques ou l’alcool mentholé sur un sucre !



  • Ce sont là des « représentants » du peuple !!!! ce (ceux) qui sort (ent) des urnes est (sont) vraiment nauséabond.



  • La « nationalité à géométrie variable » est un ferment de dissolution de la nation telle que la Révolution française l’a posée. »

    Pas mal, fallait l’oser celle là.



  • Il y a le parlementaires d’Ultra-Droite pour tenir des propos nauséabonds mais pour ne pas être en reste, le parlementaire d’Ultra-P« S » n’hésite pas lui non plus à s’aventurer dans ces eaux fétides :

    http://www.politis.fr/Les-Socialist...,12176.html

    Putain nos « représentants » !!!!!!



  • mercredi 17 novembre 2010 à 18h02, par A.S.Kerbadou

    « ... fixé par la directive... ».

    Il serait intéressant de demander au peuple des votants, qui mandatent ces députés pour défendre leurs droits et représenter leurs intérêts, ce qu’ils pensent de ces prestations faites en leurs noms.

    Il serait intéressant de voir la réaction de ces députés et ceux dont ils représentent les aspirations, le jour où ce sera leur tour de voir leur état... fixé par des directives.

    Chacun son tour. Il suffit juste de guetter ce jour.

    • jeudi 18 novembre 2010 à 12h39, par Karib

      Vous trouvez les interventions de Jean-Pierre Brard admirables, ou en tout cas réconfortantes ? C’est bien, vous jugez les gens sur leur bonne mine et leurs bonnes paroles.
      Avant 1981, Mitterrand et sa bande parlaient bien de « changer la vie ». Et la constitution de l’ex URSS était un modèle de démocratie ouvrière.
      Il en va un tout petit peu autrement lorsque l’on considère les actes....

      En 2005, par exemple, dans la bonne ville de Montreuil dont M. Jean-Pierre Brard était le maire, deux immeubles du passage du Gazomètre squattés par des familles ivoiriennes ont été brutalement expulsés par la police. Bien avant l’expulsion, des habitants du quartier avaient plusieurs fois alerté M. Brard et son adjoint au logement sur la situation de ces familles. Lettres fort respectueuses, interventions de proches de la mairie puis pétition signée par les directeurs d’école et les secrétaires d’associations de parents d’élèves n’ont obtenu strictement aucune réponse. Pas même un accusé de réception.

      Puis vint le jour de l’expulsion, réalisée avec la douceur qu’on connaît aux fonctionnaires de police, des gens injustement calomniés et qui font un travail difficile.

      Une heure après l’expulsion, les familles et une centaine d’habitants du quartier occupent une maison de quartier appartenant à la mairie. Un jeune cadre dynamique, directeur de cabinet du farouche révolutionnaire Jean-Pierre Brard, vient aussitôt nous enjoindre de déguerpir et d’accepter les propositions de la DDASS : trois nuits d’hôtel pour les familles aux quatre coins de l’Ile de France, ajoutant même que dans sa grande générosité, la mairie mettait à leur disposition des autocars pour rejoindre les hôtels.
      On imagine la réponse des familles et des occupants.

      Vers 20h, le résultat est là. A la demande de l’humaniste et antiraciste Jean-Pierre Brard, CRS et flics en civil (en nombre suffisant pour disperser une manif de cinquante mille personnes) défoncent les portes de la maison de quartier. Là encore, leur douceur proverbiale trouve à s’exercer : plusieurs blessés graves. Une bonne centaine d’Africains venus d’un foyer tout proche sont à leur tour dispersés à coups de matraque avant que les ratonnades commencent dans les rues de Montreuil.

      Les familles décident de camper dans le square faisant face à la maison de quartier. Les élus de la fine équipe de M. Brard se relaient alors pour faire pression sur les Africains. Au bout de trois jours d’une occupation qui reçoit un soutien énorme de la population montreuilloise, la mairie sort la grosse artillerie : menace d’emmener les enfants dans un foyer de l’Aide sociale à l’Enfance s’ils ne déguerpissent pas.

      Jean-Pierre Brard utilise ensuite la vieille tactique de tous les ministres de la police : appel à l’ambassade ivoirienne pour faire pression sur les occupants. Pour rappel, M. Raymond Marcellin était friand de cette manoeuvre : demander à l’ambassade algérienne (c’est à dire à la redoutable Sécurité militaire) de faire comprendre aux grévistes récalcitrants que les membres de leur famille restés au pays pouvaient fort bien être victimes d’un malheureux accident.
      Jean-Pierre Brard connaît ses classiques.

      La lutte a duré près de trois ans, pendant lesquels Jean-Pierre Brard a utilisé toutes les méthodes en usage au pays du socialisme réellement existant et dans notre bonne France républicaine : tracts orduriers distribués dans toutes les boîtes aux lettres aux frais des Montreuillois, calomnies diverses et variées, promesses non tenues aux anciens expulsés, infiltration de mouchards sur les listes de diffusion et dans les réunions, etc.

      Pour information, nous avons fini par gagner : tous les expulsés ont des titres de séjour et un logement.

      La différence entre M. Jean-Pierre Brard et les délicats salopards de droite à l’Assemblée nationale ?
      Ces derniers ont au moins le mérite de la franchise.

      • jeudi 18 novembre 2010 à 12h56, par un-e anonyme

        d’accord Karib. Très bien.

        à mon tour de parler

        je pourrais très bien dire que tu profites du fait qu’on connaît pas jean-Pierre Brad de fond en comble.

        tu profites, le profit continue, tu en remets une couche.

        Donc tu vois, ton témoignage s’arrête là.

        y’a peut-être qu’à un communiste qu’on peut parler comme ça avec franchise et lui dire ces quatre vérités,
        et obtenir à la fin.
        ( ça juste pour rectifier un peu la fin de ta com)

        • jeudi 18 novembre 2010 à 14h32, par un-e anonyme

          le comble Karib, après ce contentieux interminable, serait que tu deviennes un anti-socialiste convaincu.

          alors que c’est
          avec l’ultra-droite et l’union patronale guerrière qu’on ne peut pas continuer.

          • jeudi 18 novembre 2010 à 15h10, par Karib

            Au stalinien anonyme ci-dessus : la victoire enfin obtenue (logements et titres de séjour) l’a été CONTRE Jean-Pierre Brard. Le seul à avoir obtenu un logement de la mairie a été... l’indicateur, celui qui a vendu ses copains. Les autres logements ont été fournis soit par le 1%patronal soit par la préfecture, et le dernier grâce à l’intervention de la nouvelle municipalité.
            Et si Jean-Pierre Brard est « communiste », moi je suis archevêque.
            Pour le reste, relis les Oeuvres complètes de Joseph Staline, tu y trouveras le bréviaire du satrape montreuillois.

            • jeudi 18 novembre 2010 à 15h56, par un-e anonyme

              tout cela me paraît néanmoins un peu court.
              Si je comprends bien Jean-Pierre Brard soutiendrait donc la minorité blanche au pouvoir ?

              • jeudi 18 novembre 2010 à 16h10, par un-e anonyme

                tu sais, compte-tenu de tes propos qui disent eux-mêmes que Jean-Pierre Brard n’est pas tout blanc, ça ne tient pas

                et ça m’étonnerait pas que ce gars soit sur deux fronts si je relis le pot-pourri encore une fois.

              • jeudi 18 novembre 2010 à 16h15, par Karib

                Jean-Pierre Brard est un politicien dont les pratiques n’ont rien à envier à celles de ses collègues de droite qui s’expriment avec tant d’intelligence à l’Assemblée nationale. Ses discours sont certes différents. Mais ses discours seulement. Ce que j’ai rapporté plus haut ne m’a pas paru tellement « court, » et n’est qu’un exemple tiré de la longue liste de ses canailleries municipales.
                Rien d’étonnant, d’ailleurs, chez un homme de pouvoir qui a longtemps appartenu au parti dit « communiste » qui s’est beaucoup illustré dans la pratique de la contre-révolution et qui a fait peser pendant près de quatre-vingts ans une véritable chape de plomb sur le mouvement ouvrier. A cette fin, ce parti a pratiqué avec un art certain le mensonge, la calomnie, la violence et la collusion systématique avec les pouvoirs en place dont il n’était qu’un des rouages, une des soupapes de sécurité.
                Cet enfant de Thorez et de Duclos a de qui tenir.

                • jeudi 18 novembre 2010 à 16h29, par un-e anonyme

                  un discours n’est jamais fait pour être cohérent.

                  Ton témoignage a incontestablement plus de valeur.

                  concluons :

                  Le PC ne compte pas et en plus, à la moindre tentative de magouille avec le PS,
                  on rendra sa position intenable.

      • vendredi 19 novembre 2010 à 03h48, par A.S. Kerbadou

        Comme tous ceux que les dessous puants de ces De putes font gerber, j’ai gerbé, je gerbe et je n’arrêterai de gerber que le jour où leur réalité sera éjectée de mon quotidien pollué, dans les faits et en temps réel, par l’idée faisandée qui suinte à travers ces... ordures.

        Comme expliqué ici, quelque temps avant et en termes clairs, à un certain Dominique qui avait décidé de m’enterrer dans la fosse commune des extrêmes-droitistes-antisémites parce que j’ai craché sur une liste, non exhaustive, d’umpiens et de socialriens :

        je ne m’aligne sur aucune idéologie de Gestion de masses, ou de cerveaux individuels, de quelque obédience ou couleur qu’elle puisse être.

        « Vous trouvez les interventions de Jean-Pierre Brard admirables, ou en tout cas réconfortantes ? C’est bien, vous jugez les gens sur leur bonne mine et leurs bonnes paroles. Avant 1981, Mitterrand et sa bande parlaient bien de »changer la vie« . Et la constitution de l’ex URSS était un modèle de démocratie ouvrière. Il en va un tout petit peu autrement lorsque l’on considère les actes.... »

        Je ne trouve, ni Brard (un opportuniste customized), ni Mitterrand (un contresens), admirables.

        Encore moins les rejetons mitterrandistes, les alias gaullisants, les totalitaristes communisants, national-socialisants-islamisants ou les actuels labellisés sociaux-démocrates-chrétiens et autres nouveaux cons.

        Les uns, frustrés par leur incapacité à OSER égaler, ouvertement, les camarades avec lesquels ils ont fréquenté l’école du cynisme étatisé, se régalant ensemble à la cantine s-élective, servis dans la gamelle des peuples, par les voix magiques du peuple, dans la course au Statut en Bandoulière.

        Les autres, imbus, frustrés par l’Histoire, qui leur fait la nique, à chacune de leurs tentatives de nous dessiner le monde selon leurs besoins de nécessiteux, complexés, cachant leur misère sous le manteau miteux d’une prétendue expansion civilisatrice ou idéologique.

        Les uns et les autres s’estiment supérieurs à l’immigré, à l’Autre.

        Ils s’estiment supérieurs à cet étranger éduqué qu’ils tiennent à déclasser, cet étranger non « éduqué » qu’ils tiennent à parquer, exploiter ou renvoyer dans les nids de vipères construits, par les maîtres d’œuvre de la colonisation des esprits, suite aux colonisations avortées, pour les détruire à moindres frais et sans la publicité, « grossière », des mises à feu de taudis-dortoirs dont les tauliers sont payés à prix d’or et de corps cramés, se jetant par les fenêtres en plein Paris, voulu Plage pour affairistes et gestionnaires en tout genre.

        Les uns et les autres s’estiment supérieurs aux « pauvres ». Que ces pauvres soient français ou autre !

        Les uns et les autres sont FRANCAIS, MÔSSIEUR ! Ils ne sont pas seuls à clamer, déclamer, réclamer.
        l’Europe qui se profile regorge de clones du même type.

        Ils nous réclament le droit du sang et réfutent le droit du, et au, sol.

        Ils veulent leur patrie, leur drapeau, leur histoire et leurs gènes sans partage, oubliant que tout cela serait histoire morte, gènes en décomposition, drapeau en berne et patrie en confetti si l’extérieur, l’ETRANGER, n’avait pris part, d’une manière ou d’une autre, à leur élaboration, leur entretien, leur stimulation ou leur survie, depuis la nuit des temps.

        Les uns et les autres pensent avoir intérêt à s’interpeller par joute verbeuse interposée, s’applaudissant à tour de camp sous peine de perdre leurs repères marqués par la suffisance odieuse que nous vomit leur inculture... d’eux-mêmes !

        Les uns et les autres s’adonnent, avec jubilation, à l’arrogance des élus du néant face au néant.

        Oui, ils s’arrogent, ouvertement, le droit d’exhiber et de balancer le recel de leurs tripes pestilentielles à la face du manant. Que le manant soit spectateur actif, ébahi ou passant interloqué.

        S’ils ont pu arriver à ce niveau d’ « expression libre », au sein-même des murs censés abriter et équilibrer les volontés des composantes du peuple qui leur confient voix, aspiration et inspiration, c’est parce qu’ils ont pu déféquer sur ORDONNACE, depuis quarante ans, en toute liberté et en toute impunité sur le territoire de la pensée CO ORDONNÉE.

        Les uns et les autres entonnent depuis longtemps leur chant des sirènes.

        N’étant pas de la dernière pluie, j’ai saisi, grâce au vécu, la teneur de leurs versions.
        La version underground et la version free style dont l’article donne quelques extraits.

        La roue tourne : ceux qui sont chargés de trier et tirer aujourd’hui, seront triés et tirés, à leur tour !
        C’est le traitement prescrit par l’ORDONNANCE.

        Suffit d’observer, avec la bonne optique, le boomerang qui guette les « chef de gares de tri » actuels et leur particularismes, tout à leur excès de zèle.

        p.s. : enfin eu les moyens de reprendre cette discussion, depuis La roue (que je vois) tourne(r) du 17 à 18:02 ;

        le stalinien, plutôt taupe masquée anonyme, veut infester l’espace A11, à « elle toute seule ».

        • vendredi 19 novembre 2010 à 07h03, par un-e anonyme

          tiens, quelqu’un de Causeur.

          • mardi 30 novembre 2010 à 16h36, par A.S.Kerbadou

            F...k off !



  • « D’ailleurs, madame la présidente, je reste convaincu de la nécessité de donner l’exemple. Pourquoi, au début de la session ordinaire de notre assemblée, tous les députés n’entonneraient-ils pas la Marseillaise dans l’hémicycle, pour lui donner encore plus d’écho ? »

    Mais surtout pour avoir l’air encore plus con.

    Concernant le colonialisme et ces vieilles idées, il n’y a vraiment que cette clique provençale aux arrières-goûts de Mussolini pour être encore aussi rétrograde de nos jours. Ces mecs sont attardés, mais de plusieurs décennies. La science devrait faire des recherches là dessus, y a peut-être des choses à découvrir sur le voyage dans le temps.

    Quant à choisir pour quel pays on mourrait, je dirais bien... AUCUN !! PUTAIN DE MERDE !!
    Je m’excuse mais merde ! Je m’excuse !

    Cdlmt



  • c’est beau l’ignominie .. d’un point de vue théâtrale :-)



  • Comment j’ai honte de vivre dans ce pays de cons -_-

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