Toujours les mêmes schémas : d’abord la révolution porteuse d’espoir, puis la répression présentée comme un juste retour à la normale... Ce fut le cas dans l’Algérie postcoloniale, quand le peuple a tenté de faire entendre sa voix. Et ça l’est aujourd’hui en Égypte ou en Tunisie, où les mécanismes de répression et de violence étatique tournent à plein, comme un permanent rappel de l’ancien régime.
La violence de l’État postcolonial s’inscrit dans une quête forcenée de la soumission du sujet et de son corps. (...)