L’utilisation de métaphores médicales de ce type est une vieille lubie des milieux anticommunistes militants. Ainsi en Indochine, ou en Algérie, la « rébellion » était comparée par nos brave officiers à une « tumeur », que l’armée « le chirurgien » devait extraire du corps social « infecté » par le « virus » marxiste ou nationaliste. Ce discours a comme avantage, pour ceux qui l’utilisent, de ramener la répression à un acte médical neutre, de la vider de son sens politique et de présenter ceux qui la mènent comme des spécialistes « scientifiques » posant des diagnostic et opérant . Un bombardement devient ainsi (...)