Il y a des poncifs qui ont la vie dure. Celui du bluesman vagabond, errant de ville en ville et de bars louches en salles enfumées pour gagner sa croûte et sa bibine à la sueur de sa guitare, reste gravé dans l’inconscient collectif. À juste titre. Il suffit de se pencher sur la vie et la musique de John Lee Hooker, « hobo » en chef, pour comprendre que mythe et réalité font parfois bon ménage.
« Rien à manger sur ma table
Et pas de chaussures à mes pieds.
Rien à manger sur ma table
Et pas de (...)