lundi 24 novembre 2008
Le Charançon Libéré
posté à 09h06, par
26 commentaires
Ce que je pense des socialistes ? Pas grand chose… si ce n’est que ce sont de tristes pitres, bouffons sans talent, buses ineptes, andouilles pathétiques, corniauds de première, ballots sans conscience, arrivistes médiocres, crétins nuisibles, opportunistes mesquins, farauds d’élite, portefaix prétentieux et détestables corniauds. Bref, imaginez ma surprise ce matin quand…
Dites…
Il vient de se m’arriver un truc incroyable.
Plutôt extraordinaire.
Et même carrément sidérant.
__3__
Je vous raconte ?
Soit.
Je me réveille donc ce matin, l’esprit en broussaille et les cheveux en bataille (ou l’inverse…), je baille deux-trois fois et je m’arrache au sommeil.
Comme d’habitude.
Je me traîne jusqu’à la cuisine, allume la cafetière, retourne les placards à la recherche d’un truc à grignoter, avoue ma défaite et m’écroule face à à un bol de café.
Comme d’habitude.
Je maugrée dans ma barbe, me gratte le menton, ouvre sans conviction un journal vieux de deux semaines, hésite à allumer la radio et rêve de retourner au lit.
Comme d’habitude.
Je finis mon café, me traîne jusqu’à la salle de bain, me poste devant le lavabo, empoigne une brosse à dent et la recouvre de dentifrice.
Comme d’habitude.
Je lève les yeux, me dispose à balancer une grimace à cette image d’un visage fatigué et ensommeillé que me renvoie chaque matin le miroir et…
Marx m’est témoin, voici ce que j’ai vu dans le miroir :
Oui : je me suis transformé en socialiste.
Comme ça, l’espace d’une nuit.
L’horreur…