En matière d’interprétation pianistique, il y a deux écoles : l’école classique et l’école Gould. La première se décline version queue de pie et vieilles rombières grincheuses. La seconde se contente de briller musicalement, sans chichis ni postures, à l’ombre de l’immense Glenn Gould. Caricatural ? Bien sûr. Mais, un chapeau de quelques lignes pour résumer Gould, tu avoueras que c’est court…
Étrange : le son le plus émouvant du monde est presque imperceptible. Rien de grandiloquent, de claironnant. Rien qui (...)