“Goguenard, béret de travers, clope au bec, Woody Guthrie se frayait son propre chemin, loin des mondanités et des tentations de reconnaissance, convaincu que ses semblables, un jour, feraient ravaler leurs méfaits à tous les patrons de ce monde...” Lire la suite
Où il est question de Robert Wyatt, de lapins morts, de techniques d'envol, des mystères de la pop et de quelques autres considérations existentielles suscitées par l'écoute amoureuse du grand et barge barde anglais. Lire la suite
« Voilà l'histoire d'Hurricane / L'homme que la justice a accablé / Pour un crime qu'il n'a pas commis / Lui qui un jour aurait pu / Devenir champion du monde. » (Bob Dylan, 1975) Lire la suite
« J'ai joué dans de nombreux lieux / […] / Et partout j'ai entendu la même histoire / Quelqu'un meurt lors d'une garde à vue / Très vite la famille pose des questions / Et les policiers paraissent mal barrés / Mais ils mènent eux-même les investigations / Et il s'avère qu'ils ne sont pas coupables. » (Geoff Berner, « Daloy Polizei ») Lire la suite
L'horrible nouvelle n'aura échappé à personne : l'ami Bilal, aka Zoo Project, est mort. Pure saloperie. Sur lui, sur sa démarche, il y aura beaucoup à dire, énormément à conserver. Mais plus tard, une fois passé le raffut médiatique. Pour l'instant, il importe surtout de rappeler son refus absolu de toute compromission et de toute mise en scène. Lire la suite
Abner Jay est mort il y a vingt ans dans l'indifférence quasi générale. Deux décennies plus tard, oh Lord, le monde l'ignore encore dans les grandes largeurs. Une infamie qu'il est temps de combattre par le fer et le clavier. Place à l'immortel créateur de la chanson la plus Prozac du monde, « I'm so depressed », adepte de la cocaïne, du camping-car et du concept de fontaine de jouvence fluviale. Lire la suite
Devinette : que se passe-t-il quand on lâche Public Image Limited, groupe éminemment grinçant et cynique, au beau milieu d'une émission télévisée familiale américaine enregistrée en direct ? Vous dites ? Tout juste : ça part en quenouille. Dans la plus pure tradition John Lydon, ex Johnny Rotten, millésime 1980. Lire la suite
C'était parti pour être un billet musical lambda, oscillant entre discographie respectueuse et hagiographie illuminée du plus grand pianiste blues de tous les temps. Et puis, au moment de rédiger la première phrase, je me suis endormi devant mon ordi. Le rêve a pris la relève. Au réveil, le billet était écrit. Pratique. Lire la suite
Caramba, encore raté ! Pas la moindre comète à se mettre sous la dent, pas même un petit volcan vengeur. De quoi vous dégoûter de l'apocalypse pour un bail, diront certains. Ils auront tort : en ce jour de non-catastrophe, il est plus que jamais conseillé de se préparer au grand chambardement. Et de filer sous la terre en mode bunker. Démonstration. Lire la suite
Aborder l’œuvre du grand Gil Scott-Heron (décédé en 2011) en se focalisant sur une seule chanson est un crève-cœur. Mais il y a tant à dire sur son emblématique « The Revolution Will Not Be Televised » (1970) que le scribouilleur en goguette ne peut faire autrement... Retour sur un morceau qui n'a rien perdu de son pouvoir balistique. Lire la suite
« Il y avait quelque chose de magique dans son jeu, il obtenait des sons si différents. Oh, c'était le plus grand. » Le géant du blues Muddy Waters n'avait pas le compliment facile ; pourtant, les louanges pleuvaient dès qu'il évoquait Little Walter. C'est que, comme ses contemporains, il était sous le charme du plus grand joueur d'harmonica de tous les temps. Un sorcier, pas moins. Lire la suite
La vignette illustratrice de ce billet représente le bluesman Josh White, mais ça aurait tout aussi bien pu être Johnny Cash ou Alain Bashung. Oui, ils sont nombreux à avoir chanté Samuel Hall, ce pauvre d'entre les pauvres envoyé à la potence après un crime et qui crache sa (légitime ?) haine au monde entier : « My name is Samuel Hall and I hate you one and all ». Vent de colère. Lire la suite