Au-delà de l’efficience politique du procédé et de la sincérité des établis, cette pratique emprunte quand même largement à certaines formes des missions envoyées ça-et-là par l’Église depuis plusieurs siècles (des colonies aux... usines).
La différence majeure entre les militants gauchistes et les prêtres est que les seconds y sont souvent restés beaucoup plus longtemps (à quelques exceptions près). Ça peut permettre de se poser quelques questions sur le niveau d’engagement des premiers et leurs habitus de classe : « On veut bien se faire du mal, souffrir comme les prolétaires, mais quand même pas trop (...)