ARTICLE11
 
 

mardi 15 juillet 2014

Vers le papier ?

posté à 19h45, par Article11
21 commentaires

11 points de suspension...

Cela faisait un moment qu’on y songeait sans jamais sauter le pas. Mais cette fois-ci c’est acté : la version papier d’Article11 s’arrête dans deux numéros, en janvier prochain. Cela pourrait donner matière à lamentation, mais ce n’est pas vraiment notre genre. On préfère voir la bouteille à moitié pleine - hips.

Cet édito a été publié dans le numéro 17 d’Article11, qui vient tout juste de débarquer en kiosques

*

Lecteur, lectrice, amie, ami, amour,

Cette fois-ci, pas d’invité de l’édito. Personne pour prendre la parole à notre place. C’est qu’on a des choses importantes à vous dire. Et il n’est pas question de laisser le premier sagouin venu s’arroger le droit de vous annoncer ce qui nous et (peut-être) vous tient à cœur.

De quoi s’agit-il ? En deux mots (enfin, quatre), de notre prochaine disparition. Prévue. Et choisie. Cela fait un moment qu’on y réfléchit et la décision est finalement tombée : fin des haricots, mort du petit cheval, et tutti quanti. Pas tout de suite, mais très bientôt. Plus précisément, on stoppe les rotatives d’ici deux numéros (sans compter celui que vous tenez en main). Les raisons ? Diverses. Et plutôt banales : l’équipe s’est rétrécie au fil du temps, des bonnes volontés ont quitté le navire, la voilure s’est réduite. Et il y a désormais chez les plus impliqués d’entre nous une forme de lassitude, voire de fatigue. Au vrai, on est cramés. Comme des chapons oubliés au four.

On peut voir cet épilogue comme une défaite. Ou le prendre du bon côté. Considérer qu’avoir tenu près de quatre ans – le premier numéro a été imprimé en novembre 2010 après Jésus Christ – est déjà une forme de miracle. Et que savoir s’arrêter à temps s’avère parfois salutaire. Merde alors, si les Rolling Stones avaient implosé plus tôt, Mick Jagger n’aurait jamais été anobli par la dondon royale made in UK.

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Avant même l’impression du premier numéro, on l’annonçait : ça ne pouvait pas durer. Impossible. Des bras cassés comme nous, gérer un journal distribué en kiosques ? Pffff, des nèfles ! On n’y croyait pas une seconde. Nos proches encore moins. Et nos dealers, n’en parlons pas.

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Formes Vives - juillet 2013

Au vrai, on a lancé ce canard comme on largue un esquif de papier sur une mer déchaînée. En attente des premières lames de fond. S’il coulait à pic après deux numéros, pas grave, on aurait tenté le coup. S’il restait à flot, on colmaterait les brèches qui fatalement auraient dévasté les soutes, puis on aviserait avec le reste de l’équipage1.

L’excitation du grand large l’emportait largement sur la peur du naufrage. On prenait la route des kiosques la fleur au goulot, naïfs et curieux, les yeux comme des soucoupes. Il y avait tout un monde à découvrir : le graphisme, la diffusion, la distribution, l’impression, l’écriture cadrée, les chroniques régulières, les textes courts, les textes longs, etc. Byzance, quoi.

On explorait ces territoires nouveaux d’autant plus gaillardement que notre logistique baignait dans l’amateurisme intégral – ni thunes, ni expérience, ni réseau. Parfait. « Ma maison ayant brûlé de fond en comble, plus rien ne me cache la vue de la lune qui brille », professait il y a un bail un grigou oriental. Tout pareil pour A11, qui clapotait dans la simplicité volontaire dès ses premiers tours de kiosques.

Qu’importe l’intendance. Ce qui comptait vraiment (et qui compte toujours) ? Les amis. Des pépites bipèdes capables de s’enthousiasmer pour un projet aussi bancal, de suivre et insuffler le mouvement en babillant d’enthousiasme. Qui écrivent, mettent en pages et gèrent les illustrations (Formes Vives dans nos cœurs forever), qui dessinent ou photographient, qui vendent le journal, corrigent les textes, qui encouragent, qui débouchent les bouteilles, voire qui consolent les éploré(e)s. Sans oublier les lectrices et lecteurs d’élite, qui nous lisent, achètent le canard en kiosques, s’abonnent, envoient des chèques de soutien, des lettres d’insulte ou des mots d’amour. Toutes et tous d’accord pour reprendre en chœur cette belle formule d’Hunter S. Thompson : « Quand les temps deviennent bizarres, les bizarres deviennent pros. »

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Jacques Jordaens, « Le Roi boit », vers 1638-1640

On se plaît d’ailleurs à croire que le grand maître es gonzo n’aurait pas renié notre modus operandi en matière de conférence de rédaction, les bouteilles2, la musique et les discussions oiseuses sonnant immanquablement le glas des molles ardeurs studieuses. Absurde et plaisant. Peut-être même était-ce notre moteur, notre manière de baffer la rationalité pour accoucher d’un truc vraiment personnel. Au réveil, même si rien n’avait été mis sur le papier, on savait que le canard avait progressé. Un genre d’alchimie foutraque.

Les débuts, c’est toujours plus évident, plus passionné. Le journal qu’on faisait à l’époque était moins abouti qu’aujourd’hui (logique), peut-être un tantinet difficile à lire pour les premiers numéros, sans doute mal foutu sur certains textes, mais on traçait toutes voiles dehors. Et pendant près de quatre ans, ça a continué ainsi. Avec des hauts et des bas. Avec cette obligation de gagner des thunes à côté, parce que personne n’était payé (le lot de la presse alternative en général) et qu’on a toujours refusé toute forme de subvention. Avec des engueulades épiques, des coups de cœur, de fatigue ou de bourre, des brouilles, des amours, des cuites, des rencontres, des folles soirées et des difficiles lendemains. La vida, quoi.

Si c’était à refaire ? On replongerait sans hésiter dans la mare aux canards biscornus. Par conviction politique, bien sûr. Par amour de la presse papier et de l’objet journal, évidemment. Mais aussi, et peut-être surtout, pour occuper le terrain dans le grand vide actuel et se mêler aux fringants pirates de la presse alternative. Ils sont d’ailleurs nombreux à ne pas baisser les bras, de CQFD à La Brique et au Postillon, en passant par Le Tigre, Z, Rafale, Timult, L’Autrement, Fakir, Timult, Chéribibi ou Le Nouveau Jour J3. Vous n’allez plus nous lire sur papier après janvier prochain, mais eux seront toujours présents, frimant gaillardement dans les kiosques ou en librairie. On vous laisse donc en bonne et hirsute compagnie4.

*

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Julia Zortea

Pour notre part, on y croit toujours. Et on sait qu’on reviendra, d’une manière ou d’une autre (et puis, le site ne baissera pas pavillon, lui). Mais il est simplement temps de passer à autre chose, de se renouveler. Article11 papier a fait son temps. Bref, encore deux numéros – le n°18 en octobre et le n°19 en janvier – et on tire le rideau.

Lecteur, lectrice, amie, ami, amour : on espère que vous comprendrez. On se retrouvera de toute façon, ici ou ailleurs. Et si vous voulez crier « Remboursez ! » et nous huer comme il se doit, on a tout prévu ci-dessous.

Sur ce, bonne lecture. Et n’oubliez pas : un journal qui meurt, c’est un peu de forêt vierge en plus.

Bisous,
Les filles et les gars d’Article11

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Point abonnements :

Notre envie : que personne ne se sente lésé. Pas question que cette rupture se passe mal. Restons amis.

Pour les abonnés les plus récents (à partir des numéros 16 et 17) : on va balancer un mail à celles et ceux dont on a l’adresse. Et vous nous direz comment vous voulez qu’on s’arrange : remboursement (par chèque) de ce qu’on vous doit, ou envoi en contrepartie d’anciens numéros, ou rien du tout.

Pour les autres : il vous suffit d’envoyer un mail avec écrit « Remboursez ! » (mention assortie des injures de votre choix) à l’adresse redaction@article11.info, sans oublier de mentionner vos nom et prénom, et on s’empressera de vous envoyer un chèque correspondant à ce qu’on vous doit. Si vous préférez être payés en vieux numéros d’Article11, c’est aussi possible, à condition que vous nous disiez lesquels (sont encore disponibles les n° 2, 4, 6, 7, 8, 9, 10, 12, 14, 15 et 16). Et si vous êtes des forcenés de la correspondance postale, l’adresse reste la même : 2, rue Auguste Poullain, 93 200 Saint-Denis.



1 De fiers et braves matelot(e)s recrutés dans divers ports interlopes – principalement aux Philippines.

2

JPEG - 634.6 ko Nardo

3 Impossible de tous les citer, veuillez excuser.

4 Il se murmure d’ailleurs dans les milieux bien informés qu’un petit nouveau est en préparation et qu’il débarquera en septembre prochain sous le doux nom de Jef Klak.


COMMENTAIRES

 


  • mercredi 16 juillet 2014 à 11h33, par B

    et quoi qu’est-ce que vous allez faire maintenant ?
    Vous n’allez quand même pas vous mettre à travailler alors que le travail ne paie pas et que la retraite vous l’aurez dans le cul ?

    • mercredi 23 juillet 2014 à 23h10, par Lémi

      Pour une fois, je dois l’avouer : excellent commentaire, Mister B. Et qui résume bien notre situation.
      Pour ce qui est de l’avoir dans le cul, on le sait depuis un moment. Et qui sait ? Peut être qu’on apprécie.
      Ce qu’on va faire : sans doute la même chose. Mais autrement. Et sous d’autres cieux.

      • dimanche 31 août 2014 à 13h07, par nasty-mini

        Quels autres cieux ?

        Belgique, NZ ?

        On aimerait bien savoir. A bientôt.



  • jeudi 17 juillet 2014 à 01h54, par Hug

    Bande de sagouins vous nous avez bien niqués sur ce coup !
    allez vous faire foutre bande de joyeux rigolards
    J’espère que vous tartinerez quand même les murs de vot ville de déglingués de quelques uns de vos verbes qui m’ont réjoui.
    Là ou je suis, vaches carottes et salicornes sont en deuil, le ruisseau a cessé de rigoler, les zozios ne répandent plus leurs racontars, les poupoules ne zozotent plus c’est vous dire.
    Demain je fais donc une libation pour les soiffards d’ Article11 et la nature reprendra son cours.
    L’amnésie est le seul salut possible.
    Je vous oublierai vite

    • mercredi 23 juillet 2014 à 23h17, par Lémi

      « Je vous oublierai vite ». Voilà qui est sain, Augustin. Par contre, pour la neurasthénie des vaches, carottes, salicornes et autres poupoules, il faut faire quelque chose : pourquoi ne pas verser quelques grammes de MDMA dans les mangeoires et jardinets adéquats ?



  • jeudi 17 juillet 2014 à 16h35, par Isatis

    C’est ma ponctuation préférée les points de suspension… onze ça fait un peu beaucoup quand même…
    Quand je serais vieille, je veux dire encore plus vieille que maintenant, je sortirai la collec. de l’armoire (une Louis XIII authentique et bancale, faut c’qui faut hein ! ) et je relirai… je suis curieuse de savoir ce que j’en penserai dans quelques années de votre canard.

    • mercredi 23 juillet 2014 à 23h20, par Lémi

      Ce que t’en penseras dans quelques années ? Qu’une telle armoire Louis XIII pourrait bien te rapporter quelques billions d’euros sur un vide grenier (ouaip, il se peut, d’après nos calculs, que l’inflation se fasse un tantinet violente). Et qu’il fallait vraiment être une lectrice d’élite pour nous accompagner ainsi depuis le début - genou à terre, mine compassée, et voix de stentor pour déclamer « my lady, nous sommes votre serviteur ».

      Excelsior

      • jeudi 24 juillet 2014 à 14h23, par Isatis

        MDR retapée par mes soins elle vaudra encore plus !
        x
        Voir la mauvaise troupe déclamant agenouillée devant l’armoire et mourir… de rire… Ah l’a intérêt à filmer ça comme il faut l’époux préféré !
        x
        Plus sérieusement, non non pas d’élite… tout ce qui est élite devrait passer au dézingueur définitif :-)



  • lundi 21 juillet 2014 à 00h29, par FramboiZ

    Et merde tiens !!!!!!!!!!!
    Y a plus rien à faire ? Même si on vous propose une collaboration bénévole (j’sais pas moi, de la correction, n’importe quoi) ?
    C’est pas bien ça...

     :’(

    • mercredi 23 juillet 2014 à 23h30, par Lémi

      ouip, c’est sûr. même une armée de stagiaires gladiateurs affûtés comme des rondins survitaminés ne changeraient rien à la situation. Mais on note l’intention. Et on la garde en réserve pour la prochaine pierre...



  • lundi 21 juillet 2014 à 16h02, par Akbarian

    Quelque part c’est pas plus mal de passer à autre chose pour vous comme pour nous. Persister dans son être c’est le propre des orgas bureaucratiques, des capitalisateurs dans le symbolique comme dans l’économique, de la presse capitaliste, de tout ce qui veut durer au détriment du contenu et de la lutte. A11 à fait son temps, les luttes continuent avec ou sans lui, mais tout continue. Alors bon vent mauvaise troupe, pour d’autres aventures !

    • mercredi 23 juillet 2014 à 23h36, par Lémi

      Ah bah voilà : comme on disait en chapeau du billet annonçant le numéro 17 : toujours voir la bouteille à moitié pleine plutôt qu’à moitié vide... Et puis rien qu’à lire bon vent, mauvaise troupe, je sais que tout ça débouchera sur quelque chose de bien : une mauvaise troupe est forcément sur la bonne voie...



  • vendredi 1er août 2014 à 11h58, par pupuce

    des poings.
    pas des points.
    et levés, s’il vous plaît. car si usés et fatigués que nous soyons, amis, c’est raides et droits comme des i, le poing à sa place, que nous tomberons. pas ramollis.
    <3



  • mercredi 6 août 2014 à 00h03, par zorglub

    Hé à force de crier « au loup ! » tous zavinés (ou pire), plus personne ne vous croit !

    En tous cas pas moi !

    Allez bougez-vous les mimines et investiguez, écrivez, imprimez ! et que ça saute !

    Vous n’allez pas retourner à vos occupations, sans souci de nous ????!!!!!

    Bande d’ingrats !!!



  • dimanche 10 août 2014 à 06h53, par Annabelle

    Vive la simplicité volontaire ! Et merci de votre sincérité.
    Vive votre bravoure face à l’éphémère, au grand merdier de tout ce qui change sauf le changement.

    On vous garde au frais quelques bouteilles de rosée, pour éponger le chagrin des aventures qui prennent fin.

    On en garde surtout (dans la cave cette fois, pas fou...) pour le prochain départ. Parce qu’on est nombreux et on a des histoires plein les poches. Et puisque vous avez affrontez une fois le grand bouzin de l’édition papier, du travail des textes longs et des textes courts, etc, on saura vous rattraper, tôt ou tard.

    En attendant, on trinque à votre santé !



  • samedi 16 août 2014 à 19h38, par Camille

    Me quitter, comme ça, alors que je vous découvrais en février... L’aventure aura duré trois numéros, mais quel bonheur ! Pour la peine, je vais vous commander tous les numéros que je n’ai pas lus, et qu’il vous reste !



  • jeudi 21 août 2014 à 14h32, par Egomax

    L’aventure se termine mais bordel de nouilles vietnamiennes, c’est tellement difficile de vous trouver en kiosque ! Rien en Basse Auvergne dans mes patelins, rien du coté de Tarnac et de l’affreux sandwich à 5 euros de Julien Coupat, rien dans le sud ouest, ni sur les aires d’autoroute A 89, A 61, RN 92, RD 123, rien sur Bidart et à la plage de la cote, rien encore à Ondres au kiosque, rien au relais de l’ALLIER, RIEN, MAIS VOUS FOUTEZ QUOI !
    ET CQFD à 5 euros en plus cet été pour trois feuillets sur l’école, et Fakir avec un grand rien dedans ce été, juste une larme pour Mermet...que voulez vous qu’on lise ?
    Ah si, j’ai trouvé un bout de Z à finir, Alain Garrigou et son bouquin sur les sondages et un vieux livre sur la plage des prophètes à Marseille : La Nuit est le manteau des pauvres de Claude Roy (cherche pas il est mort...)
    Bon je vais encore chercher le dernier numéro, parce que celui d’avant c’était trop bien, surtout sur les mineurs de mon pote le commissaire, et puis Michel Ragon avec cette façon de raconter les rencontres et les interviews.
    Et si on faisait après notre mort à tous, un grand journal tous ensemble et qu’on oubliait nos médiocres contreverses.



  • dimanche 31 août 2014 à 21h22, par Davesnes

    La bouteille à moitié vide, c’est que les staliniens du Grand Soir, eux, continuent...



  • samedi 6 septembre 2014 à 18h47, par Isatis

    Entendu sur Radio-Paris cet après-dîner : « l’excellente revue Article 11 » saperlipopette !



  • mercredi 10 septembre 2014 à 15h37, par fabstre

    Une petite déprime àla R. Metz quand il change de maquette pour Le Tigre ?
    C’est pas bien méchant, un bel été indien et vous nous annoncerez que vous rempilez.
    On est quand même en 2014 : Finkelkraut écrit dans Libé et l’info prend 2 minutes de la revue de presse de France Inter ! Alors y’a encore du boulot !

    D’ailleurs les amis de la radio Zinzine ont lancé une pétition contre votre idée d’arrêter : http://www.petitions24.net/contre_l...

    Trop fort ! Et arrêtez donc le rosé, passez au pastaga vous dormirez mieux.

    à +



  • jeudi 29 janvier 2015 à 17h51, par Cécile

    Bon alors moi je débarque complétement ! Je suis arrivée, il y a deux jours, sur votre site via une image de Formes Vives dans Vacarme. J’ai acheté A11 avant hier et me suis abonnée hier ! J’ai fait votre pub à tous mes amis leur disant de s’abonner aussi ! Bon je vais juste avoir l’air un peu bête quand ils vont lire cet article et se rendre compte que j’ai juste 4 mois et demie de retard, mais ce n’est pas bien grave...
    Depuis deux jours je lis votre journal (peut-être il y avait-il une info sur la fin de la publication mais je ne l’ai pas vue ou pas voulu voir) en pensant déjà à l’excitation de vous guetter au mois de mars dans ma boîte aux lettres. Le format, la texture, le graphisme et ces scènes de vie ressemblant à des extraits de romans (Les dents du désert (euh d’ailleurs on va tout de même avoir la suite ?) la magie de la Tomate…) m’ont enchantée et m’ont redonné l’envie de révolte qui s’essouffle dans le train train du quotidien…Voilà je suis déçue mais j’ai bien compris que même en vous suppliant, en abonnant 153 potes, c’était sans retour…Vraiment ? Même avec 153 abonnements ?
    Cette expérience aura été aussi cool qu’éphémère…

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