La lecture de Palafox, troisième roman d’Eric Chevillard, peut mener l’imprudent lecteur à de bien étranges extrémités. Ode au mouvant règne animal - ce parfait « gibier à métaphores » - Palafox et sa prose sautillante appellent une réaction adaptée quoique radicale : la taxidermie appliquée à l’auteur, seule manière de s’assurer que cet univers là ne disparaisse jamais.
« Si l’océan gèle, on y verra les hippocampes encore mieux que dans leurs presses-papiers », Éric Chevillard, Mourir m’enrhume, 1987
Un jour, (...)