samedi 25 septembre 2010
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1997, fin du service militaire. Une catastrophe pour les jeunes générations, désormais dispensées des corvées idiotes et gueulantes hiérarchiques censées donner le goût de la patrie. Sauf que… l’institution du service civique a pris le relais. Et permet, outre la perfusion républicaine, l’exploitation d’une main d’œuvre jeune et corvéable. Pour en parler, l’objecteur ZeroS.
Le 28 mai 1996, le président Jacques Chirac annonçait sa décision de professionnaliser les armées et de suspendre le service national. Incantations performatives puisque, le 28 octobre 1997, le gouvernement de Lionel Jospin donnait corps aux annonces dudit Président.
Outre l’impérieuse nécessité de défendre la Nation avec des contingents de réservistes, le service militaire jouait un rôle central au sein de l’idéologie républicaine, de droite comme de gauche. En 2002, comme le soulignait lors d’une émission sur France Culture l’ancien directeur de la Bibliothèque nationale de France, Jean-Noël Jeanneney (un brin nostalgique ?), « c’est tout un système d’intégration nationale et sociale qui disparaît, un temps où l’armée constituait, avec l’école, l’un des creusets essentiels de la société française ». La question qui s’est posée par la suite fut la suivante : comment reconstituer « une machine à forger non seulement des soldats, mais des hommes et des Français »1 ?
La réponse fut assez simple : en créant un service civil/civique volontaire. Ces deux termes ont alterné pour qualifier les « essais » de dispositifs représentant deux « sensibilités ». « Civil » serait celle partagée par ceux pour qui le volontariat part d’une démarche d’engagement dont l’objectif n’est pas d’avoir une armée de réserve pour pallier aux déficiences du feu État « providence » et à l’urgence sociale. « Civique » serait la conception inverse. Ligue de l’enseignement vs Croix rouge ? Prévention vs curation ? En pratique, les lignes de démarcations sont floues et renforcées par les incuries de notre régime politique.
Une remise en situation historique globale est indispensable à la compréhension de l’émergence de ce nouveau dispositif. Un élément central de la thèse développée dans l’ouvrage Murs. Les murs de séparation et le déclin de la souveraineté étatique2 de la philosophe Wendy Brown permet d’éclaircir l’émergence du volontariat, non sans négliger d’autres perspectives d’analyse. Cette dernière suggère en incipit de son essai que « c’est l’affaiblissement de la souveraineté étatique, et plus précisément, la disjonction entre la souveraineté et l’État-Nation, qui a poussé les États à bâtir frénétiquement des murs ». Certains argueront que ce postulat tient de la prophétie, cependant substituons quand même le volontariat civil/civique aux murs tout en conservant une problématique analogue.
À la disparition du service militaire, les républicains convaincus revendiquaient déjà la nécessité de trouver un nouvel enduit3 pour colmater les brèches d’un État-Nation poreux transcendé de haut en bas, tant par la globalisation qu’au local par un renforcement de la concurrence territoriale et des réaffirmations communautaires4 et identitaires. Au-delà du primat incontesté de la dimension économique d’un capitalisme financiarisé décomplexé, le « faire société ensemble » s’est en apparence dilué, fragmenté et individué – ce que d’aucuns appellent le tournant post-moderne. Là n’est point le sujet, mais notons seulement que malgré des analyses de gauche pertinentes de la complexité et des multitudes, les inégalités socio-économiques persistent voire même s’accroissent considérablement depuis trente ans.
Le service civil/civique – dont nous balayerons succinctement les diverses appellations et la brève chronologie plus tard – apparait dans le contexte d’une « crispation » identitaire de l’État-Nation français, traduite par une surenchère xénophobe largement instrumentalisée5 et corrélée, dans une tradition républicaine liftée, à la recherche d’un substitut au « bidasse » pour alimenter le « vivre en France ». W. Brown relève dans l’édification des murs un même processus : d’un côté, un effacement des frontières à l’unique profit du néolibéralisme, que ne pallie réellement jamais la construction d’obstacles physiques ; et d’un autre côté, une explosion des discours conservateurs6… souvent racistes. Les deux faces ne sont pas contradictoires mais s’alimentent réciproquement, sans que l’on ne sache vraiment où se situe le point de rupture.
La nouvelle formule du volontariat ratifiée par la loi du 10 mars 2010 marque le triomphe de la sensibilité « civique » – plus marquée à droite qu’à gauche – et entre en vigueur en mai de la même année avec la création de l’Agence du Service Civique dont Martin Hirsch, récent ex-Haut commissaire à la Jeunesse, est le premier directeur. Le volontariat fait la quasi-unanimité de part et d’autre du Parlement et chez les principaux concernés : les grandes fédérations et réseaux associatifs. Les dissensions portent davantage sur la forme – par exemple, l’obligation pour tous – et les moyens que sur l’existence même du dispositif et sa fonction symbolique – nécessairement performative. La Conférence permanente des coordinations associatives (CPCA7) est favorable à un tel projet depuis la fin du service militaire.
En 1997, au début du « quinquennat » de Lionel Jospin, nait le volontariat de défense, sécurité et prévention, celui de cohésion sociale et solidarité et de coopération internationale et d’aide humanitaire8. Le nombre de volontaires est resté incroyablement ridicule jusqu’à la fameuse « crise des banlieues » de 2005. Jacques Chirac fit alors de grandes déclarations d’intention sur le sujet. Il fallait transmettre les valeurs républicaines et inculquer un « sens civique » à tous, notamment pour se prémunir de certains débordements dérangeants9 . Le Service civil volontaire (SCV) fut ainsi créé, de nouveau sans réels moyens financiers, pour atteindre les objectifs annoncés, c’est-à-dire 60 000 jeunes. Ce furent le fast thinker philosophe Luc Ferry10 et le technocrate « apolitique » Martin Hirsch, ersatz d’Abbé Pierre polytechnicien11, qui s’engagèrent, en concertation avec leurs partenaires associatifs, à esquisser les traits de ce que serait la mouture idéologique et pratique d’un nouveau service à la Nation « généralisé ». Lors des élections présidentielles de 2007, les deux principaux candidats – Ségolène Royal et Nicolas Sarkozy – portaient tous deux le renforcement du volontariat dans leurs programmes respectifs. L’un certainement à la solde de « l’ordre juste » et l’autre de l’Ordre tout court. Par conséquent, à moins d’une banqueroute de l’État français, ce dispositif n’est pas prêt de disparaître.
Le Code du service national existe donc toujours et l’engagement de Service civique (SC) est une composante du dernier essai de volontariat en date. Il faut savoir que le dispositif actuel inclut l’engagement de SC12 (16-25 ans) et le volontariat de SC (+ de 25 ans). La formule majeure à laquelle je vais me référer via l’acronyme SC est la première, celle qui est centrale dans le dispositif – elle en est la synecdoque et l’enjeu principal (notez tout de même les jeux incompréhensibles de (ré)agencement des mêmes termes depuis 1997). Pour des raisons de digestibilité, je ne m’engonce pas dans la description précise des formes de volontariat et des conditions de leurs usages. Par conséquent, nada sur le volontariat dans les armées, le volontariat pour l’insertion, le volontariat européen et autres volontariats internationaux dépassant le cadre législatif français – qu’ils soient coordonnés ou non par la nouvelle Agence.
L’analogie avec une réflexion en philosophie politique comme celle de W. Brown n’est pas fortuite puisque l’essentiel des approches sociologiques – absolument nécessaires – portent sur la qualité de l’épanouissement individuel que génère un engagement volontaire, l’émergence du fait associatif institué comme pilier d’une société civile – voire civique13 – forte et sur les effets probables qu’aura le SC sur le marché du travail14 et les chiffres du chômage si les objectifs rehaussés des 70 à 80 000 jeunes étaient atteints à horizon de quelques années (10% de la tranche d’âge). Les deux premières sont principalement celles des acteurs associatifs impliqués, de leurs partenaires institutionnels et de laboratoires universitaires en manque de contrats pour boucler leurs budgets. La dernière s’inscrit dans une approche assez classique de sociologie du travail, avec parfois quelques accents marxistes pragmatiques et salutaires. En dépit de cette once de cynisme, force est de constater qu’acteurs comme universitaires pointent régulièrement dans leurs réflexions les limites du dispositif, notamment financières15, dont les répercussions ont un impact direct sur les jeunes concernés. Malgré tout, un seul mot d’ordre : « Continuons ! » Comme toutes les transformations depuis près de trente ans, souscrivons d’abord au nivellement par le bas et négocions à la hausse par la suite… ou pas.
D’ores et déjà, malgré la félicité des volontaires soldés par l’État, les offres de sous-emplois se multiplient. Explosent même. Associations et collectivités bénéficient d’une main d’œuvre peu coûteuse : environ 480 euros pris en charge par l’État, 100 supplémentaires par la structure associative d’accueil et une bourse de 100 euros pour 25 % du contingent sur des critères sociaux peu lisibles et pas très fins16. Les collectivités paient un peu plus cher, sauf lorsqu’elles obtiennent des volontaires par le biais des associations en délégation de service public. L’exemption des cotisations sociales est tout bénéf’ pour la structure d’accueil, l’État les prend en charge. Et un volontaire coûte nettement moins cher qu’un stagiaire, même rémunéré a minima !
Par soucis de distinction avec le bénévolat et le travail, le volontariat a essayé de trouver sa propre place, notamment avec l’usage d’artefacts discursifs et légaux plutôt élaborés comme en atteste le Référentiel des missions de SC. La définition négative du volontaire voudrait qu’il ne soit pas indispensable au fonctionnement de la structure qui l’accueille, qu’il n’exerce pas de tâches administratives et logistiques liées au fonctionnement et que sa fonction ne s’inscrive pas dans un lien de subordination avec les bénévoles et les salariés. Dans la pratique, ces trois conditions sine qua non sont toujours enfreintes, cependant cela ne l’empêche pas de répondre aux tâches (presque poétiques) qui le qualifient : être « accompagnateur », « ambassadeur » et « médiateur ». En fait, certaines structures n’existent que parce qu’elles ont des volontaires, l’administratif et le logistique sont moteurs dans le monde associatif institué et la subordination est inhérente à toute organisation où certains décident et d’autres exécutent. De plus, le Code du service national n’étant pas le Code du travail, un litige entre un volontaire et sa structure d’accueil ne mène pas aux prud’hommes mais devant un tribunal d’instance. Il n’existe pas de corporations de défense des volontaires17 – comme les syndicats pour les travailleurs.
Les bilans individuels doivent être mitigés entre ceux qui s’engagent réellement et ceux qui souscrivent parce qu’ils ne trouvent pas d’autres alternatives. Certaines missions peuvent être intéressantes, d’autres nettement moins. Etc. Au-delà des aspirations de chacun à mener sa vie comme il l’entend ou comme il le peut18, très rapidement les annonces pour des SC se sont mises à transiter par tous les canaux de diffusion d’offres d’emploi, sans réelle distinction. Il faudrait par exemple mesurer l’inflation des offres de SC et l’évolution des CDD sur la liste Coordination Sud. Inversement proportionnelles ?
Alors qu’en théorie la démarche doit être de type « bottom-up », la politique de l’offre a tout simplement dénaturé l’ontologie même du terme « volontaire ». A cela s’ajoute de nombreuses annonces avec des profils recherchés très spécifiques – sur compétences ou niveau d’étude requis élevé. Quid de la volonté d’engagement et de la motivation ? Elle se cantonne surtout aux déclarations d’intention et à la documentation de référence. À battre ces sentiers, être senior advisor pour British Petroleum a aussi une utilité sociale… et écologique.
Depuis plusieurs années, des associations ont mis les pieds dans le plat de l’économie de marché concurrentielle, abandonnant la bataille des idées et de vagues concepts tels que l’intérêt général et l’éducation populaire au profit de la traduction de toute leur activité en terme économique, par exemple avec l’utilité sociale19. Le décret Fillon du 18 janvier 2010 sur le financement des associations n’est que la traduction de cette dynamique et… d’un atelier du MEDEF de 2008 sur « le capitalisme à but non lucratif »20… pour lequel les associations doivent s’immiscer dans des interstices non lucratives, les structurer puis les intégrer au marché. Comme souvent, le Prince impose, les sujets disposent. Dans leur grande diversité et en toute autonomie…
À la thèse rappropriée de W. Brown, nous pouvons agencer quelques bribes de pistes réflexives. Dans le contexte économique actuel, le volontariat apporte un supplément d’âme à un État-Nation phagocyté par les impératifs néolibéraux de hauts rendements des profits et de croissance économique comme seul horizon de richesse. Tentative de reconquête d’un fragment de souveraineté, c’est-à-dire de cohésion dans la légitimité propre de l’État-Nation21, le volontariat échoue à essuyer les plâtres car, contrairement au service militaire, il récuse l’uniforme. Malheureusement, le brassage et la mixité – appelez ça comme vous le souhaitez – peinent à émerger entre un SC high level, héritier de l’aristocratique gap year britannique, pour les étudiants de la classe moyenne et quelques transfuges, et un SC low cost pour mettre au travail les « jeunes issus des quartiers sensibles »22.
Bien entendu, jouer d’un dualisme manichéen classiste est réducteur ; malheureusement, celui-ci semble être l’apanage des hautes instances politiques et des structures bénéficiaires aux faibles velléités revendicatrices. Un dispositif qui n’adapte pas très finement son indemnité en fonction d’un calcul annuel du coût de la vi(ll)e (alimentation, habitat, transport, etc.) et de l’âge, qui compte très approximativement les heures, qui néglige la qualité de la demande, qui n’offre aucune protection du volontaire et qui omet de prescrire des moyens suffisants pour suivre les jeunes engagés et contrôler son application ne répond pas aux exigences de complexité arguées par certains thuriféraires. C’est parce que les expériences volontaires sont fragmentées et multiples qu’elles n’assumeront pas le rôle du service militaire passé, pilier de l’idéologie républicaine, et en même temps peineront à faire émerger de véritables revendications en matière d’égalité socio-économique. Elles font mais sont défaites. Le terreau de la xénophobie reste fertile23. Il n’y aura jamais une culture du volontariat24 mais des volontariats cultivés soumis aux aléas climatiques. Du bon grain et de l’ivraie. Bon gré, malgré tout.
Certains prophètes universitaires25 inscrivent le chômage de masse structurel dans l’émergence du capitalisme cognitif post-fordiste, de la société de la (mé)connaissance, de la crise du salariat voire de la « fin du travail ». La précarité serait le produit d’une mauvaise analyse de la crise actuelle – au moins par nos dirigeants et quelques autres partenaires sociaux archaïques. À savoir – comme pour W. Brown – si nous avons affaire à des élucubrations absconses de clercs dégagés des affaires du monde matériel, il est difficile de s’avancer. Qui suivre ? Les marxistes pragmatiques ou les prophètes marxiens ? Quoiqu’il en soit, à tous les écouter, nous serions tentés d’abolir le travail ou, du moins, lui imposer de radicales transformations. En partant d’en bas ?
1 « Le service militaire », Informations diverses, Calenda, publié le mardi 29 janvier 2002, à voir ICI.
2 Édité par les Prairies ordinaires, 2009, P. 208 ; Article11 parlait de l’ouvrage en question ici.
3 Quelques rares propositions originales ont émergé, rapidement évincées.
4 À l’étranger : plutôt novatrices en Bolivie ; carrément réactionnaires en Belgique ou en Italie.
5 Lire l’article de Jacques Rancière, « Racisme une passion d’en haut ».
6 Thomas Franck illustre ce « paradoxe » Pourquoi les pauvres votent à droite ?, Marseille, Agone, 2008, 368 p.
7 Les positions/réflexions de la CPCA sont à lire sur son site.
8 Ces éléments « historiques » sont issus de l’Enquête sur le Service Civil Volontaire publiée en 2008 par l’Agence pour le Volontariat Étudiant, qui regroupait un certain nombre d’acteurs intéressés.
9 Qui en disent long sur la prétendue « égalité républicaine »… et qui ont été vidé de tout sens politique. Cf. l’interview d’Alèssi Dell’Umbria par A11.
10 Un « intellectuel » de gouvernement qui a écrit en 1992 que le philosophe norvégien Arne Næss, père de l’écosophie, de la deep ecology et résistant, développait une… « écologie nazie », peut-il être réellement crédible lorsqu’il conceptualise des changements à opérer dans la société française contemporaine ?
11 Quand la base s’exprime, photo prise dans la communauté Emmaüs de Lavilledieu-du-Temple (82) :
12 Visitez le Code du service national par ici et feuilletez les textes de référence d’institution du SC par là.
13 L’historien indien Partha Chatterjee récuse le concept occidental bourgeois hérité du XIXe siècle de société civile au profit de celui de société politique.
14 Colloque de la CPCA : vous distinguerez les diverses approches. Le seul charlatan est Licio Palazzini qui vend bien le SC à l’italienne alors que les perspectives économiques des jeunes sont là-bas, surtout de Rome à Palerme, proprement désastreuses. Lisezla remise en perspective de Matthieu Hély sur l’économie sociale et solidaire, dont les préconisations se discutent.
15 Une baisse de quelques dizaines de points (en %) des subventions aux associations a été enregistrée.
16 Baisse de 100 euros par rapport à 2009-2010. Faites le calcul : nous sommes en dessous du seuil de pauvreté. Beau projet d’émancipation pour la jeunesse !… Il est quand même possible de cumuler un emploi. Alors, étudiant le matin, volontaire l’après-midi et serveur chez Subway soir et week-end ?
17 Des syndicats commencent à s’intéresser à la question. Lentement.
18 L’ouvrage de Frédéric Lordon récemment publié à La Fabrique, Capitalisme, désir et servitude, croisant structuralisme marxien des rapports et anthropologie spinoziste des affects, peut offrir des lignes de fuite pour analyser sous un angle original les relations schizophrènes volontaires/volontariat.
19 Ce concept soutenu par le secteur de « l’économie sociale et solidaire » est pertinent, cependant il a le défaut de traduire en valeur du système dominant, i.e. économique, des apports et relations humains, sociaux et culturels. Il légitime les associations professionnelles instituées (qui le portent) mais est inadapté à la qualification des richesses des secteurs dans l’entre-deux et plus informels.
20 Feuilleter sur le sujet l’ouvrage pénible et laborieux (dans le style et l’agencement) de Jean-Louis Laville, Politique de l’association, Paris, Seuil, 2009.
21 Les États-Unis seraient un contre-exemple puisque le SC existe depuis les années 1930, cependant G. W. Bush a augmenté les moyens du dispositif durant son mandat… ce qui en dit long sur la teneur idéologique de ce qu’ont importé en France les créatrices d’Unis-Cité.
22 Dans le Référentiel …. Aussi, la sociologue Maud Simonet note dans ses travaux qu’il existe un SC à double vitesse aux États-Unis.
23 Relire l’article de Jacques Rancière, « Racisme une passion d’en haut ».
24 Déjà, le langage usuel des volontaires est tout entier emprunté à celui du monde du travail (et pour cause !). Certains parlent de « salaire », « nombre d’heures », « RTT », etc. au lieu de jouer avec le novlangue SC « indemnité », « mission », etc.
25 Des gens aussi divers que Robert Castells, Roger Sue, Yann Moulier-Boutang, Jean Zin, etc.