Merci pour le premier article (celui que j’ai lu ce matin dans le train pour Saint-Denis, 93).
Déjà, malgré la ligne Fakir-Dimanche toujours en filigrane, j’aime beaucoup l’écriture de Pierre Souchon, vivante, vécue, pleine d’humour et d’humanité (sans mauvais jeu de mot). Mais en plus mon père est né à Château-Chinon, il y repose dans le cimetière, non loin de la fameuse sculpture de la chère Niki, avec un vue imprenable sur cette merveilleuse campagne morvandelle. Mon arrière grand-mère, épicière encore à près de cent ans, y fut assassinée au cours d’un cambriolage de sagouin. Ma grand-mère y vit toujours, elle aura cent un ans au mois d’avril prochain. Le Morvan, Château, Arleuf, c’est mon enfance. J’avais entendu l’histoire sur France Culture, mais merci à Pierre de ne pas parler que du boucher à la roulette, mais de ces gens dont, en lisant l’article, j’entends, loin, le cher accent morvandiau.
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