lundi 12 octobre 2009
Le Cri du Gonze
posté à 11h04, par
23 commentaires
Je te vois venir. Tu vas commencer par t’offusquer d’une analyse comparée qui sabre Breton pour mieux prendre la défense de Debord, son fils illégitime. Puis tu fulmineras devant une quasi apologie de l’exclusion sauce Debord. « Quel abruti ce Lémi », grogneras-tu. Normal. Ceci dit, tu auras parcouru quelques pages plutôt méconnues de l’histoire des avant-gardes. Tu concluras, bon joueur : c’est mieux que rien…
Ça colle à sa postérité comme le goudron et les plumes à la peau des tricheurs dans une aventure de Lucky Luke. Poisseux et odorant, limite sans remède. Prononcez le nom de Guy Debord dans une conversation et illico les mêmes conclusions reviennent, le même constat désabusé : mégalomanie, « exclusionnite », néfaste folie des grandeurs. Comme si le bilan global du principal inspirateur des avant-gardes lettristes et situationnistes1 se devait d’être ramené avant tout à une certaine manière de fonctionner et de pratiquer « l’épuration ».
En la matière, André Breton, petit père des peuples surréalistes, a précédé Guy Debord et lui a indirectement transmis un héritage. Dogmatisme, postures de gourou, anathèmes vengeurs, ratiboisement de tout ce qui dépassait ou menaçait son magistère… Avec le recul, il est difficile de nier que Breton se soit laissé emporter par sa soif de reconnaissance et de puissance. Cette avant-garde vive et créative qu’était le surréalisme des débuts est devenue - avec son autorisation, voire ses encouragements - un groupe sectaire et dogmatique, épuisé de s’être trop déchiré.
Quand Debord débarque en terre parisienne en 1951, le couteau entre les dents, le surréalisme n’est quasiment plus qu’un tas de cendres froides et bourgeoises, ragout d’histoire morte qui n’a même pas eu la présence d’esprit de se dissoudre tant qu’il était encore temps. Décevant Dédé les amourettes (surnom de Breton chez les lettristes) qui après guerre (la deuxième) se fait bête de salon, mondain grisonnant. Qu’il se fasse étriller par le nouveau-venu et ses comparses n’a alors rien d’étonnant.
Les avant-gardes du XXe siècle ont rarement dérogé à la règle de l’homme providentiel, du chef omniscient. Dada, pour ne pas y avoir souscrite, a sauvé son âme, mais a vite été dépassée, récupérée, désossée. Le futurisme italien, pour y avoir plongé sous la houlette d’un certain Marinetti, fasciste en puissance, s’est rapidement dissout dans la nullité. Le cas des surréalistes, des lettristes et des situationnistes est plus compliqué. Le surréalisme aurait-il pu accoucher de tant de fulgurances sans la mainmise du très horripilant André Breton ? Les lettristes ne seraient-ils pas restés un petit nombre d’agitateurs lettrés repliés sur eux-mêmes (ce qu’ils étaient de 1946 - date de naissance du lettrisme propulsé par Isidore Isou - à 1951 - date d’arrivée de Debord dans le groupe et de la création de l’Internationale Lettriste (IL)) sans le renfort de Debord ? Et les situs ? Quid des situs sans Debord ?
Ces questions, je ne prétends pas y apporter de réponse (tu m’as bien regardé ?). Mais les poser permet d’interroger les logiques de création et de domination à l’œuvre dans une avant-garde qui se prétend révolutionnaire. Il y a différentes manières d’être un pape. Diverses façons de guider ses troupes. Les rôles de meneur que se sont confectionnés Breton et Debord en sont une parfaite illustration. Deux gourous, deux papes, deux monstres froids capables d’une méchanceté terrible, écharpant sans pitié, sans prévenir, ce que hier encore ils portaient au pinacle. Mais également deux stratèges bataillant pour leur cause avec des visées différentes.
Pour les besoins de ce billet, j’ai choisi de distinguer deux formes d’exclusion : celle, stérile, basée sur une obligation d’adhésion à un dogme peu évolutif ; et celle qui se targue de refuser l’immobilisme, de toujours faire rebondir un mouvement dans une direction féconde. André Breton serait le parangon de la première ; Guy Debord se situerait entre les deux. La réalité, évidemment, est plus nuancée, mais tu ne vas pas chipoter, non ?
Le surréalisme : modèle ès exclusion et père à tuer
Il fallait tuer cet aïeul encombrant. Les lettristes s’y sont employés. Par d’incessantes attaques contre le père surréaliste, cadavre à profaner tout en le pillant allègrement, ils annonçaient la couleur situationniste : il s’agissait de remplacer une vieille garde récupérée et bourgeoise par une autre, irréductible et diablement plus provocante.
Il suffit de parcourir les trente numéros de Potlatch3, un des organes de l’IL, pour comprendre le rôle de répulsion/attraction qu’exerçaient encore les surréalistes sur Guy Debord, Gil J. Wolman ou Michèle Bernstein, nouvelle garde lettriste. Surnommé « Dédé les Amourettes », Breton s’y fait régulièrement étriller, en compagnie d’une jeune garde surréaliste qui n’a pas grand chose à voir, question fulgurances, avec celle qui l’accompagnait dans les années 1920 et 1930. En réponse à un tract surréaliste les dénonçant comme provocateurs à la solde de Moscou, les scandaleux lettristes publient ainsi, lourdement ironiques, cette « Petite Annonce » :
Breton, jeunes compagnons de Bretons, faites un bon mouvement – un beau geste : envoyez-nous un exemplaire du tract où vous nous insultez. N’ayez pas peur, on ne vous battra pas. C’est seulement pour rire. Nous aimons bien votre style…
À l’inexorable embourgeoisement surréaliste, devenu art mondain et sénile, la nouvelle garde répondait par la provocation et l’invective. Mais si les lettristes, puis les situs, cherchèrent si fort à se détacher des surréalistes, affichant une prédilection marquée pour les provocations de Dada, ils n’en gardèrent pas moins de très fortes similitudes avec ceux qu’ils aimaient tant haïr. Ainsi des théories de la Dérive, déjà présentes à l’état embryonnaire dans Nadja de Breton ou dans Le Paysan de Paris d’Aragon. De la croyance en une révolution salvatrice. Ou… de la pratique de l’exclusion comme stratégie de survie.
L’histoire du surréalisme est jalonnée de ruptures, plus ou moins violentes. Dès 1923, Breton se brouille avec Philippe Soupault, un des surréalistes « historiques ». Dans les cercles surréalistes, ils sont alors beaucoup à voir en Soupault quelqu’un qui se prépare à une « carrière », à un rôle littéraire. Un traitre en puissance. Dès mai 1923, Breton écrit dans Littérature, sous le titre « Philippe Soupault », un article pour le moins sommaire censé résumer la contribution de son ami au mouvement durant les quatre années passées. On lit : « Les champs magnétiques4 » , puis… suivent quatre pages blanches. Le message est clair5, le procédé un tantinet malhonnête, Soupault dégouté, débouté. Antonin Artaud est évacué dans le même temps, avec les autres tenants de « L’art pour l’art ». Suivront, en ordre dispersé, Tazara, Eluard, Max Ernst, Aragon, Matta (exclu en 48 pour « disqualification intellectuelle et ignominie morale. »)…
Signalons également la disgracieuse exclusion, en 1930, de Robert Desnos, dont Breton supportait mal le talent lumineux. Comme l’écrit Patrice Delbourg (ici), avec une hargne somme toute réjouissante :
Mais au cœur de la turbulente famille surréaliste, on se souvient que l’excommunication suit de près le dithyrambe. En 1930 le gommeux pape André Breton (“ce palotin du monde occidental”, “ce lion châtré”) toujours avide d’un tribunal de salut public, exclut Desnos du mouvement surréaliste avec cet épouvantable ton de greffier : “signifiant à l’impétrant que nous le groupe n’attend absolument plus rien de lui et le libère de tout engagement à notre égard”.
Au final, dès l’après-guerre, Breton est presque seul, « pape » isolé remâchant ses désillusions. D’avoir trop aimé les procès6, il végète en compagnie bien peu stimulante.
De l’exclusion comme possible combustible
Si l’Internationale Situationniste (IS) d’après 1968 s’est peu à peu ramené à une forme de sectarisme contre-productif frôlant le stalinisme, si les déclinaisons situationnistes contemporaines semblent menacées du même écueil, il convient de rappeler que l’exclusion ne procédait pas chez Debord d’une volonté d’enfermement mais d’un désir d’ouverture. Au début, en tout cas. Il s’agit de ne pas s’enfermer dans une direction, de rebondir ailleurs, quitte à renier ce qui avait été aimé le jour d’avant. Pas d’idéologie (pour Debord, on ne pouvait parler de situationnisme, simplement de situationnistes), pas de doctrine, simplement une volonté de dépassement permanent adossée à un sens critique hypertrophié. En ce sens, une stratégie avant-gardiste basée sur l’exclusion n’est pas forcément synonyme de rigidité intellectuelle et de dogmatisme. La vie et la création peuvent courir dans les veines d’un mouvement pratiquant l’exclusion, même (surtout ?) quand cette dernière est violente et teintée d’irrationnel.
Exclure par automatisme, par souci du règlement, la chose manque singulièrement de panache. Breton, prophète auto-proclamé frappait d’anathème quiconque ne se conformait pas aux devoirs du bon surréaliste. Ainsi de Crevel exclu pour « sexualité déviante ». Par contre, telle qu’elle se pratique dans les premiers cercles lettristes, l’exclusion est plutôt synonyme de création. Certes, on y retrouve toujours la patte de Debord, stratège en chef, mais elle s’enrobe d’humour, de provocation. Et d’une méchanceté gratuite assez jubilatoire8. Dans un numéro de Potlatch daté d’aout 1954, le malheureux Conord est ainsi évacué :
A.F. Conord dont la maladresse du style ne parvenait pas à dissimuler l’indigence de la pensée a été définitivement exclu le 29 aout sous l’accusation de néo-bouddhisme, évangélisme, spiritisme.
Sévère mais jubilatoire autant qu’absurde. De même, le numéro 8 de juin 54 présente les raisons de l’exclusion de quelques lettristes importants. Titré « à la porte », il est surmonté de cette indication : « l’Internationale Lettriste poursuit depuis novembre 1952 l’élimination de la « vieille garde ». Suit une liste égrenant les exclusions du mois dont Mension9 accusé d’être « simplement décoratif » et Langlais expédié d’un lapidaire « sottise »…
Autre exemple, tiré du numéro 27 de Potlatch : « Fillon et Wolman ont été exclus de l’IS le 13 janvier. On leur reprochait depuis assez longtemps un mode de vie ridicule, cruellement souligné par une pensée chaque jour plus mesquine et plus débile. Wolman avait eu un rôle important dans l’organisation de la gauche lettriste en 1952. Fillon n’avait rien fait. »
Fillon n’avait rien fait. En une seule phrase, tout est dit. Méchanceté, gratuité de l’attaque, refus de s’appesantir sur ce qui désormais est passé. Celui-là n’est plus des leurs, désormais ils sont ailleurs. Horrible comportement, mais aussi ferment à création. Par cette idée « d’élimination de la vieille garde », dans laquelle on pourrait lire une tentation stalinienne, il s’agit surtout de ne conserver au sein de l’IL, puis de l’IS, qu’un noyau limité d’acteurs, d’éviter la dispersion. En 1957, les participants à la décisive conférence de Cosio di Arroscia, celle qui enfanta officiellement de l’IS, n’étaient que huit (voir ci-dessous le portrait des participants, moins un, Ralph Rumney, qui prenait la photo). Jusqu’en 1968, le noyau de participants réels à l’IS dépassa rarement la quinzaine de personnes. La balistique situationniste ne pouvait s’encombrer d’un personnel trop fourni. Stratège accompli, admirateur de Clausewitz, Debord ne cherchait pas la puissance, la gloire, seulement la configuration optimisée, changeante au gré des circonstances, d’une avant-garde souhaitant défaire le monde et bien décidée à s’en donner les moyens. Par tous les moyens.
Quand Isou, le fondateur du lettrisme, se voit exclure de son propre mouvement en 195210, c’est suite à son refus de cautionner un tract agressant joyeusement l’une des icônes de l’époque, Charlie Chaplin, alors de passage à Paris. Ce tract, intitulé Fini les pieds plats, ne fait certes pas dans la demi-mesure, mais il correspond totalement à l’esprit irrévérencieux revendiqué par les lettristes, punks avant l’heure. Isou, répondant platement à cette provocation qu’il condamnait en parlant d’ « Amertume de la jeunesse » souligne d’ailleurs involontairement ce qui désormais lui fait défaut : le gout de la provocation absolue. Dès lors sa place n’est plus avec ceux qui dynamitent tout sur leur passage. Comme l’écrivit Gil J. Wolman : « Il est inutile de revenir sur les morts, le bloom s’en chargera. »
On mentionnera également l’éviction du peintre Ralph Rumney, en retard dans sa livraison d’un guide psycho-géographique de Venise et joliment exclu par un texte d’Internationale Situationniste intitulé « Venise a vaincu Ralph Rumney » :
Voilà que la jungle vénitienne a été la plus forte et qu’elle se referme sur un jeune homme plein de vie et de promesses, qui se perd, qui se dissout parmi nos multiples souvenirs.
L’autre face de l’exclusion sauce Debord
Michèle Bernstein, un temps sa compagne, a souvent souligné que les véritables raisons des exclusions commanditées par Debord étaient bien souvent éloignées du motif officiel. Simples parures pour maquiller la vérité. Ralph Rumney, témoigne ainsi dans Le Consul, livre d’entretien publié en 199911 :
Les mobiles d’expulsion publiés dans Potlatch et dans l’IS n’ont aucun rapport avec les véritables raisons. Il y avait deux critères antinomique d’exclusion. La nullité et l’inefficacité, souvent tolérées jusqu’à leur manifestation ostentatoire, d’une part - l’égalité proclamée qui cachait le fait que Guy se savait plus égal que les autres – , et d’autre part, au contraire, un esprit trop brillant : je ne citerais que Dufrêne et Wolman. (…) J’ai à ce propos une anecdote exemplaire : un jour, François Dufrêne a rencontré Guy dans la rue. Il lui a tendu la main pour lui dire bonjour. Guy, ignorant la main, lui a dit : « A partir d’aujourd’hui, je ne te parle plus. » Il ne lui a plus jamais adressé la parole et ne lui a pas donné d’explications12.
Souvent, l’IL puis l’IS laissent dans leur sillage des hommes incapables de comprendre ce qui a bien pu motiver leur exclusion. Ainsi de Piet de Groof, croustillant situationniste belge rencontré par votre serviteur et qui ne cesse de remâcher sa désillusion, plus de 40 ans après l’évènement. L’article que je lui avais consacré (ici) disait ceci :
Encore maintenant, quand Piet de Groof aborde la question, l’incompréhension reste totale. Penché sur son passé, vitupérant contre ce Trafalgar personnel, il cherche à élucider un mystère qui l’obsède : pourquoi s’être débarrassé de lui alors qu’il venait de prendre tellement de risques pour la cause situationniste ?
Incompréhension, accusations de mégalomanie… Les choses vont en s’aggravant à mesure que l’IS conquiert des disciples. Après que Debord se soit débarrassé de la composante artistique de l’IS (Asger Jorn, Ralph Rumney, le peintre italien Pinot Gallizio etc.) pour focaliser son action sur un champ uniquement politique, l’IS se désagrège dans l’après-68 au moment même où ses idées explosent au grand jour. Devenue chapelle, lieu de communion pour Pro-situs en mal de bréviaire politique, l’IS ne fonctionne plus qu’en regard de son gourou Debord, qui se brouille également avec Raoul Vaneigem et se retrouve ainsi - tel Breton - isolé au sein même de son propre mouvement, sans véritable répondant intellectuel. Roi sans sujets de valeur.
Si bien qu’on peut s’interroger sur l’opportunité d’exclure des esprits aussi brillants que Gil J. Wolman, Raoul Vaneigem, Asger Jorn, François Dufrêne… La route tracée entre 1951 et 1972 par les avants-gardes lettristes et situationnistes sous la houlette de Debord est jalonnée de cadavres d’amis & camarades exclus en chemin, délaissés malgré (voire pour) leur talent. La stratégie, un temps, a fonctionné. Mais n’enfante plus que rancœurs et incompréhensions quand les idées situationnistes se font populaires. On relira avec profit ce portrait tracé dans le Nouvel Observateur du 22 mai 1972 et cité par Debord dans Panégyrique13, en se demandant si il faut y voir un éloge :
L’auteur de La Société du spectacle est toujours apparu comme la tête, discrète mais incontestable… au centre de la constellation changeante des brillants conjurés subversifs de l’I.S., une sorte de joueur d’échec froid, conduisant avec rigueur… la partie dont il a prévu chaque coup. Agrégeant autour de lui, avec une autorité voilée, les talents et les bonnes volontés. Puis les désagrégeant avec la même virtuosité nonchalante, manœuvrant ses acolytes comme des pions naïfs, déblayant l’échiquier coup par coup, s’en retrouvant enfin seul maitre, et toujours dominant le jeu.
Au final, il se peut que cette longue démonstration s’égare. Que l’exclusion pratiquée par Debord n’ait pas eu de grandes différences avec celle pratiquée par Breton. Reste cette certitude : d’avoir su dissoudre son mouvement dès 1972, alors même que tous s’en réclamaient, d’avoir tout fait pour que les idées situationnistes ne se galvaudent pas, Debord a au moins su faire passer les intérêts de son mouvement avant les siens. Ce dont Breton, pape ridé du surréalisme agrippé à son spectre, fut furieusement incapable.
On avait abandonné depuis un moment ce thème situationniste ayant donné lieu à un commencement de série sur A11. On y revient et c’est l’occasion de rappeler les trois premiers opus déjà disponibles en librairie (sachant que d’autres ne devraient pas tarder à faire leur apparition) :
1 : Rencontre avec Piet de Groof : Docteur de Groof et Mister Korun : Une histoire belge
2 : Entretien avec Raoul Vaneigem : « Ici, les citoyens élisent le boucher qui les conduira à l’abattoir »
3 : Application des principes psycho-géographiques à la plus belle ville du monde : Des théories situationnistes en territoire exotique : Valparaiso, ville « Dérive »
1 Pour mémoire, rappelons que le lettrisme fut fondé par Isidore Isou en 1946 mais ne se regroupa sous le terme d’Internationale Lettriste (IL) qu’à partir de 1951 et sous l’impulsion de Debord. L’IL sévit jusqu’en 1957, date à laquelle elle laissa la place à l’Internationale Situationniste (IS). L’IS fut dissoute en 1972.
2 André Breton par Victor Brauner.
3 Regroupés dans Potlatch. 1954-1957, éditions Allia, 1996.
4 Un des premiers textes automatiques, écrit ensemble par Breton et Soupault.
5 Soupault, hors collaboration avec Breton, n’aurait rien fait…
6 Lire à ce sujet l’excellent Procès surréalistes, publié aux éditions Jean Michel Place.
7 Guy Debord à l’époque de son premier film lettriste (1952), Hurlements en faveur de Sade.
8 La même qui caractérisait Potlatch. Et faisait rédiger par ses rédacteurs des télégrammes du genre de celui-ci, envoyé à Francis Ponge : « AH PONGE TU ÉCRIS DANS PREUVES, CANAILLE NOUS TE MÉPRISONS. »
9 Dont tu liras avec profit le témoignage publié aux éditions Allia sous le titre La Tribu, 1998.
10 Et non 1954 comme écrit précédemment. Merci au commentateur anonyme qui a rectifié.
11 Aux éditions Allia. Recommandé.
12 Plus loin, Rumney explique que François Dufrêne considérait alors Debord comme « son meilleur ami ». Chaude ambiance…
13 Editions Gallimard, 1989.
14 Ce détournement d’une BD de Manara est une création de l’ami Tristan, cheville artistique d’Article11, utilisé pour illustrer un entretien avec Raoul Vaneigem. Tu peux aussi retrouver son travail sur son site, hop !