mardi 25 novembre 2008
Le Charançon Libéré
posté à 14h32, par
14 commentaires
Accroître les inégalités par une politique ne profitant qu’aux plus aisés ? Ce n’est pas suffisant… Mener une chasse sans pitié à l’encontre des plus faibles, qu’ils soient SDF, sans-papiers ou marginaux ? Ce n’est toujours pas suffisant… Dans la société rêvée de Sarkozy, il convient de s’en prendre aux associations qui aident et assistent ceux qui sont à la peine. Quitte à invoquer les plus vils prétextes.
Vous avez vu ?
Oui : ce sont des déchets abandonnés sur la voie publique.
Et la législation française est très claire quant à la façon dont doivent être punis ceux qui prennent les rues de nos riantes cités pour des dépotoirs.
Une sanction prévue par l’article R.644-2 du nouveau Code pénal.
Lequel pose que « le fait d’embarrasser la voie publique en y déposant ou y laissant sans nécessité des matériaux ou objets quelconques qui entravent ou diminuent la liberté ou la sûreté de passage est puni de l’amende prévue pour les contraventions de la 4e classe ».
Un châtiment juste et mérité.
Tant il n’est pas normal que la collectivité doivent se substituer à des individus irresponsables.
Et se charger de leurs détritus.
Logique : c’est un sacré boulot…
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Vous avez re-vu ?
Oui : ce sont encore des déchets abandonnés sur la voie publique.
Et la législation française est très claire quant à la façon dont doivent être punis ceux qui prennent les rues de nos riantes cités pour des dépotoirs.
Une sanction prévue par l’article R.644-2 du nouveau Code pénal.
Et une punition juste et méritée tant il n’est pas normal que la collectivité doivent se substituer à des individus irresponsables et se charger de leurs détritus.
Logique : c’est un travail d’ampleur…
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Bref, déchets ou mal-logés, du pareil au même.
Un constat dressé par le tribunal de Paris, qui a pris la saine et juste décision d’infliger une amende de 12 000 € à l’association Droit au Logement.
Laquelle a été jugée coupable d’avoir organisé le campement de mal-logés de la rue de la Banque sans avoir respecté ce fichu article R.644-2 du nouveau Code pénal.
Un scandale ?
Même pas.
C’est juste le meilleur moyen qu’a trouvé le présidentiel meneur de revue pour respecter sa promesse.
Cet engagement de campagne, pris larmes aux yeux et main sur le coeur, que s’il était élu « d’ici deux ans plus personne ne (serait) obligé de dormir sur le trottoir ».
C’est en bonne voie…